Focus est disponible en librairie depuis le 5 décembre. Cette année marque le 80e anniversaire de l’AFP et cette édition rappelle à quel point les contenus de l’Agence constituent une référence de l’actualité mondiale.(Communiqué de presse afp.com /HR)
5 octobre 2024 -Le député RN M. Bruno Bilde de la 12ème circonscription du Pas-de-Calais, a été désigné le 2 octobre 2024 pour siéger au Conseil Supérieur de l'AFP par la Commission des Affaires Culturelles et de l'Education de l'Assembée Nationale.
28 septembre - L’Agence France-Presse a été la cible d’une cyberattaque de son système d’information, qui a affecté une partie des dispositifs de diffusion de sa production à ses clients, a-t-elle indiqué samedi dans un communiqué.
« Les équipes techniques de l’AFP sont mobilisées avec le soutien et l’expertise de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) », a-t-elle ajouté. « La rédaction et tous les services de l’AFP continuent à assurer la couverture de l’actualité dans le monde entier », a poursuivi l’agence.
Les autorités compétentes ont été saisies
L’attaque a été détectée vendredi 27 septembre 2024 et l’incident était samedi « en cours de qualification et de traitement »
Les autorités compétentes ont été saisies en France, a précisé l’AFP, tout en soulignant que les auteurs de cette attaque et leurs motivations n’étaient pas connus à ce stade.
12 septembre 2024 - C'est avec grande émotion que nous venons d'apprendre par les services techniques de l'AFP, le décès subit dans la nuit du 10 au 11 septembre, de LEPLEUX François, ingénieur développement à l'AFP.
C’est avec une grande tristesse que l’AFP a appris la disparition de notre collègue François Lepleux, décédé la nuit, suite à un malaise à l’âge de 58 ans. François était à l’Agence depuis 29 ans.
Sa curiosité, son sens de l’innovation et son engagement l’ont conduit à travailler dans de nombreux secteurs de la Direction des Systèmes d'Information, dans les domaines de l’audio, de la vidéo, de l’infrastructure informatique et du développement des applications éditoriales au sein de l’équipe Front Office Métiers (DISR) où il travaillait depuis 2019.
La cérémonie à eu lieu le 16 septembre, à 14h30, au crématorium de Gien dans le Loiret.
L'AFP ouvre le 12 septembre sa première galerie dédiée à la photographie
Cette galerie, installée au sein même de la célèbre agence de presse au 9 place de la Bourse, présentera des expositions gratuites trois fois par an, avec pour ambition d’offrir au public des évènements de qualité muséale.
Du 12 au 9 novembre il y sera consacrée pour cette première exposition inédite, "la libération de Paris" qui fête cette année.son 80e anniversaire avec " Paris 1944, une semaine en août " :L’AFP propose un dialogue entre les photographies des professionnels de l’Agence, tirées de son fonds d’archives exceptionnel, et des images amateurs prises par des Parisiens lors de la libération de la capitale, issues de la collection Fournier-Eymard.
Deux approches qui se conjuguent pour « archiver le réel » avec une valeur émotionnelle intense, « permettant au spectateur de s’approprier l’histoire », souligne l’historien de la photographie Gilles Mora qui signe la préface du catalogue de l’exposition.
La libération de Paris a été l’un des évènements de la Seconde guerre mondiale les mieux couverts en images.
Les professionnels, correspondants de guerre ou photographes d’agence, se sont engagés nombreux dans la documentation des derniers combats au cœur de la capitale. Parmi eux, plusieurs ont travaillé dès les tout premiers jours avec l’AFP (l’ancienne agence Havas, mise sous tutelle allemande en 1940, est reprise par les insurgés le 20 août 1944 et rebaptisée Agence Française de Presse). Et se sont rassemblés autour d’Henri Membré qui, brassard FFI au bras, a coordonné autant que possible les reportages de ses collègues.
Après la Libération, il mettra en place le service photographique de l’AFP. Parallèlement, des Parisiens sortent leurs appareils à soufflets, rangés dans les tiroirs depuis l’ordonnance allemande du 16 septembre 1940 interdisant de prendre des photos en extérieur. Et ceux à qui il reste de la pellicule vont braver les dangers et les tireurs de toits. (Reprise communiqué de Presse HR)
8 septembre 2024Le Visa d'or News décerné au photographe palestinien de l'AFP Mahmud Hams
Le Visa d’or News, une des plus prestigieuses récompenses pour les photojournalistes du monde entier, soutenu par l’Association Visa pour l’image - Perpignan, a récompensé́ samedi soir le photojournaliste palestinien de l’AFP Mahmud Hams pour son travail à Gaza.
Sous les bombes, avec la mort omniprésente et la peur d'être pris pour cible, Mahmud Hams, qui travaille pour l’AFP depuis 21 ans dans le territoire palestinien, n’a jamais cessé de continuer à documenter la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre« J’ai passé mon enfance à Gaza, et en 23 ans de photojournalisme, j’y ai vécu toutes les guerres, tous les conflits.
Mais cette guerre est différente des autres, sans équivalent depuis le premier jour, témoigne le journaliste palestinien. Avec mes collègues, nous avons dû faire face à une situation extrêmement compliquée, sans aucune ligne rouge ni protection pour quiconque. Il y a eu des attaques visant les bureaux des journalistes, pourtant censés être épargnés en temps de guerre. » « De nombreux journalistes ont été tués, d’autres blessés. J'ai également perdu beaucoup d'amis et des êtres chers. Nous avons lutté pour assurer la sécurité de nos familles, insiste-t-il. Mais malgré le danger, permanent, j'ai continué à couvrir ce conflit car c'est ma mission. Celle que j’ai choisie en embrassant la profession de journaliste. »
« J'ai gardé mon sang-froid, pour ma famille, et pour accomplir ma mission jusqu'au dernier moment », continue Mahmud Hams qui a quitté Gaza avec sa famille en février, concluant : « J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin. »
Le photojournaliste Mahmud Hams, 44 ans, est diplômé de l’université islamique de Gaza en journalisme et information.
Il rejoint l’AFP en 2003 et couvre depuis l’actualité quotidienne dans la bande de Gaza. Il a aussi effectué des reportages en Libye et en Égypte. - Mahmud Hams a quitté Rafah en février 2024 avec sa famille. Il travaille depuis pour l’AFP au Qatar
( Infos et photo reprises du communiqué de Presse AFP- (HR)t les tireurs de toits. (Communiqué de Presse afp.com ) (HR)
20 août 2044 .. il y a 80 ans, le 20 août 1944, un petit groupe de résistants français investit un organe de propagande du gouvernement de Vichy, allié des nazis, et donne naissance à l'AFP, cinq jours avant la libération de Paris
C'est un dimanche. Les huit conspirateurs se sont donné rendez-vous à 7H00 du matin dans le coeur de Paris, au 13, place de la Bourse, devant l'immeuble décrépi de l'ancienne Agence Havas, qui abrite l'Office français d'information (OFI) depuis quatre ans et le début de l'occupation nazie
Cet OFI "était devenu une agence de la propagande allemande", rappellera plus tard Gilles Martinet, un des huit.
Le groupe dont il fait partie est surtout formé d'anciens rédacteurs d'Havas: Claude Martial-Bourgeon, Pierre Courtade, Max Olivier, Jean Lagrange, Vincent Latève, Basile Tesselin, auxquels s'est joint Claude Roussel, frais émoulu de l'Ecole normale supérieure (ENS), prestigieuse institution universitaire en France (HR)
Aout 2024 - Fleur Laurent nommée Directrice Générale de FACTSTORY
Fleur Laurent, 35 ans, a occupé différents postes au business développement et au marketing au sein de l’AFP, avant de rejoindre FACTSTORY dont elle était devenue directrice générale adjointe en janvier 2022.
« La promotion de Fleur Laurent à la tête de FACTSTORY montre à tous qu’il est possible d’entrer à l’AFP comme apprentie puis d’y progresser jusqu’à des postes de direction générale, et ce sans attendre des décennies » a déclaré Fabrice Fries, PDG de l’AFP. (Communiqué AFP.COM)
Pour rappel ...; FACTSTORY (anciennement AFP-Services), est une société de droit privé, filiale à 100% de l’AFP, spécialisée dans la production de contenus audiovisuels, online et éditoriaux, qui accompagne les entreprises et institutions du monde entier depuis 2011.
Grâce à son réseau international, Facstory couvre les quatre coins du monde pour produire des contenus créatifs engageants avec un délai d'exécution rapide, une connaissance locale inégalée et une faible empreinte environnementale. Les équipes de FACTSTORY sont opérées indépendamment de la rédaction de l’AFP. (HR)
21 juillet - Les journalistes de l'AFP Christina Assi et Dylan Collins, blessés au Liban, portent la flamme olympique
La photographe de l'AFP Christina Assi, grièvement blessée en reportage en octobre 2023 au Liban, a porté le dimanche 21 juillet la flamme olympique à Vincennes (Val-de-Marne), accompagnée du journaliste vidéo Dylan Collins, en hommage "à tous les journalistes, à nos collègues et amis tués cette année", a-t-elle expliqué.
"C'est incroyable et cela réchauffe le coeur de voir tous ces gens applaudir après que nous avons survécu à une attaque ciblée en tant que journalistes", a confié la jeune photojournaliste libanaise en fauteuil roulant, après avoir parcouru, elle et son collègue américain Dylan Collins, les 200 mètres avec la flamme qu'ils avaient à faire dans les rues de Vincennes.
J'espère que ce que nous avons fait aujourd'hui rend hommage à tous les journalistes, à nos collègues et amis qui ont été tués cette année", a-t-elle ajouté. J'aurais aimé qu'Issam (Abdallah, journaliste de Reuters tué dans l'attaque, NDLR), et tous les collègues que nous avons perdus soient présents aujourd'hui pour voir cela. Et j'aurais aimé qu'il n'ait pas fallu une telle attaque pour participer et représenter les journalistes", a-t-elle dit, les larmes aux yeux. Une cinquantaine de journalistes de l'AFP étaient présents dimanche pour les encourager, les acclamant à leur passage.
Christina Assi, 29 ans, a été victime d'un tir d'obus le 13 octobre 2023, alors qu’elle couvrait, avec six autres collègues, des affrontements transfrontaliers entre l'armée israélienne et des groupes armés dans le sud du Liban.
L'obus, tiré par un char israélien selon une enquête approfondie de l'AFP, a tué le journaliste de Reuters et a blessé les six autres journalistes présents, dont Christina, qui a depuis subi une amputation de la jambe droite..
Dylan Collins, 36 ans, a également été blessé ce jour-là. Il avait déjà été blessé peu auparavant dans le conflit en Ukraine.
La prochaine étape pour Christina: "Me concentrer sur ma rééducation, pour me tenir debout à nouveau: c'est comme cela que j'obtiendrai justice".
"C'était extrêmement émouvant de voir Christina et Dylan porter la flamme. Leur courage face à une adversité inimaginable est une expression éloquent
de l'esprit olympique. Tout le monde à l'AFP est très fier" d'eux, a déclaré le directeur de l'information de l'AFP Phil Chetwynd.
(Info afp.com / (HR)) Photo AFP Dimitar DILKOFF: La photographe Christina Assi portant la flamme olympique et le journaliste vidéo Dylan Collins à Vincennes, le 21 juillet 2024 (HR)
28 juin 2024 - L’AFP lance des certificats de niveau pour sa formation en ligne de lutte contre la désinformation
Lors de la conférence de fact-checking « GlobalFact 11 » à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, le 26 juin, l’AFP a annoncé le lancement de certificats de niveau pour sa plateforme de formation en ligne de lutte contre la désinformation.
Les nouveaux certificats correspondent à trois niveaux de formation : débutant, intermédiaire et avancé. D’une durée moyenne d’une heure, chaque module traite de différents thèmes : la recherche en ligne, la vérification des images et des vidéos, l'archivage, ainsi que la lutte contre la désinformation en période électorale, ou encore la santé et le climat. En réponse aux demandes des utilisateurs souhaitant améliorer leurs techniques de recherche et de vérification sur internet, l'AFP a également lancé un nouveau module d'exercices pour le niveau débutant. Ce 15e module en ligne est développé par l'équipe d'investigation numérique primée de l'AFP. Cette équipe est la plus importante au monde avec plus de 150 journalistes travaillant en 26 langues.
Depuis 2022, plus de 20 000 journalistes et étudiants en journalisme se sont inscrits sur la plateforme en libre accès, avec un taux de satisfaction global de 4,35 sur 5. Le programme a été développé avec le soutien de Google News Initiative. Il est disponible en anglais, français, portugais et espagnol.
Les cours ont été adoptés par des écoles de journalisme à travers le monde, y compris Sciences Po Paris et le CFJ (Centre de Formation des Journalistes) en France, le Journalism and Media Studies Centre (HKU) à Hong Kong, la PUC-SP à São Paulo, au Brésil, et l’Universidad Iberoamericana à Mexico. La plateforme de cours en ligne a été distinguée aux Webby Awards 2024.
Le programme de formations de l’AFP inclut également des tutoriels et des vidéos d'étude de cas qui ont remporté le prix du meilleur projet de fact-checking aux WAN-IFRA Digital Media Awards Worldwide 2024, et la troisième place dans la catégorie du meilleur nouveau produit ou fonctionnalité vidéo aux INMA Global Media Awards 2024 (Communiqué de presse AFP) (HR)
Vendredi 7 juin 2024 - Fin d’une grève de vingt-quatre heures à l’AFP, après des avancées, selon les syndicats
La production de l'AFP a été très fortement perturbée par la grève à l'appel de l'intersyndicale.Cette grève de 24 heures lancée jeudi à l'AFP a pris fin vendredi matin, après des garanties obtenues selon les syndicats face aux craintes d'une possible réforme du statut des journalistes travaillant dans ses bureaux hors de France. . L'actualité française n'a pas été couverte jeudi, notamment les cérémonies marquant les 80 ans du Débarquement et l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 et France 2, suivie en soirée par 7,6 millions de téléspectateurs.
Lors d'une réunion vendredi matin précédant la suspension de la grève, la direction de l'agence, présidée par Fabrice Fries, s'est engagée à maintenir durant un an les quelque 150 postes d'expatriés sous contrat français. Elle a aussi prévu d'associer les organisations syndicales aux discussions sur les évolutions du réseau international de l'AFP, ont rapporté les représentants des salariés lors d'une assemblée générale.
Le maintien des postes «siège» en question
Les journalistes AFP basés hors de France sont régis par deux principaux types de statut. D'une part, le statut dit «siège», contrat de droit français qui s'accompagne d'avantages (frais de logement, de scolarité pour les enfants). Son titulaire est soumis à la mobilité en vigueur à l'AFP et ne peut rester plus de quelques années au même poste. D'autre part, le statut dit «local», aligné sur le régime social du pays où le journaliste est basé, et non-soumis à la mobilité. Une première rencontre avec la direction, lundi, avait fait craindre aux syndicats une diminution du nombre de postes «siège».
Après l'assemblée générale, la direction a assuré avoir «entendu les inquiétudes exprimées», et a réitéré «son engagement en faveur d'un réseau international fort dans tous les métiers». «Modifier ou réduire le nombre de statuts siège, ce n'est pas forcément réduire la mobilité», a déclaré lors de l'AG Philippe Onillon, directeur adjoint de l'Information de l'AFP chargé de la mobilité. Il a souligné «la complexité» de ce dossier à l'Agence, où coexistent de nombreuses nationalités et métiers.
Le mouvement de protestation avait été déclenché par le cas d'un poste récemment pourvu au bureau de Bruxelles en passant de statut «siège» à «local» au moment de la nomination. La direction a promis vendredi de réexaminer le statut de la personne concernée. «Ce poste a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase» après l'absence de hausse des salaires et plusieurs réorganisations internes, a souligné lors de l'AG David Courbet, élu CGT. (Information AFP avec le Figaro et le Monde - Photo d'archives d'une salle des opérateurs télétypes des années 1950) (HR)
Avril 2024 - Le Conseil d’administration de l'AFP du jeudi 25 avril 2024 s’est ouvert par un point éditorial du directeur de l’Information Phil Chetwynd : « Il y a eu plus de 400 jours de missions pour les envoyés spéciaux de l'AFP au Proche Orient ». Il a souligné le bilan effroyable de cette guerre concernant les journalistes. « Une centaine de journaliste ont été tués à gaza », a-t’il dit. Le comité de protection des journalistes examine « 10 cas qui semblent être des assassinats ciblés ».
L'AFP a rejoint un consortium comprenant le Guardian et le Washington Post pour examiner les attaques contre les médias à Gaza, y compris le bombardement de son bureau. Les familles des collaborateurs AFP de Gaza et certains journalistes ont été évacués « après six mois d'horreur » Christina Assi, JRI à Beyrouth, très grièvement blessée en octobre au Sud Liban, a quitté l'hôpital après cinq mois d'hospitalisation. Elle suivra une rééducation à Paris.
Christina portera la flamme olympique fin juillet près de Paris, a annoncé la direction. Phil Chetwynd a présenté au CA une nouvelle organisation de la région Mena avec, à partir du mois de septembre, une direction basée à Paris. Il a insisté sur la «complexité de trouver des gens de qualité qui veulent aller à Chypre . « Nous allons étudier la meilleure organisation pour la région. On est au début du processus » qui devrait durer « six mois », a-t-il dit. (HR)
Les dernières News de l'AFP ... et du "Club" des Agences de presse - ANNEE 2023.
Novembre 2023 - Anne Guérin nommée Directrice Générale de l’AFP
Anne Guérin succèdera début janvier 2024 à Dalila Zein, qui occupait ce poste depuis 2018 et qui aura pendant son mandat largement contribué au redressement des comptes de l’Agence France-Presse.
La prochaine DG de l’Agence France-Presse a effectué l’essentiel de sa carrière au service du développement des entreprises françaises, au sein du groupe Bpifrance dont elle était jusqu’en juillet dernier directrice exécutive.Anne Guérin, 55 ans, diplômée de l’ESCP, a mis en œuvre avec succès le mandat de la Banque publique d’investissement, qui consiste à réindustrialiser la France par l’innovation, à favoriser la création d’entreprises et à aider ces dernières dans la conquête de marchés à l’international. Elle a en particulier élaboré et mis en œuvre depuis 2019 le plan climat de pifrance, visant à encourager la transition énergétique des PME et des ETI et à contribuer au développement des énergies vertes.
« Avec son expérience tant financière qu’opérationnelle, sa connaissance fine du monde de l’entreprise et son engagement en faveur de l’intérêt général, Anne a toutes les qualités pour poursuivre et amplifier le travail de redressement et de développement de l’Agence accompli ces dernières années », s’est félicité le PDG de l’AFP Fabrice Fries. (Communiqué de Presse AFP)
14 juillet 2023 - Le journaliste de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine en mai, est décoré à titre posthume, Chevalier de la Légion d'honneur dans la promotion civile de la Légion d’honneur publiée au Journal officiel du vendredi 14 juillet.
"Nous sommes émus et touchés par cette distinction pour Arman", a déclaré le directeur de l'information de l'AFP Phil Chetwynd.
Cette décoration posthume "honore son superbe journalisme et aide à garder sa mémoire vivante", a-t-il ajouté..
9 avril 2023 - Décès du journaliste AFP Arman Soldin en Ukraine
Le
journaliste de l’AFP Arman Soldin a été tué lors d’une attaque de
roquettes mardi après-midi dans l’Est de l’Ukraine. « L’Agence dans son
ensemble est effondrée », a réagi le PDG de l’AFP Fabrice Fries.
«
Sa mort est un terrible rappel des risques et dangers auxquels sont
confrontés les journalistes au quotidien en couvrant le conflit en
Ukraine », a ajouté M. Fries.
Phil
Chetwynd, directeur de l’Information de l’AFP, a salué la mémoire d’un
journaliste « courageux, créatif et tenace». « Le travail brillant
d’Arman résumait tout ce qui nous rend fier du journalisme de l’AFP en
Ukraine », a-t-il ajouté.
Arman
Soldin était en compagnie de quatre collègues qui sont tous indemnes.
Ils étaient avec des militaires ukrainiens lorsqu’ils ont été pris sous
la salve de roquettes dans les environs de Tchassiv Iar, une localité
ukrainienne à proximité de Bakhmout.
Journaliste
reporter d’images expérimenté précédemment en poste à Londres, Arman
Soldin, 32 ans, était le coordinateur vidéo de l’AFP en Ukraine depuis
septembre 2022 et il se rendait très régulièrement sur le front. Il
faisait partie de l’équipe AFP qui avait couvert les tout premiers
jours de l’invasion russe.
«
Arman était enthousiaste, énergique, courageux. C’était un vrai
reporter de terrain, toujours prêt à partir y compris dans les zones
les plus difficiles », a dit la directrice Europe de l’AFP, Christine
Buhagiar.
«
Nos pensées vont ce soir à la famille et aux amis d’Arman, et à tous
nos collègues sur le terrain en Ukraine », a encore déclaré Phil
Chetwynd.
20 avril 2023 – AFP résultats 2022 : croissance de 5% des revenus commerciaux, tensions nouvelles sur les coûts
Au
cours de sa réunion du 20 avril 2023, le Conseil d’administration de
l’AFP a approuvé les comptes de l’exercice 2022, qui confirment la
poursuite du redressement financier de l’Agence.
Les
recettes com merciales de l’Agence ont atteint 208,6 M€, en progression
de +5,3 % (+10,4 M€) par rapport à 2021, à taux de change comparables.
Pour la première fois dans l’histoire de l’Agence, le seuil des 200 M€
de recettes commerciales a été dépassé. L’activité a été portée par les
trois axes de développement stratégiques de l’Agence : la vidéo,
l’investigation numérique, l’activité pour les entreprises et les
institutions.
Le
produit enregistré au titre de la compensation par l’Etat du coût net
des missions d’intérêt général s’est élevé, conformément au contrat
d’objectifs et de moyens, à 113,3 M€ (-3,3% par rapport à 2021). Au
total, le chiffre d’affaires s’est donc établi à 321,9 M€, en
progression de 2,1% par rapport à 2021 à taux de change comparables.
Les
charges d’exploitation ont pour leur part augmenté de 3,9% (+11,3 M€)
par rapport à 2021, à taux de change comparables, pour s’établir à
302,6 M€. Cette augmentation est liée à la reprise des déplacements
postpandémie, au coût de la couverture de la guerre en Ukraine et bien
sûr aux effets de l’inflation mondiale.
Le
résultat d’exploitation s’est établi à 4,8 M€, en recul de 35% (-2,4
M€) par rapport à celui de l’an dernier à taux de change comparables.
Le résultat net, de 1,2 M€, est positif pour la quatrième année
consécutive mais en net retrait (-7,6 M€ à taux de change comparables)
par rapport au niveau historique de l’an dernier qui était marqué par
des effets non récurrents.
Le
désendettement se poursuit au rythme prévu : la dette long terme
s’élevait à 50,2 M€ début 2017, elle est de 32,8 M€ fin 2022 et sera
éteinte en 2028.
L’année
2023, qui sera la dernière au titre du contrat d’objectifs et de moyens
2019 – 2023, s’annonce plus difficile, particulièrement en raison
de l’inflation mondiale élevée et de la crise traversée par les acteurs
de la tech, devenus des clients importants de l’Agence. Cela ne devrait
pas empêcher les objectifs du COM d’être atteints, voire souvent
dépassés. (Info reprise de afp;com./communiqué de presse) ;
10 mars 2023 - Repris du fil "l'Agence" nous apprenons le décès d’Amer Ouali, au terme d’une maladie dont il souffrait depuis plusieurs mois.
Il est parti « serein, après avoir lutté avec pugnacité jusqu’au bout, fidèle à son fort caractère », selon son frère aîné Omar.
A
l’Agence, même ceux qui l’ont peu connu se souviennent de sa grande
gentillesse et de son immense culture. Amer avait 61 ans, et sa
carrière à l’Agence, entamée en 1991, avait été particulièrement variée
: journaliste à Alger pendant onze ans, au temps des « années de
plomb », puis à Rennes, au bureau de Paris, adjoint au service des
Informations générales, directeur du bureau d’Alger, adjoint à la
cheffe du service Social, puis journaliste au desk Grande nuit et enfin
à la Documentation.
Il était également l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’Algérie, dont le dernier, « Du Verbe au fusil, la Terreur sainte », était paru l’an dernier.
Si vous avez connu Amer et souhaitez lui rendre hommage, merci d’adresser vos témoignages dès à présent à dirinfo-mobile@afp.com
Les dernières News de l'AFP ... et du "Club" des Agences de presse - ANNEE 2022. retour sur l'année en cours
2 novembre 2012 - Fabrice Fries, PDG de l'AFP depuis 2018, a été reconduit dans ses fonctions pour un deuxième mandat de cinq ans, jeudi par le conseil d'administration de l'agence de presse mondiale. Le
nouveau mandat de Fabrice Fries prendra effet à l'expiration du mandat
actuel, soit le 15 avril 2023", a précisé la direction de l'Agence
France-Presse dans un communiqué.
Composé
de 18 membres (dont trois représentants de l'Etat et trois du
personnel) en plus du PDG, le conseil d'administration a choisi de
renouveler le mandat de M. Fries plutôt que d'ouvrir la compétition à
plusieurs candidatures, comme il en avait la possibilité.Il a réélu M.
Fries "à une large majorité" après l'avoir auditionné sur son "projet
stratégique", qui "servira de base à la négociation avec l'Etat du
futur contrat d'objectifs et de moyens" pour la période 2024-28, selon
la direction de l'AFP.
Ce
projet est "articulé autour de trois nouveaux axes stratégiques visant
à consolider le leadership de l'Agence en matière de lutte contre la
désinformation, à faire d'elle l'agence préférée des médias partout
dans le monde par des progrès dans la couverture éditoriale et les
services offerts, enfin à accélérer la diversification de sa base
clients hors médias", a ajouté la direction.
Âgé
de 62 ans et auparavant passé par Publicis, Fabrice Fries avait été élu
en avril 2018 pour un premier mandat après le retrait surprise du PDG
sortant, Emmanuel Hoog. Candidat à sa succession et en poste depuis
2010, M. Hoog avait jeté l'éponge après avoir appris que l'Etat lui
retirait son soutien.
En avril, l'AFP avait annoncé que ses recettes commerciales avaient progressé de 4,1% en 2021 par rapport à 2020.
Le
résultat net a atteint un niveau "historique" de 10,6 millions, contre
5,3 millions d'euros en 2020, et 0,4 million en 2019, année où l'AFP
renouait avec les bénéfices pour la première fois depuis 2013.
Le
plan d'économies lancé il y a trois ans, qui inclut des départs
volontaires, a lui généré 11 millions d'euros en 2021, l'objectif total
fixé d'ici à 2023 ayant été atteint à 80%
23 octobre 2022 Entre actualité et art, l'AFP met aux enchères 200 photos et trois NFT
.Des
canons de la guerre de 1870, la Libération, le coup de boule de Zidane,
Notre-Dame en feu... L'AFP met aux enchères 200 photos tirées de ses
archives, ainsi que trois NFT pour la première fois de sa de sa longue histoire
La vente aura lieu le 5 novembre, au terme d'une exposition baptisée "De l'argentique à l'iconique"
qui s'ouvrira mercredi dans une galerie parisienne, Ellia Art Gallery.
Les enchères se dérouleront sur place et en ligne (drouot.com)
C'est la deuxième année que l'Agence France-Presse propose ses photos aux enchères. L'an passé, (revoir l'information)
la vente avait totalisé 297.000 euros, dont 15.600 pour son plus gros
succès, une photo de Serge Gainsbourg brûlant un billet de 500 francs
en 1984.
"Cette vente nous plonge dans la poésie de la photo d'actualité", a estimé Marielle Eudes, directrice des projets spéciaux photo à l'AFP, citée dans un communiqué de l'Agence.
Cadrages,
jeux de lumière, noir et blanc somptueux, couleurs qui claquent: ces
clichés issus du riche patrimoine de l'AFP sont au croisement de
l'actualité et de l'art, avec pour beaucoup une valeur historique.
C'est
par exemple le docteur Petiot, tueur en série, photographié à son
procès en 1946 à côté des dizaines de valises de ses victimes. Ce sont
aussi les peintres Picasso et Matisse saisis dans leur atelier, ou le
reflet de l'écrivaine Colette dans son miroir, devant sa collection de
boules de verre.
Plus
près de nous, c'est le sprinter jamaïcain Usain Bolt qui gagne une
course alors qu'un éclair illumine le ciel, ou les partisans de Donald
Trump qui envahissent le Capitole à Washington.
Les
photos récentes sont peu nombreuses: l'essentiel date d'avant les
années 1960, et la plus ancienne de 1871. Les estimations vont de
300-400 euros à 800-1.200 euros.
En
plus de ces tirages en exemplaire unique, l'AFP met en vente trois NFT
(clichés numériques authentifiés par un certificat réputé
infalsifiable) : l'image du politicien américain Bernie Sanders avec
ses moufles (objet d'innombrables détournements sur les réseaux
sociaux), celle de Gainsbourg brûlant son billet et la première dépêche
diffusée par l'Agence, le 20 août 1944 à la Libération.L'ensemble des fonds récoltés ira à la sauvegarde et à la restauration du fonds photographique de l'Agence", a indiqué l'AFP.
Toutes ces images figurent par ailleurs dans un livre publié par les éditions Fisheye, "AFP: une épopée photo". (AFP Com)
18 février 2022 - Les Dépêches de l'AFP disponibles sur le terminal Blomberg
Les informations de l’AFP - dépêches, alertes, exclusivités et enquêtes long format (dépêches, alertes, exclusivités et enquêtes long format) sont désormais disponibles sur le Terminal Bloomberg, a annoncé l’agence.
«
Cet accord est une nouvelle reconnaissance appuyée de la qualité du
travail accompli par les journalistes de l’AFP aux
quatre coins de la planète », a déclaré le directeur de
l’Information de l’AFP Phil Chetwynd.
«
Nous portons la plus grande attention à enrichir en
permanence le Terminal Bloomberg de nouvelles sources
d’informations internationales comme l’AFP », a commenté Ted Merz,
responsable-en-chef des contenus d’actualité chez Bloomberg.
«
En fournissant à nos clients une actualité en temps réel à travers nos
agrégations de flux, nous leur apportons des éléments
d’information clé à l’appui de leurs stratégies ».
11 février 2022 - Media Services (filiale de l'AFP), collaborera au fil d'actualité de Facebook en France
Media
Services sera chargée de sélectionner les contenus journalistiques qui
figureront sur le fil d'actualité que doit prochainement lancer
Facebook en France, a indiqué jeudi la direction de l'AFP. "Meta
(le groupe américain propriétaire du réseau social Facebook, ndlr) a
choisi cette filiale de l'AFP, pour assurer la curation du futur projet
Facebook News", a indiqué l'AFP, confirmant une information du média La Lettre A.
Sollicité par l'AFP, Meta a de son côté confirmé que la filiale de l'AFP "avait été désignée comme partenaire de curation", mais n'a pas dévoilé les détails du lancement de Facebook News.
Dans
le jargon du numérique, la curation de contenu est l'activité qui
consiste à trier et sélectionner des contenus présents sur internet
afin d'alimenter un site.
"Media Services est une agence de presse, filiale de Factstory, société de production elle-même filiale de l'AFP", a précisé la direction de l'AFP, en soulignant que Media Services employait "des journalistes titulaires de la carte de presse".
Facebook
avait annoncé en octobre dernier avoir signé un accord-cadre avec
l'Alliance pour la presse d'information générale (Apig), qui prévoit de
rémunérer pendant deux ans les éditeurs français de presse quotidienne
pour l'utilisation de leurs contenus.
Cet
accord prévoit une participation de ces éditeurs à Facebook News. Ce
service permettant aux utilisateurs de Facebook d'accéder à de
l'information a déjà été lancé aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, puis en
Allemagne en mai. Initialement, l'arrivée de Facebook News en France
était attendue pour janvier 2022.
Par
ailleurs, Meta rémunère plus de 80 médias dans le monde, dont l'AFP, au
titre d'un programme de vérification des contenus développé par
Facebook, régulièrement accusé d'être un canal de propagation de
fausses informations.
Le
contrat signé dans le cadre de Facebook News est toutefois distinct de
cet accord sur le programme de vérification, a indiqué la direction de
l'AFP.
"Meta
a fait, comme en Allemagne avec DPA (Deutsche Presse-Agentur), le choix
de se tourner vers l'agence référente sur le marché national", a-t-on commenté de même source.
"Comme il s'agit d'une prestation à la demande, c'est naturellement Media Services qui a été sollicitée" et non l'AFP elle-même, a poursuivi la direction de l'AFP, en soulignant que cette filiale assurait "depuis plusieurs années l'animation éditoriale de sites comme ceux d'Orange ou de Boursorama". (Communiqué AFP)
8 février 2022 - Vincent Amalvy nommé directeur des Grands Evénements sportifs de l’AFP
L’AFP,
pour renforcer son activité liée aux grands événements sportifs
internationaux et auprès des grands acteurs du sport, nomme Vincent
Amalvy directeur des Grands Evénements.
Le
rôle de Vincent Amalvy sera de valoriser la production globale de
contenus sportifs associés à ces grands événements sportifs :
Il
sera prioritairement de gérer les moyens permettant de garantir une
couverture optimale par l’AFP de ces grands événements ;Il sera aussi
de développer la production par la filiale Factstory de contenus sur
mesure à destination des institutions sportives et des entreprises ;
Il
sera enfin de faire des grands événements sportifs un terrain
d’innovation technologique, commerciale et éditoriale adaptée au monde
du sport.
Les
grands événements représentent une activité majeure de l’AFP, avec
actuellement la couverture des JO de Pékin qui succèdent à quelques
mois d’intervalle à ceux de Tokyo et avec en point de mire la Coupe du
Monde de football en novembre 2022. Ce sont chaque année plusieurs
centaines de journalistes multi-métiers en mission sur place, soutenus
par des équipes techniques et éditoriales à travers le monde, qui sont
mobilisés pour en assurer la couverture. Cette nomination reflète
l’importance que l’AFP prête à ces vitrines de tous les savoir-faire de
l’Agence.
Après
des débuts à Sud-Ouest, Vincent est entré à l’AFP comme reporter
photographe à Bordeaux en 1990. Il a ensuite rejoint l’équipe des
reporters photographes parisiens en 1992.
Nommé
à Jérusalem à l’automne 1995, il y reste quelques mois avant de devenir
chef du reportage photo France en 1997, puis rédacteur en chef à la
photo en 2000. Il devient ensuite successivement rédacteur en chef de
la région France-Europe-Afrique en 2003, rédacteur en chef central
photo en 2005, puis responsable photo régional pour les Amériques basé
à Washington en 2006. En 2011, il est nommé chef du service des sports
de l’AFP.
Vincent
Amalvy était depuis 2016 responsable photo pour l’Asie, basé à
Hong-Kong, où il était également en charge de l’organisation des grands
événements sportifs pour l’AFP. Vincent Amalvy est licencié en droit.
(Information :https://www.afp.com/fr/lagence/communiques-de-presse)
Janvier 2022 -
La première équipe technique de l’AFP est arrivée à Pékin le 11 janvier
pour préparer la logistique de la couverture des Jeux olympiques, du 4 au 20 février. Sans eux, les dépêches, photos et vidéos des JO n'arriveraient jamais à nos abonnés.
Mais pour se lancer dans les préparatifs, Karim Menasria, François-Xavier Marit et Antonin Thuillier ont
du surmonter l'épreuve N°1, indispensable pour tous ceux qui
participeront aux Jeux: obtenir le sésame pour accéder à la
draconienne bulle sanitaire mise en place par les autorités chinoises.
Une épreuve qui a commencé en France.
16 janvier 2022 - Une
équipe de l'AFP a été menacée de mort et agressée et un des agents de
sécurité la protégeant blessé à la tête samedi 16 janvier à Paris, lors
d'un rassemblement anti-pass vaccinal organisé par le mouvement Les
Patriotes
L'équipe, composée de deux journalistes reporter d'images (JRI),
était accompagnée de deux agents de sécurité afin de couvrir le
rassemblement au départ de la place du Trocadéro, dans l'ouest de Paris.
Après
de premières prises de vues réalisées sans encombre, la situation s'est
tendue après le départ du cortège au niveau du Palais de Tokyo, lorsque
environ 150 individus, identifiés comme étant d'extrême droite par les
journalistes, sont arrivés près de l'équipe.
Un
individu cagoulé avec un mégaphone a déclaré: "C'est l'AFP, niquez-les
ces fils de pute", relate la journaliste agressée. A cet appel, au
moins une cinquantaine de personnes s'est dirigée vers la vidéaste pour
en découdre avec elle. Les agents de protection se sont interposés,
permettant aux deux JRI de prendre la fuite.
Les
agents de sécurité ont ensuite été frappés, notamment à coups de
matraque, alors qu'ils protégeaient la vidéaste, rattrapée par une
vingtaine de manifestants. Les gardes et les journalistes rapportent
avoir été menacés de mort avant que l'un des agents de sécurité ne
reçoive une bouteille sur la tête, lui ouvrant le cuir chevelu.Ces
derniers et les deux journalistes ont finalement réussi à s'abriter
derrière un cordon de gendarmerie mobile et ont cessé de couvrir le
rassemblement.
"En
six ans de manifestations, c'est la première fois que je vis une
violence pareille", a témoigné la journaliste, choquée, notamment par
les menaces de mort. "L'homme cagoulé à l'origine du mouvement m'a
saisie en me disant +Je vais te tuer, regarde-moi bien, je vais te
tuer+", raconte-t-elle. Si elle était tombée, elle aurait été rouée de
coups", ajoute son collègue vidéaste.
"L'AFP
proteste vigoureusement contre cette agression intolérable et la
volonté de certains d’empêcher ses journalistes de faire leur travail",
a déclaré Phil Chetwynd, directeur de l'information de l'AFP, qui
étudie "la possibilité d’engager des poursuites contre de tels actes
inadmissibles".
Il
s'agit de la deuxième agression dont est la cible une équipe de l'AFP
couvrant des manifestations contre le pass sanitaire. En juillet 2021,
deux JRI avaient reçu crachats et injures lors d'une autre manifestation
(reprise information AFP sur Google News).
12/01/2022 - Sciences Po, l’AFP, le CLEMI et XWiki s’unissent pour lancer une plateforme destinée au public contre la désinformation
Un collectif de chercheurs, journalistes et spécialistes de l'éducation aux médias ont annoncé la naissance de «De Facto»,
plateforme de lutte contre la désinformation et déclinaison française
d'un projet lancé à l'échelle européenne. Cette initiative, portée
par Sciences Po, l'AFP, le Clemi (Centre de liaison de l'enseignement
et des médias d'information) et la plateforme collaborative XWiki, est
née d'un appel à projets lancé par la Commission européenne. Objectif ?
Soutenir la création de huit projets nationaux mêlant les expertises
d'universitaires, de professionnels de l'éducation aux médias et
journalistes pour contrer les fausses informations sur 15 pays.
«De facto», tout
comme ses voisins européens, est «indépendant des institutions, du
gouvernement et des initiatives que le gouvernement pourrait prendre
sur la désinformation», a souligné Dominique Cardon,
directeur du Medialab de Sciences-Po, lors d'une conférence de
presse.«Liberté académique» et «principe d'indépendance des rédactions
journalistiques» animent la plateforme dont le lancement est «la
première pierre d'un ensemble d'actions qui vont se déployer dans les
années à venir», a-t-il ajouté.
«L'AFP
va coordonner la publication de factchecks qui viennent non seulement
de sa rédaction mais aussi d'autres rédactions», telles que Libération,
Radio France, 20 Minutes et Les surligneurs, premiers partenaires de
cette initiative, a expliqué Christine Buhagiar, directrice Europe de l'AFP.
«Il peut y avoir d'autres partenaires qui nous rejoignent dans le
courant de l'année, la porte restera toujours ouverte à d'autres
factcheckers», a-t-elle poursuivi.
Seront
également disponibles sur le site des contenus pédagogiques, expliquant
comment l'information peut être falsifiée et vérifiée. Enseignants et
médias pourront aussi y trouver des outils plus spécialisés et l'accès
à des logiciels libres.
La
plateforme sera le point de lancement et de publication «d'un ensemble
de recherches portant sur les circuits de la désinformation», sur ses
effets dans la manière de s'informer ou sur les enjeux de régulation
des plateformes numériques, est-il précisé dans un communiqué.
Les
autres projets européens «sont sur le point de se lancer», a indiqué
Christine Buhagiar. Des pays encore non couverts par l'initiative
européenne font actuellement l'objet d'un appel d'offres mais d'ici à
la fin de l'année, «il va vraiment y avoir une couverture européenne
totale par des hubs contre la désinformation», a garanti la
journaliste. (Avec AFP PUBLIÉ DANS LA NEWSLETTER N°2611
. 10/01/2022 - L’AFP RÉORGANISE SA RÉDACTION À PARIS PAR PÔLES THÉMATIQUES.
Cette
réforme vise à moderniser les structures de l’Agence pour mieux coller
à sa stratégie éditoriale et renforcer la couverture des thématiques
prioritaires, au premier rang desquelles l’avenir de la planète et le
monde numérique.
Le
pôle Planète regroupe une vingtaine de journalistes en texte et en
images, francophones et anglophones, spécialistes du climat et de
l’environnement, de l’énergie, de l’industrie, des transports et de
l’agriculture. Ce pôle basé à Paris est en contact permanent avec
l’ensemble du réseau de l’Agence, à l’étranger et en France, afin de
couvrir ces sujets au plus près du terrain, de proposer des dossiers
réguliers, de revoir la façon de couvrir l’économie, de former les
journalistes du réseau, de mettre en valeur la production de l’Agence
France-Presse.
L’ambition
est la même pour la couverture du monde numérique, de ses évolutions
rapides et de ses impacts profonds sur la vie des gens sur tous les
continents. Le pôle Numérique/Culture réunira une vingtaine de
journalistes spécialistes de la tech et des géants du numérique, des
médias et des réseaux sociaux, de la production de contenus et des
questions culturelles. « Cette réorganisation reflète l’évolution de
nos priorités éditoriales, qui se concentrent de plus en plus sur les
sujets affectant la vie de chacun sur la planète : la transformation
numérique de la société et les profondes conséquences du changement
climatique », a expliqué Phil Chetwynd, directeur de l’Information de
l’AFP. « La nouvelle structure permettra aux journalistes de l’AFP de
partager davantage leurs connaissances, leurs idées et leurs sources,
au sein de la rédaction parisienne comme avec les collègues en poste
ailleurs en France et dans le monde, afin d’enrichir nos contenus
éditoriaux et de mieux décrypter encore une actualité de plus en plus
complexe », a-t-il ajouté.
L’Agence
s’est également dotée d’un vaste pôle consacré aux questions de
société, regroupant notamment des spécialistes des questions de santé,
des femmes, de la jeunesse, de l’éducation, des migrations.
La
rédaction parisienne de l’AFP, forte de plus de 150 journalistes – sur
un total de 1700 dans le monde - , s’organise ainsi désormais autour de
huit pôles : Planète, Numérique/Culture, Macro/Entreprises,
Société/Social, Politique, Enquêtes, Territoires et International.
L’AFP a aussi décidé de placer les images au cœur de sa rédaction.
Les
pôles nouvellement constitués, de même que l’ensemble des reporters
photo et vidéo, s’installeront très prochainement sur le même plateau
dans son Siège rénové de la place de la Bourse à Paris. Les
responsables des métiers de l’image viennent pour leur part d’intégrer
une Direction de l’Information désormais résolument multimédia. (10.01.2022 COMMUNIQUÉ DE PRESSE AFP / caroline.bulcke@afp.com )
Les dernières News de l'AFP ... et du "Club" des Agences de presse - ANNEE 2021. retour sur l'année en cours
25 décembre 2021 -Triste
nouvelle en provenance de Montevideo du décès le 23 décembre du
photo-journaliste du bureau AFP de Lyon, Philippe DESMAZES.
Il était en vacances en Uruguay pour rendre visite à sa fille Zina en poste pour l’AFP TV au bureau de Montevideo, quand il a été victime d’une crise cardiaque, selon les premières informations disponibles.. C’est un décès brutal qui choque dans le milieu journalistique à Lyon et au-delà.
Philippe
Desmazes 61 ans était l’un des piliers du bureau de l’AFP à Lyon.
Rentré à l’AFP en 1995, il parcourait l’agglomération lyonnaise avec
une tendresse pour l’Olympique Lyonnais où il shootait les bons comme
les mauvais moments du club au stade.*
IL
était passé quelques mois à Montpellier en 1999 avant d’être intégré à
l’AFP en 2000 au reportage photo, où il était resté jusqu’en 2005. De
2005 à 2009, il a été reporter photo au bureau de Madrid avant de
regagner Lyon comme responsable photo régional en 2009, fonction qu’il
occupait toujours.
Philippe
a dans sa très belle carrière à l’Agence fait le tour du monde pour
couvrir l’actualité, de grands événements sportifs, des catastrophes
naturelles et des conflits sur plusieurs continents. Il a beaucoup de
grandes photos à son actif dont quelques-unes ont marqué l’histoire
comme celle de ses plus célèbres, un scoop mondial avec le premier
cliché du dictateur libyen après sa chute alors qu’il est en train
d’être lynché par la foule. En photographiant l’écran du téléphone
d’un soldat et en transmettant l’image place de la Bourse après avoir
enquêté dans les hôpitaux pour s'assurer de la véracité des images,
Philippe Desmazes avait permis à l'AFP de frapper en 2011 un grand
coup.
Sa
couverture du G8 ultra-violent de Gênes en 2001 et de la guerre civile
en Côte d’Ivoire ont aussi fait la "Une" des grands médias de la
planète.Philippe laisse derrière lui des centaines de milliers de photos.
Pour tous ceux qui ont travaillé avec lui, (hommages de collègues) Philippe
restera un grand « Agencier » à la silhouette élégante doté d’un
sourire qui lui ouvrait toutes les portes. Il va terriblement nous
manquer. Nos pensées vont à sa famille, son épouse Yasmine et ses filles Omeya et Zina (zina.desmazes@afp.com).
Les
obsèques de Philippe ont eu lieu le mercredi 12 janvier à 14H00 à
l'église d'Orlienas, à une vingtaine de km au sud-ouest de Lyon. suivie
de l'enterrement au cimetière d'Orlienas d'une cérémonie que son épouse
Yasmine et ses deux filles Omèya et Zina souhaitent simple et lumineuse
à l'image de Philippe,
(Informations reprises sur internet et AFP - Photo DR)
12 décembre 2021 - AFP, Une direction de l’Information davantage multimédia
Phil
Chetwynd, directeur de l’Information de l’AFP, vient de procéder à
plusieurs nominations afin de renforcer la coordination et les
synergies entre les métiers de la rédaction.Il sera désormais entouré d’une directrice adjointe et de trois directeurs adjoints de l’Information.
Juliette Hollier-Larousse, jusqu’à présent directrice de la Vidéo, et Eric Baradat,
jusqu’à présent rédacteur en chef Photo pour l’Amérique du Nord,
rejoignent la direction de l’Information. Ils sont tous les deux
chargés de la stratégie de l’Agence dans ces domaines et responsables
des services du Siège dans ces métiers. Mme Hollier-Larousse est
également chargée de l’audio (podcast) et M. Baradat de l’Infographie,
de la Documentation et de la Data.
Philippe Onillon,
jusqu’alors directeur de la Rédaction et des Parcours professionnels,
devient directeur adjoint de l’Information chargé de la mobilité et des
projets.
Jean-Luc Bardet, directeur France et déjà adjoint de Phil Chetwynd, conserve ses fonctions.
Egalement placé sous l’autorité du directeur de l’Information, Eric Wishart est nommé Standards and Ethics Editor, chargé du suivi des questions de déontologie.
Par ailleurs, Marielle Eudes,
jusqu’à présent directrice de la Photo, est nommée Directrice des
projets spéciaux photos afin notamment de développer l’exploitation du
patrimoine photographique de l’AFP.
18 novembre 2021- "Droit voisin - droit d'auteur" .. Google va payer l’AFP pendant 5 ans pour utiliser ses contenus en ligne
Il
s’agit du premier partenariat conclu par une agence de presse au titre
des droits voisins du droit d’auteur, une directive européenne que la
France a été la première à transposer dans
son droit national en 2019. La question du partage des revenus générés
sur le web par les géants de la tech est au coeur de vives tensions
avec les médias dans le monde.
L’accord
« couvre toute l’UE, dans toutes les langues de l’AFP, y compris
dans les pays qui n’ont pas transposé la directive », s’est réjoui
mercredi le PDG de l’AFP, Fabrice Fries, qui a qualifié de
« pionnier » cet accord négocié depuis 18 mois. L’AFP produit
et diffuse des contenus multimédia dans six langues auprès de ses
clients en France et dans le monde.
Pour
Fabrice Fries, cette signature est « l’aboutissement d’un long
combat. (…) On a bataillé pour que les agences soient pleinement
éligibles aux droits voisins. La différence avec un partenariat
commercial, c’est qu’un contrat de droits voisins a vocation à être
durable », a poursuivi le PDG de l’AFP.
Le
montant de l’accord, forfaitaire, n’a pas été dévoilé. Il
« permettra de contribuer à la production d’une information de
qualité et au développement de l’innovation au sein de l’Agence »,
a indiqué M. Fries.
« Le
précédent créé, nous allons pouvoir engager des négociations similaires
avec d’autres plateformes », a précisé Fabrice Fries dans un
message interne aux salariés de l’agence.
L’accord
avec Google doit être complété « très prochainement » par
« un programme portant sur la lutte contre la
désinformation », ont affirmé les deux entreprises dans un
communiqué commun. L’AFP proposera notamment des formations au
fact-checking.
Fabrice(Photo AFP/Thomas Coex) - Fabrice Fries et le directeur général Google France Sébastien Missoffe, au siège de l'AFP à Paris, le 17 novembre 2021
Dans
son message aux salariés, Fabrice Fries a ajouté que Google allait
« ainsi devenir un des tout premiers clients de l’Agence, aux
côtés de Facebook. » Le groupe américain Meta, propriétaire du
réseau social, rémunère plus de 80 médias dans le monde, dont l’AFP, au
titre d’un programme de vérification des contenus.
Les
négociations et tensions sont nombreuses autour des Gafam et des droits
d’auteur. En Espagne, Google vient d’annoncer la réouverture début 2022
de son service Google News, fermé il y a sept ans dans ce pays en
réaction à l’adoption d’une loi sur la propriété intellectuelle
l’obligeant à rétribuer les médias. Au Danemark, les principaux médias
ont annoncé en juin qu’ils allaient s’unir pour négocier leurs droits
d’auteur avec les géants du web. En Australie, une loi a été adoptée
pour obliger les géants de la tech à rémunérer les médias pour la
reprise de leurs contenus. (Information Internet: AFP.COM)
Actu : Quelle est, aujourd'hui, la place des fausses informations dans notre quotidien ?
Fabrice Fries
: Il y a toujours eu de la désinformation. Le changement, c'est
son caractère massif : on a aujourd'hui un flot d'informations
considérable avec un volume de fake news tout aussi impressionnant. Un
tiers des contenus publiés sur les plateformes ont un caractère toxique.
Ce
changement a été permis par la prise de pouvoir des réseaux sociaux sur
l'information. Cela remonte à une dizaine d'années. Les réseaux ne sont
pas la cause de la désinformation, mais ils amplifient le phénomène.
Quel peut être l'impact de leur omniprésence ?
F.F.
: Les fake news ont conduit les gouvernements à prendre en compte
les fausses perceptions pour infléchir leurs décisions. La crise
sanitaire en a été la preuve. Il n'y a pas un seul débat qui ne soit
pas pollué par ces fausses informations. Les régimes autoritaires
sont devenus très habiles à faire des manipulations de l'opinion. La
désinformation est devenue une norme au service de ces régimes.
Concernant les démocraties, l'impact est double : les faits les
plus établis sont de plus en plus contestés. Les hommes politiques
mentent de plus en plus, sans souci. La vérité a perdu de son caractère
premier. Les réseaux sociaux ont segmenté le débat. Les réseaux sociaux
nous apportent des contenus qui nous plaisent, et cela rétrécit les
échanges. Le débat public perd, au final, en qualité.
Dans ce contexte, comment se portent les médias traditionnels ?
F.F.
: Les fake news amplifient les difficultés d'accès aux médias
traditionnels. La question que l'on peut se poser, c'est comment
s'informer au XXIe siècle ? La riposte, c'est d'avoir des
informations accessibles à un prix abordable.
La
publicité quitte les médias traditionnels, les journaux sont en crise,
s'appuient sur des abonnements, avec le risque que seuls les
privilégiés lisent leurs informations. Aux États-Unis, une profonde
crise de la presse locale est en cours. Si la presse locale disparaît,
on perd en capacité d'enquête mais on distend aussi le lien avec le
lecteur. Cela pose un problème dans la couverture de la démocratie
locale.
Comment, au quotidien, l'AFP agit contre la désinformation ?
F.F.
: L'AFP est devenue, ces trois dernières années, un acteur de la
lutte de la désinformation, sous l'angle du fact checking. Nous avons
100 journalistes à temps plein qui se consacrent à cette tâche, qui
consiste à vérifier le contenu publié par des tiers. Ils analysent les
contenus postés sur Facebook et d'autres plateformes, dans plus de 50
pays et 25 langues. C'est une action différente de la vérification que
nous faisons dans nos articles au quotidien. Aujourd'hui, beaucoup
de médias font du fact checking, mais l'AFP est le premier acteur au
monde en la matière. C'est à ce titre que l'on veut apporter un
éclairage sur les réponses qu'on peut apporter à ce fléau.
Dans votre livre, vous proposez également des solutions pour limiter la désinformation. Quelles sont-elles ?
F.F.
: Le combat est possible. Il n'y a pas une solution miracle. J'ai
listé une quinzaine de ripostes possibles. Il faut un sursaut
collectif. Je pense que les plateformes doivent corriger les
algorithmes, éviter cette prime donnée au faux, au sensationnel.
Il
faut aussi mettre en place un système de
« pollueur-payeur » : les plateformes doivent aider au
financement de la lutte contre la désinformation. Ce n'est pas à la
puissance publique de le faire, mais à ces acteurs des plateformes
d'assurer les conséquences de leurs actes.
(reprise internet des propos recueillis par Carole LE GOFF La Presse de la Manche) .
4 octobre 2021 - Serge Gainsbourg champion de la 1ère vente aux enchères de photos d'archives de l’AFP
Quelques
187 lots étaient proposés dimanche 3 octobre à Paris, dans la première
vente aux enchères de photographies de l'AFP qui a totalisé près de
300.000 euros
Une
photo de Serge Gainsbourg brûlant un billet de 500 francs lors
d'une séquence d'anthologie de l'émission "7 sur 7", en 1984,
a obtenu le plus grand succès de la vente, adjugée pour 15.600
euros frais compris. (Le chanteur entendait, par ce geste restés
dans les mémoires, dénoncer une fiscalité qu'il jugeait trop forte.
L'estimation initiale était de 800 à 1.500 euros.).
Vient
ensuite un cliché qui reste dans les mémoires des Parisiens, celui du
maire de la capitale française et futur président de la République
Jacques Chirac sautant au-dessus d'un tourniquet de métro en 1980. Il
est parti pour 6.500 euros.
Une
photo du corps du Che Guevara après sa mort en Bolivie en 1967 a été
achetée pour 5.200 euros. Parmi les photos peut-être moins célèbres,
mais représentatives du travail de ses photographes sur les terrains
les plus difficiles, l'AFP a vendu une vue d'une explosion dans un
champ de mines pendant la première guerre du Golfe en 1991 pour 4.550
euros.
La
Région Occitanie a fait l'acquisition de trois clichés, pour la
force de leur message qui soutiendra le travail de mémoire.
Le premier représente le président François
Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl, main
dans la main, à l'occasion d'une
cérémonie de commémoration des victimes des guerres
mondiales, le 22 septembre 1984, à Verdun. Une photo qui sera
présentée et exposée en clôture de la quinzaine
franco-allemande, le 22 octobre 2021 à l'Hôtel de Région de
Toulouse. La deuxième photo montre Nelson Mandela entouré de
jeunes partisans de l'ANC, suite à son
discours au Phola Park en mai 1992. La
dernière photo a été prise à Sarajevo en
1996, représentant un enfant jouant sur un char de
guerre dans un paysage de ruines." Ces images fortes sont un
témoignage de notre passé commun, c'est pourquoi il est
essentiel les conserver et surtout
de les transmettre", fait savoir la Région. Elles seront
mises à disposition des établissements scolaires et des
associations d'éducation populaire.
Les
photos faisaient partie d'un fonds qui compte plus de six millions de
clichés argentiques pris entre 1944 et 1998, dont 350.000 sur plaques
de verre, stockés dans les entrailles du siège de l'agence, place de la
Bourse, à Paris. Les acheteurs ont acquis une "édition spéciale" sur
papier baryté ou chromogène, avec tampon de l'AFP et certificat
d'authenticité. Un fonds de 6 millions de clichés pris entre 1944 et 1998
Les
recettes de la vente intègrent le chiffre d'affaires de l'entreprise.
Elles serviront notamment à la numérisation de l'immense fonds
photographique, toujours en cours. "C'est un beau succès, avec beaucoup de gens en ligne, et un lieu de vente, We Are, qui était tout simplement plein", a commenté la directrice de la photo Marielle Eudes.
16 septembre 2021 - Le « Grand Prix du journalisme des Assises » a été rebaptisé, à l’initiative de la direction des Assises du journalisme, le « Grand Prix du journalisme Michèle Léridon », à la mémoire de l’ancienne directrice de l’Information de l’AFP et membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, disparue brutalement en mai dernier.
Ce
prix est attribué annuellement à l’occasion des trois jours de débats
des Assises du journalisme à Tours, pour « distinguer la ou le
journaliste, le média, le collectif ou l’action éditoriale qui a le
mieux honoré les valeurs du journalisme lors de l’année écoulée » en
France.
La
direction des Assises du journalisme a souhaité que ce prix porte
désormais le nom de Michèle Léridon, estimant que « pendant ses 37 ans
de carrière à l’Agence France-Presse, comme au CSA (…), elle a mené
avec exigence et bienveillance tous les combats qui sont chers aux
Assises : qualité et indépendance de l’information ; la diversité et la
parité dans les rédactions et le traitement de l’information,
l’éducation aux médias et à l’information».
«
L’AFP a décidé tout naturellement de s’associer à cette initiative,
dont elle remercie les Assises. Ces valeurs étaient portées haut par
Michèle, elles sont défendues au quotidien par tout le personnel de
l’Agence, et il est plus important que jamais de les promouvoir
aujourd’hui, notamment face à la montée de la désinformation et aux
entraves croissantes au métier de journaliste» , a déclaré Fabrice
Fries, PDG de l’AFP.
« Le
CSA remercie les Assises du journalisme de cette initiative, qui
traduit l’estime et le respect que la profession portait à Michèle
Léridon qui s’est engagée, tout au long de sa carrière de journaliste
puis en tant que membre du CSA, en faveur de la liberté d’expression et
de la liberté d’informer », a déclaré Roch-Olivier Maistre,
président du CSA.
L’Agence
France-Presse et le Conseil supérieur de l’audiovisuel contribuent à la
dotation financière de ce prix. L’AFP participera aux délibérations du
jury, présidé cette année par le journaliste, animateur et chroniqueur
Patrick Cohen.
Le
premier « Grand Prix Michèle Léridon » sera remis le 30 septembre à
Tours, et son lauréat sera choisi parmi une liste de 5 nommés : le
magazine scientifique Epsiloon, la journaliste de la radio locale
Kreizh Breizh Morgan Large, le groupe So Press et son fondateur Franck
Annese, le Journalism Trust Initiative lancé par Reporters sans
frontières, et le photojournaliste de l’Union Christian Lantenois.
29 août 2021 - Dans un communiqué de presse l’AFP annonce « LES ANNÉES ARGENTIQUES » : la 1ère" vente aux enchères de quelques 200 photos tirées de ses fonds argentiques, autant de moments d’Histoire ou de découvertes photographiques.
C’est
l’occasion d’acquérir un tirage unique d’un instant emblématique
jusque-là réservé aux grands médias internationaux ou à la mémoire
collective. Baptisée « Les années argentiques », cette vente
exceptionnelle de l’une des principales agences de presse mondiales,
leader du photojournalisme, se tiendra le dimanche 3 octobre 2021, sous
la direction de la maison DIGARD AUCTION, chez we are_.
13 juillet 2021 - Google et l’AFP seraient "proches d’aboutir à un accord" sur la question des droits voisins, ont indiqué mardi le PDG de l’AFP Fabrice Fries et le directeur général de Google France Sébastien Missoffe.
"Les discussions avec Google ont bien progressé et nous sommes proches d’aboutir à un accord", a expliqué M. Fries. "La
conclusion de ce dossier donnera une portée concrète aux efforts menés
en France pour l’application d’une rémunération du droit voisin, et
ouvrira la porte à un partenariat mondial et durable avec Google", a-t-il ajouté.
Sébastien Missoffe a précisé que l’accord en gestation portait "sur
une licence globale pour l’utilisation de différents contenus de l’AFP
dans nos produits et services, ainsi que la rémunération au titre du
droit voisin pour les publications de presse de l’AFP".
Cette
annonce intervient au moment où l’Autorité de la concurrence
française a imposé une amende de 500 millions d’euros à
Google pour ne pas avoir négocié "de bonne foi" avec les éditeurs de presse sur l’application des droits voisins.
L’AFP
faisait partie des plaignants, avec l’Alliance de la presse
d’information générale (APIG). Ils avaient saisi fin 2019 le
gendarme français de la concurrence pour abus de position dominante.
Ils
reprochaient à Google de profiter de sa position de domination sur le
marché des moteurs de recherche pour éviter d’appliquer
la nouvelle législation sur les droits voisins.
À
la suite de cette plainte, l’Autorité de la concurrence avait enjoint
en avril 2020 à Google, de négocier pendant trois mois "de bonne foi"
avec la presse sur la question des droits voisins. Les éditeurs de
presse et l’AFP avaient de nouveau saisi l’autorité en
septembre 2021, estimant que Google ne respectait pas ses
obligations.(information : rtbf.be)
7 juillet 2021-Nous venons d'apprendre par ses collègues et amis, le récent décès à 49 ans, de Yann Valeyre. Il était connu de tous comme chef de quart toujours souriant et plein de vie. Les obsèques ont eu lieu le mardi 6 juillet 2021 au Crématorium du Père Lachaise.
Nous présentons nos sincères condoléances à son épouse et ses deux filles.
25 mai 2021- L’AFP lance MediaConnect, une filiale au service des communicants et des journalistes
MediaConnect,
filiale de l’Agence France-Presse, va proposer un service innovant,
sans précédent en France, qui vise à fluidifier et simplifier les
relations entre les journalistes et les communicants des institutions,
entreprises et ONG.
Grâce
à cette plateforme, également disponible en version mobile, les
journalistes pourront accéder librement à des contenus multiples :
communiqués, photos, audios, vidéos, événements en direct, agendas des
diffuseurs, archives, ou banques d’images. Ils auront la possibilité
d’être alertés sur les informations et événements de leur choix, en
fonction des rubriques qu’ils auront sélectionnées et de personnaliser
leur vision de la plateforme, en fonction de ces préférences.
Par
ailleurs, MediaConnect entend lutter contre la propagation des
faux-communiqués, en hébergeant un système qui assurera une sécurité
sur la source des publications sensibles, grâce à une technologie de
codage, basée sur la blockchain.
Avec
MediaConnect, les communicants pourront exposer, valoriser et cibler au
mieux leurs messages. La plateforme leur offre aussi la possibilité
d’en gérer la diffusion à l’échelle internationale et d’en mesurer les
retombées, via une série d’outils mis à leur disposition.
Le
grand public aura accès à MediaConnect et pourra ainsi aller à la
source des annonces des institutions, organisations et entreprises.
L’outil
sera opérationnel dans la première quinzaine de juin. Mais dès
aujourd’hui, MediaConnect s’ouvre aux entreprises, institutions et
organisations et proposera dans la foulée une campagne de formation aux
salles de rédaction.
«
Avec cette nouvelle filiale, nous continuons de développer les services
aux médias avec un outil unique, dans la logique de notre coeur de
métier et de notre domaine de compétence. », déclare Fabrice Fries, PDG de l’AFP.
Cette
plateforme a été conçue avec la start-up Epresspack, actionnaire de la
filiale, et principal éditeur européen de plateformes de contenus clés
en mains dédiées aux enjeux de réputation des entreprises et
institutions. Son expertise technologique vient compléter le
savoir-faire de l’AFP dans la gestion des contenus multimédia et son
expérience des attentes des journalistes.
Anne Boussarie nommée Directrice Générale de la nouvelle filiale de l'AFP, MediaConnect
Venue de Getty Images, leader mondial de la distribution de contenus visuels, Anne Boussariey
a exercé pendant plus de 15 ans des fonctions de Direction, qui l’ont
notamment conduite à superviser l’activité de Getty Images en France,
Allemagne, Autriche, Suisse
et Pays nordiques. Forte d’une expérience commerciale et marketing
internationale de plus de vingt ans dans l’industrie des médias, Anne
Boussarie a démontré sa capacité à piloter des modèles commerciaux
innovants et à atteindre des objectifs ambitieux. Elle intègre en tant
que directrice générale l’équipe qui prépare le lancement de
MediaConnect, prévu en mai. Elle développera à la tête de cette
nouvelle filiale de l’AFP une activité d’agrégation de contenus de
communication en provenance des institutions et entreprises et à
destination, prioritairement, des journalistes, mais aussi du public.(Reprise AfpCom)
12 mai 2021 - L’AFP vient d’annoncer le récent départ en retraite de Marc Braibant,
adjoint au directeur de l’information. Né en juillet 1955. Docteur
en économie, Marc fut notamment journaliste à la rubrique Finances du
quotidien « l’Agefi » de 1987 à 1988 date à laquelle il
rejoignit l’AFP.
Au
cours de sa carrière au sein de l’AFP, Marc fut successivement
journaliste au service économique, chargé de la rubrique
banques-finances (1988-1990),puis des rubriques agro-alimentaire et
agriculture (1991-1992), correspondant à Toulouse (1992-1994), chargé
des rubriques transports et activités maritimes (1994-1996), puis des
rubriques industrie automobile et transports terrestres (1996-1999) et
enfin coordinateur économique pour l’Amérique du Nord Washington DC
(1999-2001).
Chef
du département économie de l’AFP de 2001 à 2006, il fut rédacteur en
chef technique de l’agence jusqu’en 2011 Il a été nommé en 2018 adjoint
à la directrice de l’information (alors LERIDON Michèle) puis il occupa
ces mêmes fonctions auprès de Philip CHETWYND. (Information Correspondance de la Presse)
4 mai 2021 - L’AFP perd avec Michèle Léridon une figure emblématique
Nous apprenons, avec stupeur et une infinie tristesse le décès, à 62 ans, de Michèle Léridon,
ancienne Directrice de l’Information de l’AFP, et figure unanimement
respectée de l’Agence. Avant d’être nommée en 2019 au Conseil
Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), Michèle a passé 37 ans à
l’Agence, et elle en incarnait les valeurs essentielles : l’exigence
professionnelle et l’attention à autrui.
«
Michèle m’a énormément appris à mon arrivée à l’AFP, alors qu’elle y
était Directrice de l’Information. Elle incarnait pour moi les valeurs
humaines que j’aime à l’Agence : empathie, curiosité pour tout,
rectitude, pondération de jugement et sens de l’humour. C’était une
personne formidable, amoureuse de la vie », a commenté le PDG de
l’Agence Fabrice Fries.
«
Nous sommes tous choqués et anéantis par la disparition soudaine de
Michèle. Elle était non seulement une journaliste remarquable, mais
aussi une cheffe courageuse de la rédaction de l’AFP, très admirée pour
son honnêteté et son intégrité. C’était un plaisir absolu de travailler
à ses côtés », a réagi Phil Chetwynd, qui a pris sa succession depuis
2019.
Mue
par une insatiable curiosité intellectuelle, Michèle a passé sa vie
professionnelle à défricher de nouveaux terrains. Reporter, elle crée
la rubrique « ville banlieue ». Première femme nommée Directrice de la
Rédaction, elle lance deux Bourses AFP de recrutement qui font toujours
autorité aujourd’hui.
Elle
s’est passionné autant pour l’actualité sociale en France que pour
celle de l’Afrique – elle est la première «redchef Afrique » de
l’Agence à son retour d’expatriation en Afrique de l’Ouest.
Nommée
Directrice de l’Information en 2014 par le PDG de l’époque Emmanuel
Hoog – là encore, la première femme à accéder à ce poste -, Michèle
intègre l’activité vidéo au cœur des rédactions de l’AFP et, aux côtés
de Phil Chetwynd, alors rédacteur en chef central, elle fait de l’AFP
la première agence à s’engager résolument dans la lutte contre la
désinformation.
Pionnière
enfin, Michèle le fut dans le combat pour un accès plus équitable des
femmes aux postes de responsabilités à l’Agence, et contre les clichés
dans la représentation des femmes dans les médias, le féminisme étant
sans doute une des rares convictions – pourtant nombreuses chez elle -
qu’elle s’autorisait à afficher publiquement.
Michèle
laisse un compagnon – rencontré lors de son séjour à Rome comme
directrice du bureau AFP - et trois enfants – dont l’un journaliste à
l’AFP – , à la peine desquels l’AFP s’associe de tout cœur. (Reprise information afp)
(Nb) Sur
les recommandations du service de la Com-AFP, l'Amicale des
Anciens de l'AFP devait également adopter ce logo en mai 2020
21 avril 2021 - Fabrice Fries, PDG de l’AFP et auteur de "L’emprise du faux", est l’invité du 23h defranceinfo mardi 20 avril 2021 Vidéo de l'interview FranceInfo
L’affaire Mia illustre le fait que le complotisme peut se transformer en acte. “Bien sûr, là il y a une victime, plusieurs personnes derrière les barreaux. Le complotisme a des conséquences réelles. On a eu longtemps tendance à prendre les complotistes pour des farfelus.
L’assaut
du Capitole orchestré par la mouvance QAnon a fait cinq
morts.Il faut prendre les complotistes très au sérieux", assure Fabrice Fries, PDG de l'Agence France Presse
“On est très proche des emprises sectaires. C’est très difficile de convaincre quelqu’un qui est pris dans cet engrenage d’en sortir", ajoute-t-il sur franceinfo mardi 20 avrilFacebook ou Twitter font partie de la solution
Le complotisme et la désinformation sont devenus des armes. "Il y a un effet d’accoutumance. La désinformation infiltre tous les sujets
Lutter est important. On a subi, et maintenant le combat s'organise", explique l'auteur du livre "L'emprise du faux" paru aux éditions de l'Observatoire.
Les réseaux sociaux sont “des accélérateurs”, précise Fabrice Fries. "Mais
les plateformes font partie de la solution. La correction des modèles
économiques des plateformes est nécessaire et il faut les convaincre
d’enfin s’attaquer aux algorithmes qui amplifient les messages de haine
Il
faut les contraindre. La pression de l’opinion publique va être
majeure. Les Etats doivent s’impliquer et utiliser les armes
du droit. Les plateformes sont déjà sorties du déni", positive Fabrice Fries
Avril 2021 - Journaliste
puis rédacteur en chef à l’AFP durant 32 ans, Jacques Thomet continue
depuis 2006 son travail d’investigation dans des bouquins, avec des sujets percutants comme " La Pédocriminalité à la Française "(Edition Fabert) , son nouveau livre qui sort actuellement.
Dix années d’enquêtes sur ce fléau de la pédocriminalité, que l’autrice Corinne Grandemange qualifie de crime contre l’humanité(voir le résumé)
Jacques Thomet
a effectué toute sa carrière à l’AFP, d’abord à Nice, puis à La Havane,
Paris (rédacteur en chef), Rio de Janeiro, Washington D.C., Bogota,
Quito, Caracas, Caraïbes et Paris.
Il
a déjà publié plusieurs livres d’enquête sur l’affaire Ingrid
Betancourt, l’AFP et Outreau. Il a aussi enseigné le journalisme à
l’IPJ de Paris et Sciences Po-Poitiers.
15 avril 2021 - L'AFP a dégagé un bénéfice record en 2020 malgré la pandémie
L'AFP
a annoncé avoir très légèrement augmenté ses recettes commerciales et
dégagé un bénéfice "historique" en 2020, grâce au double effet de son
plan de transformation et d'une baisse de ses charges entraînée par la
pandémie.
Les
recettes commerciales ont atteint 166,4 millions d'euros l'an dernier,
en hausse de 0,5% à taux de change comparables. Une progression notable
en cette période de crise, qui s'explique par le dynamisme des
activités "d'investigation numérique" (fact-checking) et, dans une
moindre mesure, de la vidéo, ce qui compense le déclin des revenus liés
à la presse écrite. En revanche, la compensation par l'État des coûts
liés aux missions d'intérêt général a diminué comme prévu de 9 millions
d'euros, à 115,5 millions.
Parallèlement,
l'agence de presse est parvenue à réduire ses charges d'exploitation de
9,2 millions. Et ce, en raison de l'impact d'un plan de réduction des
dépenses lancé il y a deux ans, qui inclut des départs volontaires, et
à des "économies non récurrentes liées à la pandémie" --celle-ci a
réduit les déplacements internationaux et les frais liés aux grands
événements sportifs.
Ces
éléments permettent à l'AFP d'afficher un bénéfice d'exploitation de
8,9 millions d'euros (+8% à changes comparables) et un bénéfice net de
5,3 millions d'euros, un "niveau historique" pour l'agence qui a
longtemps peiné à équilibrer ses comptes. En 2019, elle avait renoué
avec les bénéfices pour la première fois depuis 2013, avec un excédent
de 0,4 million. Concernant l'année en cours, son début ressemble à
2020, avec des revenus commerciaux en hausse et une maîtrise des
charges qui se poursuit "sous l'effet conjoint du plan de
transformation et de la pandémie", indique le communiqué.
"L'AFP
se remet sur les rails d'une trajectoire vertueuse, et on voit que les
clignotants passent progressivement au vert", a commenté le PDG Fabrice
Fries. Le bénéfice 2020 sera utilisé pour accélérer le désendettement
de l'AFP, a-t-il ajouté. La dette à long terme de l'agence, qui
atteignait 50 millions d'euros en 2017, pourrait ainsi être ramenée à
26 millions en 2023. Si cette projection se confirme, "on aura
quasiment divisé par deux l'endettement sur six ans", fait-il valoir.
Le tout sans cesser d'investir : l'AFP vient ainsi de lancer un
chantier de reconfiguration de son siège historique à Paris. Une
opération d'ampleur qui permettra de réunir la rédaction parisienne,
jusqu'ici répartie sur deux sites, tout en générant des
économies. Voir l'information du Figaro Economie du 16/4/2021
24 mars 2021 - Dans la collection "kero", Gilbert Grellet publie un livre ... "Pour la Beauté du Jeu"
Un
livre pour appeler à plus de décence et d’élégance dans le sport.
« Beaucoup de gens se perdent pour gagner », selon lui, le
pouvoir de l’argent encourage le recours au dopage et à la triche.
Gilbert Grellet
a travaillé pendant plus de quarante ans à l’Agence France-Presse
notamment comme journalistique économique à New York dans les années
1970. « Je n’étais pas journaliste sportif, mais à l’AFP on couvre
tout !, explique-t-il.
J’ai
moi-même pratiqué beaucoup de disciplines. Ça m’a permis d’avoir une
vue panoramique du sport. Et je me suis dit, en regardant les
compétitions ces cinq, dix ou quinze dernières années, que la situation
s’était relativement dégradée au niveau de l’élégance, de la beauté du
jeu, du geste. »« Les amoureux déçus sont les plus vindicatifs »,
écrit-il au moment d’évoquer le football. Alors, on ne peut douter de
sa passion pour le sport. « Je suis un amoureux déçu ! J’aimerais
toujours le sport, même quand le spectacle n’est pas très beau. Mais je
voudrais que le spectacle s’améliore, que l’on revienne à la beauté du
sport. C’est ce que nous voulons tous ! » - Voir la reprise de son entretien accordé à Ouest France/Clément Gruin, publié le 22/3/2021
28 janvier 2021 - Quand une photo AFP fait le buzz
Le
sénateur américain Bernie Sanders a annoncé le 27 janvier
avoir récolté 1,8 million de dollars (1,5 million d’euros)
pour des organisations caritatives grâce à la vente de produits
estampillés de la désormais célèbre photo AFP prise lors de l’investiture de Joe Biden.
Le sénateur indépendant du Vermont a levé ces 1,8 millions de dollars « en cinq jours pour des organisations caritatives » de cet Etat rural du nord-est des Etats-Unis, à travers les ventes des produits le montrant « avec ses moufles » .
12 janvier 2021- L'AFP
et Getty Images, leader mondial de la communication visuelle, ont
annoncé aujourd’hui la prolongation de leur contrat de contenu de
longue date. Depuis 2003, les entreprises mondiales de médias
travaillent en partenariat, tirant parti de leurs atouts
complémentaires pour assurer une couverture haut de gamme, complète et
à jour des actualités, des sports et des divertissements pour les
rédactions et les lecteurs du monde entier
«Depuis
près de 20 ans, Getty Images et l’AFP travaillent ensemble pour
apporter une couverture, une profondeur et une qualité inégalées aux
médias et à d’autres organisations dans le monde», a déclaré Ken
Mainardis, responsable mondial du contenu chez Getty Images
Nous
sommes fiers de poursuivre notre partenariat de longue date qui donne
la priorité à une couverture éditoriale de qualité et atteint une
portée géographique significative.”
“L’AFP
et Getty Images ont développé un partenariat de confiance basé sur de
nombreuses années de collaboration fructueuse”, a-t-il
déclaré Patrice Monti, Directeur commercial et marketing de
l’Agence France-Presse. “Travailler avec des partenaires renommés nous
permet d’étendre notre réseau de distribution et de garantir que notre
contenu atteigne encore plus de clients dans le monde.”
Leader
de l’industrie du contenu éditorial visuel, Getty Images offre à ses
plus d’un million de clients une couverture de qualité complète, large
et inégalée. Des événements sur tapis rouge aux stades de football en
passant par les zones de conflit et au-delà, la société représente
chaque année plus de 160 000 événements d’actualité, de sport et de
divertissement dans le monde. L’une des sociétés photographiques les
plus primées au monde, ses photographes ont remporté plus de 1100 prix
majeurs de l’industrie, notamment World Press Photo, Sony World
Photography Awards, Photographe de l’année à la Maison Blanche et Visa
d’Or.
Les dernières News de l'AFP ... et du "Club " des Agences de presse - ANNEE 2020 retour sur l'année en cours
17 décembre2020 - François Leclerc
qui a collaboré pendant plusieurs années aux projets multimédia de
l’AFP est décédé d’un cancer fulgurant à Lisbonne ce 9 décembre,
annonce l'AFP dans son " fil " interne.
Ap rès
avoir dirigé Canal Info, une filiale commune de l’AFP et de la Caisse
des Dépôts, qui confectionnait un « fil » pour les
premiers clients multimédia, il était devenu fin 1996 conseiller
spécial auprès de la Direction du Développement et des affaires
commerciales de l’AFP dirigée alors par Monique Villa. A ce titre, il a
notamment participé jusqu’en 2000, au lancement de produits multimédia
et aux négociations avec les portails d’information tels que Yahoo!.
Les messages de sympathie peuvent être adressés à sa femme isabelle.hourcade@gmail.com, ancienne journaliste à l’AFP (Information " l'Agence " le fil interne de l'AFP)
20 décembre 2020 - Dans la collection " Historiques " les éditions Harmattan propose une nouvelle parution de : D'HAVAS À L'AFP,
Histoire d'une agence de presse unique par Jade Azzoug Montané.
L'auteur : Jade Azzoug Montané est docteure en histoire. Elle est chargée à l'AFP des projets d'éducation, et enseigne à l'université de
Saint-Quentin en Yvelines, la pratique des médias.
20 novembre 2020 - Paul DEFOSSEUX, journaliste
au service Infographie est décédé le 19 novembre , après une longue et
courageuse lutte contre la maladie. Il aurait eu 66 ans le mois prochain.
Il
avait entamé sa carrière à l’AFP en 1979, en province d’abord ( Le
Havre, Marseille, Rennes, Lille) puis à Londres. Avant d’arriver
au Social en 2010, il avait effectué pendant une dizaine d’années
différents passages aux Informations générales et au service des
Sports. Il avait à ce dernier titre couvert les Jeux Olympiques de
Pékin en 2008.
Il
aimait beaucoup le cyclisme, et confiait qu’il se verrait bien
parcourir la France à bicyclette pendant sa retraite, qui approchait.
Mais il raffolait surtout du patinage artistique, proposant
régulièrement au service Infographie, où il était depuis 2011, des
illustrations sur ce thème. Une marotte dont il s’amusait avec ses
collègues. Ces derniers saluent un excellent compagnon, attachant,
amateur de convivialité, toujours positif.
Après
41 ans passés à l’AFP, le journalisme, étudié à l’ESJ de Lille, était
évidemment une des passions de Paul. Mais il avait aussi une autre vie,
artistique celle-là. Il se présentait lui-même comme « journaliste et
musicien ».
Originaire
du Nord, il avait ainsi étudié pendant cinq ans le saxophone au
conservatoire de Tourcoing et le pratiquait toujours. Il chantait,
membre actif de différents ensembles de haut niveau, en particulier le
chœur régional Vittoria d'Ile-de-France, et plus récemment d'un chœur
de Pontoise, près de chez lui. Il lisait et écrivait aussi beaucoup.
Ses
collègues savaient à quel point la famille était importante pour Paul.
Il laisse deux filles et un garçon, ainsi qu’un petit-fils.
Les
obsèques de Paul auront lieu le 28 novembre à 11h30 au crematorium du
Père-Lachaise, où l'assistance ne pourra être qu'en nombre limité en
raison de la situation sanitaire.
Les messages de sympathie peuvent être adressés à son épouse Marie-Christine à l'adressepauldefosseux54@gmail.com.(Information AFP)
18 novembre 2020 - AFP-Services filiale de l'AFP devient .. " FACTSTORY "
AFP-Services,
filiale de l'Agence France-Presse spécialisée dans la production de
contenus pour la communication des entreprises et institutions, a été
renommée Factstory, a-t-elle annoncé dans un communiqué publié ce 17
novembre 2020.
Ce changement de nom résulte de décisions annoncéesen début d'année par
la direction de l'AFP, pour éviter toute confusion entre la production
journalistique de l'agence et les activités de cette filiale."Cette
étape est nécessaire pour conforter un positionnement et une identité
qui ont évolué depuis la création de la filiale. Il était aussi
important pour nous de différencier les offres", a souligné Fabrice
Fries, PDG de l'AFP, cité dans le communiqué.
Fondée
il y a une dizaine d'années, AFP-Services produit des vidéos et autres
contenus pour des entreprises et des clients institutionnels, qui s'en
servent pour leur communication "corporate". Elle revendique près de
100 clients dans le monde et un chiffre d'affaires de 7 millions
d'euros en 2019.Le développement de ce type d'activités "hors médias"
est l'un des axes de croissance du chiffre d'affaires de l'AFP. Ses
principaux concurrents comme Associated Press et Reuters sont également
actifs dans ce domaine (AP Content Services, Reuters Plus...)
15 octobre 2020 - Indemnités de licenciement : la Cour de Cassation donne raison à un confrère contre l’AFP
« Il
n’y a pas lieu de distinguer là où la loi ne distingue pas. Les
dispositions des articles L. 7112-3 et L. 7112-4 du Code du travail
sont applicables aux journalistes professionnels au service d’une
entreprise de presse quelle qu’elle soit. »
Par cet arrêt du 30 septembre 2020,
la Cour de cassation vient de mettre fin à plus de quatre ans
d’errances et de galères pour les consœurs et confrères travaillant
dans les agences de presse.
Désormais,
il n'y a plus d'ambiguïté possible : que le journaliste travaille
dans un quotidien, dans un périodique ou une agence de presse,
bénéficier des mêmes indemnités légales de licenciement.
C’est
un combat que notre confrère licencié de l’AFP a mené, ainsi que le
SNJ, avec opiniâtreté et courage. Cette victoire bénéficie donc à
l'ensemble de la profession.
En
effet, depuis l’arrêt inique de la chambre sociale de la Cour de
cassation du 13 avril 2016, qui entendait dénier aux
journalistes travaillant en agences la
possibilité de percevoir les mêmes indemnités légales de
licenciement que les autres journalistes, le
SNJ n’avait cessé de tout faire pour le remettre en cause.
Ainsi,
parmi bien d’autres initiatives, une question prioritaire de
constitutionnalité (QPC) présentée devant la Cour de
cassation avait été écartée, le 9 mai 2018, au motif que cet
arrêt du 13 avril 2016 ne traduisait pas une
« interprétation, jurisprudentielle constante » des
dispositions législatives.
En
clair, cet arrêt ne pouvait faire jurisprudence. Certaines
juridictions ont pourtant continué d’y faire référence et de
juger contre les journalistes, donnant raison à l’interprétation des
employeurs qui entendaient acter la rupture d’égalité entre des
salariés dépendant de la même convention collective. De son côté, la
Commission arbitrale des journalistes a continué à siéger et
a toujours appliqué le principe d’égalité entre tous les journalistes,
qui est aujourd’hui consacré.
En
ce qui concerne le confrère, l’AFP s’est acharnée contre lui pendant
presque 10 ans ! Licencié pour faute grave le 14 avril 2011,
les juridictions saisies l’ont blanchi de toute faute. Nonobstant,
l’AFP a multiplié les recours contre chaque décision, le contraignant à
vivre de façon précaire, à investir énergie et argent au détriment de
son quotidien et de sa santé, gravement altérée aujourd’hui.
Il a gagné pour lui et pour la profession, bravo et encore merci !
Le
Syndicat national des journalistes, première organisation de la
profession, se félicite de cette unité pleinement retrouvée de la
profession mais interpelle la direction de l’AFP : combien
d’argent public, d’énergie et de temps ont été investis ? (Information snj@snj.fr)
10 octobre 2020 - Droit voisin : Les éditeurs de presse viennent de marquer un point juridique face à Google dans leur bagarre pour obtenir du géant américain le paiement de "droits voisins" qui puissent rémunérer les contenus de presse repris sur ses pages.
Dans
un arrêt très attendu, la cour d'appel de Paris a jugé que l'Autorité
de la concurrence française était bien fondée le 9 avril dernier à
obliger Google à engager des négociations sur ces droits voisins avec
les éditeurs de presse.
La
cour "rejette les moyens d'annulation" soulevés par Google et le
condamne aux dépens et à payer une somme de "20.000 euros chacun" aux
trois représentants des éditeurs de presse impliqués - l'Alliance de la
presse d'information générale (Apig), le Syndicat des éditeurs de la
presse magazine (SEPM) et l'Agence France-Presse -, selon le texte de
l'arrêt dont l'AFP a eu connaissance.
Les
droits voisins prévoient une rémunération pour les contenus des
éditeurs de presse (photos et vidéos notamment) utilisés par les
plates-formes en ligne.
C'est
"une décision très importante. La concurrence s'applique à tous, y
compris dans le numérique", s'est félicitée dans un tweet la présidente
de l'Autorité de la concurrence, Isabelle de Silva.
Google
de son côté a pris acte. "Nous avions fait appel afin d'avoir davantage
de clarté juridique sur certains éléments de la décision et nous sommes
en train de prendre connaissance de l'arrêt de la cour d'appel", a
indiqué le géant américain dans un communiqué."Notre priorité demeure
l'aboutissement de nos discussions avec les éditeurs et les agences de
presse français" sur la question de la rémunération des contenus,
a-t-il ajouté.
Validation juridique
Cette
validation juridique est la bienvenue pour les éditeurs de presse, dans
un domaine qui demeure encore relativement vierge, puisque les droits
voisins en la matière résultent d'une législation européenne adoptée en
2019 et immédiatement mise en application par la France."Forte de
l’arrêt de la cour d’appel, l'AFP émet le vœu que les discussions
puissent désormais se dérouler sur les bases et selon les conditions
fixées par la loi", a ainsi souligné l'agence dans un communiqué.
Dans
les faits, le processus de négociations imposé par l'Autorité de la
concurrence avait trouvé ces derniers jours une certaine validation,
puisque Google a annoncé lui-même mercredi soir être proche d'un accord
sur les droits voisins avec l'une des parties concernées côté presse,
l'Apig
Un
"groupe de négociateurs" a été "chargé de finaliser les détails d'un
accord-cadre", a indiqué à l'AFP Pierre Louette, PDG du groupe Les
Échos-Le Parisien et nouveau président de l'Apig, qui regroupe
notamment les éditeurs de quotidiens nationaux et régionaux.
Ils
devront notamment préciser "l'articulation entre la rémunération des
droits voisins, et News Showcase", un nouveau programme de rémunération
de contenus tout récemment dévoilé par le géant américain, a-t-il
ajouté.
Google
espère parvenir également à un accord avec les deux autres parties, le
Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) et l'AFP (reprise info TV5Monde).
22 septembre 2020 - Décès de Claude Moisy, ancien PDG de l'AFP
Claude
Moisy, qui a passé plus de trente ans à l'AFP jusqu'à en devenir PDG
(1990 à 1993) , est décédé ce 21 septembre 2020 à 93 ans, a annoncé sa
famille.
Après
les bancs du lycée Janson de Sailly et de la faculté de Droit, Claude
Moisy a débuté sa carrière comme localier à Ouest-France.
Après
quelques années, il est parti au Maroc où il a été recruté par l'AFP
sur place. Peu de temps après, il est devenu directeur du bureau de
Rangoun, en Birmanie.
Il
fera ensuite des allers-retours entre Asie et Etats-Unis et passera au
total vingt-sept ans dans les bureaux internationaux de l'Agence, avec
un passage à Paris comme directeur de l'information de 1977 à 1979.
Spécialiste
de la politique américaine, à laquelle il a consacré plusieurs
ouvrages, il a également couvert pour l'AFP l'affaire du Watergate.
"On
se trompe souvent en parlant de mes affinités anglo-saxonnes, parce que
j'ai travaillé deux décennies aux Etats-Unis et en Angleterre. J'ai
pourtant été beaucoup plus fasciné par mes séjours en Asie, le choc
culturel a été plus grand et, si je devais embrasser une religion, ce
serait certainement le bouddhisme", racontait-il à l'AFP lorsqu'il est
devenu PDG en 1990.
Il
avait été élu à la tête de l'Agence en janvier 1990 pour un mandat de
trois ans, avec comme objectifs la défense de son indépendance, la
diversification des produits et la modernisation de l'outil de gestion.
10 septembre 2020 - AU FIL DE L'AFP - Exposition photo AFP : " Le quotidien des Franciscains de Jérusalem " du 10 septembre au 13 décembre 2020.
Pour
la première fois, la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre accueillera
une exposition photo sur ses grilles, avec « Les gardiens du tombeau de
Jésus », une exposition de l’AFP sur le quotidien des Franciscains de Jérusalem.
Les
frères franciscains ont accepté d’ouvrir leurs portes pour la première
fois à un photojournaliste. Thomas Coex, photographe pour l’AFP alors
en poste à Jérusalem, les a accompagnés durant leurs temps de prière,
de travail social et de détente.
L’exposition
rassemble 29 tirages et nous invite à découvrir des scènes inédites du
quotidien de ces religieux catholiques, fidèles gardiens depuis 800 ans
du tombeau de Jésus.
Au
cœur des processions dans les recoins du Saint-Sépulcre, dans le
réfectoire du couvent, pendant les matchs de basket-ball avec les
élèves de leurs écoles ou à l’infirmerie où sont soignés les frères les
plus âgés, ces images révèlent un monde où le quotidien et le sacré
vivent harmonieusement ensemble.
L’exposition
se déroulera avec le soutien de Canon. Présent sur l’ensemble de la
chaîne de l’image, de la capture d’image – photographie ou vidéo – à
l’impression, Canon accompagne cet événement exceptionnel en étant
présent à la fois lors de la prise de vue de cette histoire unique et
lors de sa restitution dans un cadre d’exception.
Reporter photographe français basé à Paris, Thomas Coex collabore
avec l’AFP tout d’abord comme pigiste dès 1987 à Lille. Il est engagé
par l’AFP en 1996 au siège, à Paris. De 2001 à 2003, il rejoint le
bureau de Jérusalem comme Responsable photo, en charge d’Israël et des
Territoires palestiniens. Il revient ensuite à Paris comme reporter et
comme rédacteur en chef France jusqu’en 2014.avec une parenthèse entre
2008 à 2009 où il sera photographe au bureau de Caracas.
De 2014 à 2019, il retrouve le bureau de Jérusalem comme chef
du service photo. Il reçoit en 2001 le 3e Prix du World Press Photo
dans la catégorie News story pour des images prises à Gaza lors de la
seconde intifada et le 2e Prix Bayeux Calvados-Normandie des
correspondants de guerre pour le même sujet.
(information reprise de afp.com.fr/au-fil-de-lafp - Photo T Coex)
28 aout 2020 -C’est
avec une grande tristesse que nous avons appris le décès à l’âge de 56
ans, de Patrick Bors survenu dans la nuit du 24 août 2020.
Patrick
avait rejoint l’Agence en octobre 1999 comme employé CDD au service
Accueil-Courrier. Il a été titularisé comme Opérateur au service
Reprographie en Novembre 2004, poste qu’il occupait jusqu’alors.
Nombreux sont ceux d’entre vous qui ont eu affaire à lui et qui garderont le souvenir de sa gentillesse.
Patrick
était accueillant, souriant et toujours prêt à rendre service. Il
faisait son travail toujours d’humeur égale. Il était apprécié et
respecté de tous. Sa convivialité et sa bienveillance vont nous manquer.
Si vous souhaitez envoyer un témoignage de sympathie à sa famille, l’adresse e-mail de son fils est Borsmaxime@gmail.com . (Information Com AFP)
16 juillet 2020 - Facebook choisit l’AFP comme 3éme partenaire indépendant de “Fact Checking” en Belgique après DPA et Knack.
L’agence
sera en charge de vérifier le contenu en français, mais également en
néerlandais, publié sur la plateforme de Mark Zuckerberg, aux côtés du
personnel belge. Dans
un paysage médiatique européen où les initiatives anti-fake news se
multiplient, la Belgique brille par son retard. Avec l'aide financière
de Facebook , l'AFP va donc prendre en charge une partie de la lutte
contre la désinformation sur les réseaux sociaux belges.
Depuis 2017, le réseau social a rassemblé une soixantaine de médias pour former un réseau mondial de fact-checking et
filtrer ce type de contenus sur sa plateforme.Avec 86 journalistes
dédiés à la vérification d'information, répartis dans 38 pays, l'Agence
France Presse est déjà un membre actif de l'organisation.
Elle a donc proposé à Facebook d'étendre son partenariat à la Belgique et a engagé une journaliste spécialisée.
"Nous souhaitons évidemment nous pencher sur l'information belgo-belge, y compris l'information politique."
Pour
Grégoire Lemarchand , responsable du fact-checking à l’AFP,
L'objectif est simple: traquer les informations virales fausses
ou trompeuses qui circulent sur Facebook et sur Instagram. Une fois
l'information vérifiée et démentie par un partenaire, le réseau social
freine sa visibilité en ligne et prévient les internautes qui souhaitent la partager qu'il s'agit d'une fake news.
Les
médias partenaires ont accès à une liste de contenus suspects envoyés
par Facebook, mais choisissent les informations qu'ils souhaitent
vérifier.
Le
réseau de fact-checking géré par Facebook aura en tout cinq
journalistes dédiés Belgique: deux chez Knack (Roularta), deux à
l'agence de presse allemande DPA et une à l'AFP.
Pour
y entrer, les médias doivent déposer un dossier de certification auprès
de l'International Fact-checking Network (IFCN).
En
pratique, Facebook rémunère ses partenaires à la pièce, par information
vérifiée. On ne connait pas le tarif, mais Grégoire Lemarchand,
rédacteur en chef adjoint en charge des réseaux sociaux et du
fact-checking à l'AFP, explique que l'agence y trouve son compte:
"Notre présence en Belgique nous permet d'étendre notre réseau mondial
de fact-checkers et de proposer à nos clients une offre plus riche en matière de vérification d'information." La rémunération soutient une initiative existante, sans pour autant suffire à financer un poste à temps plein.
Si
aucune synergie ou collaboration spécifique n'est prévue avec Knack ou
DPA, il y aura une continuité avec le travail déjà réalisé en France ou
aux Pays-Bas, assure Grégoire Lemarchand: "La proximité culturelle et
linguistique offre de nombreux sujets communs, on l'a vu avec les fake
news qui circulent depuis la crise du coronavirus. Mais nous souhaitons
évidemment nous pencher sur l'information belgo-belge, y compris
l'information politique." (NICOLAS BECQUET https://www.lecho.be)
10 juillet 2020 - Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, va devoir se mettre à la recherche d'un nouveau directeur des ressources humaines pour l'automne.
Philippe Le Blon, en poste depuis2013 après avoir officié chez Presstalis et Bayard presse, quittera ses fonctions fin septembre pour rejoindre une autre structure.
30 juin 2020 - L'agence de presse australienne AAP rachetée par des philantropes
L'agence
de presse australienne Australian Associated Press (AAP) a été rachetée
par un consortium dirigé par des philanthropes, la sauvant de la
fermeture. Le rachat a été confirmé tard lundi soir, quelques semaines
après l'annonce de la constitution de ce consortium pour voler à l'aide
de l'unique agence de presse nationale du pays, plombée par les
difficultés du secteur des médias qui ont été aggravées par l'épidémie
de Covid-19.
Le
consortium d'investisseurs, dont fait partie l'ancien directeur de News
Corp Peter Tonagh, a déclaré dans un courriel au personnel qu'ils
partageaient "un objectif commun: le désir de protéger la diversité des
médias en Australie".
"Nous
pensons que la meilleure façon d'y parvenir est d'assurer la viabilité
à long terme de l'AAP Newswire et de fournir un journalisme indépendant
et de qualité sur les questions qui comptent pour tous les
Australiens", ont-ils écrit.
En
mars, les principaux actionnaires d'AAP, Rupert Murdoch's News Corp et
le groupe de radiodiffusion et de presse Nine Entertainment, s'étaient
retirés de l'agence, une décision surprise qui devait entraîner sa
fermeture et avait alimenté les craintes d'une plus grande
concentration des médias australiens.
La
reprise d'AAP va s'accompagner de la suppression d'environ la moitié de
ses 180 emplois, les investisseurs affirmant qu'elle mènera une
activité "pérenne" de moindre envergure lorsque le rachat sera finalisé
le 31 juillet.
L'agence
"se concentrera sur l'actualité brûlante, la politique, le sport, les
grands événements et les questions d'intérêt public", ont-ils ajouté.
La responsable juridique d'AAP Emma Cowdroy va prendre sa tête tandis qu'Andrew Drummond en restera rédacteur en chef.
Le plan de sauvetage survient au moment où les médias australiens connaissent une importante chute de leurs revenus.
Fin
mai, le groupe du magnat Rupert Murdoch News Corp a annoncé qu'il
arrêterait d'imprimer plus de 100 titres de la presse locale et
régionale en Australie, en raison d'un effondrement des revenus
publicitaires qui a été encore aggravé par l'épidémie de nouveau
coronavirus. (AFP / France24)
12 mai 2020 - "L'AFP reste confiante même s'il y aura des lendemains difficiles". Dans une interview aux « Echos », le PDG de l'AFP Fabrice Fries, détaille les conséquences de la crise sanitaire pour l'entreprise
Avril 2020 - L'AFP face au Covid 19 ..
Dans le Making-OF de l'AFP, Phil Chetwynd, nommé directeur de l'Information de l'AFP en 2019, évoque l'histoire-qui-bouleverse-toutes-nos-vies
ou, comment remplir la mission d’informer quand l’épidémie de
Coronavirus bouleverse les vies de chacun des 2400 employés de l’AFP.
17 avril 2020 - Le prestigieux World Press Photo de l'année 2020 a été décerné ce 16 avril au photographe de AFP Yasuyoshi Chiba, pour un cliché réalisé durant les manifestations réclamant un nouveau régime au Soudan.
Les jurés du World Press Photo ont salué une image symbolisant « l'espoir ». Avec son caractère « poétique »,
elle illustre le pouvoir de la jeunesse et de l'art, ont estimé les
juges. Le Japonais Yasuyoshi Chiba a saisi ce cliché le 19 juin 2019 à
Khartoum, qui était alors le théâtre de manifestations réclamant un
changement de régime. Il montre un jeune homme, la bouche grande
ouverte, au milieu d'habitants de la capitale soudanaise qui scandent
des slogans, récitant un « poème de protestation », notent les jurés.
« C'est
le seul groupe qui manifestait pacifiquement que j'ai rencontré pendant
mon séjour et j'ai été touché par la solidarité invaincue de leur
révolution », explique à l'AFP Yasuyoshi Chiba, 48 ans.
La photo « montrait que les gens avaient toujours cette passion à l'intérieur et j'avais le sentiment d'être l'un d'eux », poursuit-il. « J'ai vu comment la forte volonté des gens était là et qu'elle ne pouvait pas être étouffée par la violence », ajoute-t-il.
Après
la destitution par l'armée, sous la pression de la rue, du dictateur
Omar el-Béchir en avril 2019, les manifestations se sont poursuivies au
Soudan avant la mise en route en août d'une transition vers un pouvoir
civil. Le cliché de Yasuyoshi Chiba « illustre le pouvoir de la jeunesse, il montre le pouvoir de l'art. Il illustre l'espoir », observe Tanvi Mishra, un membre du jury.
Yasuyoshi
Chiba, un photographe japonais basé à Nairobi, a aussi obtenu, avec
cette même image, le premier prix dans la catégorie « Informations
générales, image seule ».
(Information reprise de rfi.fr avec l'AFP - Photo Yasuyoshi CHIBA / AFP)
3 avril 2020 : L’AFP, une entreprise unique, des origines à l’histoire de son statut d’exception, 1832-2015 par Jade Azzoug Montané
24 mars 2020 - L'AFP face au Coronavirus ... les consignes du médecin du travail de l'AFP pour répondre aux inquiétudes qu'un syndicat a exprimées dans une lettre ouverte au PDG
8 janvier 2020 -Les syndicats de l'AFP ont saisi ce mercredi le conseil supérieur de l'agence à propos de "manquements" qu'ils reprochent à AFP-Services,
une filiale produisant des contenus pour des entreprises et
institutions, conduisant la direction à annoncer des mesures pour
clarifier ses règles de fonctionnement.
Les
syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes et SGJ-FO,
leurs sections AFP, et le syndicat SUD-AFP, ont annoncé dans un
communiqué avoir saisi le conseil supérieur "concernant l'activité
d'AFP-Services, filiale de production de contenus promotionnels dont
ils estiment qu’elle crée un préjudice pour l'image d'impartialité et
de sérieux de l'Agence".
Ils
dénoncent une manière de fonctionner "opaque et mal encadrée" et un
"risque avéré de confusion entre information et publicité" lié à ses
activités, citant des contrats exécutés pour des clients tels que
Coca-Cola ou McDonald's.
Dans
la foulée, le PDG de l'AFP Fabrice Fries et le directeur de
l'information Phil Chetwynd ont annoncé des décisions visant à
clarifier le fonctionnement d'AFP-Services, qui résultent d'une
démarche engagée l'an dernier.
Dans
un message interne, ils ont reconnu que le développement de la filiale
avait effectivement eu lieu "dans des conditions pas toujours claires",
et ont rappelé qu'ils avaient fait réaliser il y a plusieurs mois un
rapport interne en vue d'élaborer des directives pour encadrer ses
activités.
Le
conseil supérieur de l'agence a été dûment informé de cette démarche,
ont-ils précisé, en jugeant qu'il aurait été "logique" que les
syndicats attendent les conclusions que devait rendre fin janvier le
directeur de l'information, avant de procéder à cette saisine.
Première
mesure : afin d'éviter toute confusion entre la production
journalistique de l'agence et les activités de la filiale, la direction
de l'information annonce qu'AFP-Services n'utilisera plus le nom AFP
dans sa production.
Le
PDG Fabrice Fries a lui indiqué que "le nom d’AFP-Services est appelé à
changer, pour ne plus comprendre la mention d'AFP", selon un calendrier
qui reste à préciser.
"Dès
le début, ce sujet a été traité en considérant que la réputation était
le capital le plus précieux de l’Agence, et que cela devait primer sur
toute autre considération", assurent les dirigeants de l'agence.
Fondée
il y a une dizaine d'années, AFP-Services produit des vidéos et autres
contenus pour des entreprises et des clients institutionnels, qui s'en
servent pour leur communication "corporate". Le développement de ce
type d'activités "hors médias" est l'un des axes de croissance du
chiffre d'affaires de l'AFP. Ses concurrents Associated Press et
Reuters sont également actifs dans ce domaine (AP Content Services, Reuters Plus).
6 janvier 2020confie dorénavant à l’AFP son «fil d’actualités»
À
côté des articles du Journal (analyses, enquêtes, entretiens,
partis pris, reportages…) et des contenus multimédia du Studio
(émissions vidéo, portfolios, podcasts…), Mediapart propose depuis juin
2016 un « fil d’actualités » alimenté de façon automatisée par des
dépêches d’agences de presse,
Ce
fil était jusqu’à présent alimenté par les dépêches du bureau français
de l’agence britannique Reuters. Fin 2018, son propriétaire, le groupe
américano-canadien Thomson Reuters, a annoncé la
suppression de 3 200 emplois sur deux ans, soit environ 12 % de
ses effectifs. Les services non anglophones sont les plus touchés.
Pour continuer de fournir du contenu en français à ses clients, Reuters entend par exemple «
généraliser » l’usage de la traduction automatique ainsi que recourir
aux services du bureau de Gdynia, en Pologne, où elle a déjà délocalisé
le service internet qui met en ligne les dépêches en langue française.
Avant le plan de départs, la rédaction parisienne employait environ 80
personnes.
Le 17 décembre, les salariés de Reuters en France se sont mis en grève afin de « dénoncer
les méthodes de la direction, qui vient d’informer par téléphone six
salariés de son intention de les licencier, six mois jour pour jour
après un plan de sauvegarde de l’emploi s’étant soldé par le départ de
vingt personnes, soit plus de la moitié des effectifs du service
français », ont-ils précisé dans un communiqué.
Cette
réorganisation a conduit à une dégradation du service proposé,
notamment sur la couverture de l’actualité française, d’où le choix
fait par Mediapart de faire désormais appel à l’AFP pour alimenter
ce flux de dépêches. Mediapart remercie les salarié·e·s de
Reuters en France pour leur réactivité, leur disponibilité et la
fructueuse collaboration de ces quatre dernières années.
Monde, Europe,
politique, société, économie, santé, sciences, culture… au total, une
sélection d’une soixantaine de dépêches AFP viennent désormais
enrichir, au quotidien, la couverture de l’actualité par Mediapart. (reprise du blogs.mediapart.fr)
12 décembre 2019 - L'AFP renouvelle son contrat avec l'Etat, qui inclut une rallonge budgétaire
L'Agence
France-Presse a signé vendredi 20 décembre, son nouveau Contrat
d'objectifs et de moyens (COM) avec l'Etat pour la période 2019-2023,
qui inclut une aide exceptionnelle de 17 millions d'euros répartie
entre 2019 et 2020, a indiqué la direction.
La
dotation de l'Etat s'élèvera ainsi à 124 millions d'euros pour 2019,
119 millions pour 2020 puis 113 millions de 2021 à 2023, a détaillé le
PDG de l'agence Fabrice Fries, saluant ce soutien qui intervient dans
un contexte de restrictions budgétaires.
"L'État
accompagne la transformation ambitieuse de l'entreprise, au service
d'une information pluraliste, fiable et de qualité !", a salué le
ministre de la Culture Franck Riester dans un tweet.
Le
nouveau COM reprend dix grands objectifs basés notamment sur le plan de
transformation en cours, qui seront mesurés par 15 indicateurs, dont
six sont quantitatifs.
L'AFP
s'engage à faire progresser de 23 millions d'euros le chiffre
d'affaires de l'image (photo+vidéo) sur 5 ans, de 5 millions les
revenus dégagés par la lutte contre les infox et à développer le
chiffre d'affaires "hors médias" porté par la filiale AFP Services, les
trois leviers de croissance identifiés par le PDG.
En
matière de fact-checking, l'AFP participe dans plus de 30 pays et 10
langues au "Third party fact-checking", programme de vérification par
des médias développé par Facebook.
Avec
ce programme, qui a démarré en décembre 2016, Facebook rémunère une
soixantaine de médias à travers le monde, généralistes ou spécialisés,
pour l'utilisation de leurs "fact-checks" sur sa plateforme et sur
Instagram.
L'Agence
prévoit en 2020 de s'étendre dans une douzaine de pays d'Europe, d'Asie
et d'Afrique et projette également de lancer une offre de formation au
fact-checking pour les médias et les institutions.
"On est devenu le média le plus engagé dans la lutte contre la désinformation", estime Fabrice Fries.
Côté
vidéo, l'Agence mise notamment sur son offre de directs (25 lives par
jour) pour gagner des parts de marché. Elle vient de signer un contrat
avec la chaîne publique coréenne KBS.
Parallèlement,
l'AFP s'engage à maîtriser les charges de personnel, ce qui passe par
un plan de départs volontaires qui prévoit la suppression de 95 postes
nets à fin 2023, pour une économie attendue de 14 millions d'euros.
A
fin 2019, 67 salaries ETP (équivalent temps plein) seront partis de
l'Agence via ce plan, et les autres suppressions de postes se
poursuivront en 2020 et 2021 avec des non-remplacements de départ à la
retraite, a détaillé le PDG.
Le
regroupement des deux sites de l'Agence dans un même bâtiment devrait
quant à lui permettre d'économiser 2,5 millions d'euros de loyers par
an.
Le
budget 2020, adopté en conseil d'administration cette semaine, prévoit
une croissance de 2,7% du chiffre d'affaires à 172,5 millions d'euros.
"C'est un objectif de croissance raisonnable dans un secteur des médias compliqué", a commenté le PDG.
Les
représentants du personnel au conseil d'administration ont voté contre,
estimant dans un communiqué que ces prévisions étaient "peu réalistes".
12 décembre 2019 - Pour lutter contre le Fake News le CSA monte une équipe de professionnels des médias , pilotée par Michèle Léridon, ancienne directrice de l'information de l'AFP et conseillère du CSA.
Afin de jouer au mieux son rôle de régulateur, conformément à la récente loi « anti-fake news »,
le CSA a décidé de s'entourer d'experts. L'autorité a donc fait appel à
des journalistes, des dirigeants, des chercheurs, ou encore à des
associatifs, constituant ainsi une équipe dédiée à la question de la
désinformation. La loi du 22 décembre 2018, également connue sous le nom de loi « anti-fake news »,
relative à la lutte contre la manipulation de l'information, concerne
l'ensemble des plateformes en ligne. Celles-ci sont tenues de mettre en
œuvre diverses actions permettant de limiter la diffusion de fausses
informations, en particulier en période électorale. Élaborer de nouveaux outils contre la désinformation
Dans
ce cadre, c'est le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui a été
chargé, par le gouvernement, de surveiller l'application de ces
nouvelles règles. L'organisme a ainsi envoyé de premières
recommandations aux plateformes le 15 mai dernier, afin de les aider à
lutter le plus efficacement possible contre la propagation de fake news, quelques jours avant les élections européennes. À présent, le CSA cherche à « concevoir les outils de cette nouvelle régulation ».
Dans cet objectif, l'autorité a constitué une équipe projet de neuf
personnes, toutes issues de ses services. Ce groupe aura notamment pour
rôle de travailler sur la mise en œuvre du dispositif prévue par la
loi, mais également d'anticiper les implications de potentielles
futures réglementations, en particulier quant à la lutte contre les
contenus haineux en ligne. CSA : Les Experts
Par
ailleurs, l'équipe projet pourra s'appuyer sur un comité d'experts,
extérieurs au CSA. Composé de 18 personnes d'horizons différents, il
aura un rôle consultatif et pourra également émettre des avis et des
propositions. Il sera piloté par Michèle Léridon, ancienne directrice
de l'information de l'Agence France-Presse (AFP) et conseillère du CSA. Les
membres du groupe seront donc chargés d'apporter un éclairage à la fois
juridique, économique, scientifique et éthique sur la lutte contre
les fake news. C'est pourquoi on retrouve des profils aussi
divers que Cécilia Ragueneau, ancienne directrice générale d'iTélé et
de RMC, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans
frontières, Sophie Viger, directrice générale de l'école 42, ou encore
Christine Balagué, professeure titulaire de la chaire « Good in
Tech » de l'Institut Mines-Télécom Business School. Le
comité d'experts se réunira plusieurs fois par an, pour débattre des
sujets autour de la désinformation en ligne. La première réunion est
prévue dès aujourd'hui.
21 novembre 2019 - Plusieurs organisations de presse, dont l'AFP, ont déposé plainte contre Google auprès de l'Autorité de la concurrence.
Elles l'accusent de bafouer le "droit voisin",
un nouveau mécanisme censé favoriser un meilleur partage des revenus du
numérique. L'Alliance de la presse d'information générale et le
Syndicat des éditeurs de la presse magazine ont déposé plainte,
vendredi, suivis mardi par l'Agence France-Presse (AFP), ont indiqué
mercredi 20 novembre les trois organisations. Elles avaient annoncé
leur volonté de déposer plainte dès fin octobre.
Google a refusé d'emblée toute négociation
Au cœur de cette querelle : le "droit voisin", un droit similaire au droit d'auteur, créé au bénéfice des éditeurs de presse et
agences de presse par une directive européenne votée en début d'année.
Il doit permettre aux éditeurs de journaux et aux agences de presse de
négocier avec les géants du numérique –qui captent l'essentiel des
recettes publicitaires en ligne– une rémunération, pour la
réutilisation de leurs contenus sur la Toile. La France est le premier
membre de l'UE à l'appliquer.
Google,
qui détient un quasi-monopole sur la recherche en ligne, a refusé
d'emblée toute négociation et, pour se mettre en conformité avec la loi
française, a imposé de nouvelles règles, applicables depuis
mi-novembre. Les sites d'infos doivent accepter que le moteur de
recherche utilise gratuitement des extraits de leurs articles dans ses
résultats. Sans quoi leurs informations sont bien moins visibles dans
le moteur de recherche (un simple titre et un lien), avec pour
conséquence quasi-inévitable de voir le trafic vers ces sites chuter.
Avec
leurs plaintes, les organisations de médias, qui dénoncent un abus de
position dominante, demandent des mesures conservatoires pour que la
loi puisse s'appliquer. L'Autorité de la concurrence s'était déjà
saisie elle-même de cette affaire.
Octobre 2019 - Décès de Pierre Bocev, grande figure de l'AFP
Pierre Bocev, grande figure de l'AFP et du Figaro, est mort lundi 7 octobre à 72 ans, chez lui à Baar dans le canton suisse de Zug d'un cancer.
Né
à Skopje le 22 avril 1947, d'un père macédonien, Pierre avait été élevé
à Vienne par sa mère autrichienne, dont le cabinet de dentiste se
trouvait en face du lycée français, où il fit sa scolarité.
Entré
à l'AFP comme journaliste local au bureau de Vienne, qui couvrait alors
l'Autriche et tous les pays de l'Est satellites de Moscou, il fut
successivement directeur du bureau de Stockholm, chef du desk allemand
puis du desk étranger. Il part en 1983 diriger le bureau de Moscou. En
août 1987, il rejoint Le Figaro et
retourne à Moscou de 1989 à 1990, pendant le démantèlement du bloc de
l'Est. Il est le correspondant du journal à Bruxelles de 1994 à 2003
puis à Berlin de 2003 à sa retraite en 2008.
Impressionnant
par sa haute taille, il n’était jamais condescendant malgré son savoir
et son expérience. Ce Français d'adoption était accueilli dans les
briefings réservés aux journalistes allemands comme un des leurs.
Expliquant de façon toujours limpide aussi bien les négociations
américano-soviétiques sur le désarmement nucléaire que le démantèlement
du groupe industriel allemand Siemens, il s'amusait à calibrer ses
articles au mot près et pesait ses mots au trébuchet. Fin cuisinier,
Pierre recevait à cœur ouvert, formant autour de lui une communauté
d'amis dans chacun de ses postes.
Le
président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a
rendu hommage mercredi à « ce kremlinologue
averti », saluant « la rigueur de ses analyses, fondées sur
un savoir presque encyclopédique ». Dans une rare intervention en
salle de presse de la Commission, il a déclaré que Pierre l’avait aidé,
dès le début de sa carrière, « à trouver ma place et mon chemin en
Europe» et n’hésitait pas à le critiquer et à orienter ses choix
politiques.
Erudit,
mélomane, Pierre partageait sa vie entre Baar et Paris et courait les
concerts et les festivals de musique classique avec sa compagne Regula,
une ancienne de l'AFP, morte d'un cancer en 2017. Pierre a lui aussi
longtemps lutté contre la maladie, avant de partir « comme il l'a
voulu, avec une Camel sans filtre dans une main et un verre de whisky
dans l'autre », nous a annoncé son fils Sébastien.
L'enterrement a eu lieu le 16 octobre à 9h30 à Baar. (Information afp.com)
Septembre 2019 - AFP ... APPEL URGENT
Il y a 75 ans naissait l’Agence France presse. Quel avenir pour la 3èmeagence mondiale face aux atteintes au statut ?
En
plein mois d’août 1944 à Paris, une poignée de journalistes résistants
prenaient d’assaut l’OFI, une officine aux ordres de Vichy. Ils
venaient de créer l’Agence France Presse les armes à la main pour
libérer l’information aux mains de la collaboration et de l’occupant
nazi.
En
1957, le statut de l’indépendance, soutenu par les personnels et
leurs organisations syndicales était voté à l’unanimité par les
élus du peuple. Des hommes comme Jean Marin, symbolisant la France
qui avait dit NON, étaient alors aux commandes pour donner ses
lettres de noblesse à l’AFP et développer son assise mondiale pour
faire jeu égal face à la concurrence anglo-saxonne et maintenir
une vision franco-européenne du monde "
L’AFP
est gravement menacée dans ses fondements par la politique
actuelle : la disparition de l’agence actuelle serait-elle
programmée… ? En conséquence, d'anciens
élus du CE, du CA , responsables syndicaux, ou rédactionnels y compris
un directeur, inquiets pour l'avenir de l'Agence appellent solennellement au Conseil d'administration, à la représentativité élargie depuis cinq ans et aux élus de la Nation.
Notre information réactualisée
de septembre a déjà recueilli le soutien d’une soixantaine d’anciens de
l’Agence France-Presse qui ont partagé notre inquiétude face aux
développements mis en œuvre par l’actuelle direction.
Cette information a déjà été transmise à l’intersyndicale de l’agence. Elle sera adressée prochainement au monde politique, notamment à nos élus, députés et sénateurs.
4 septembre 2019- Ouest-France, premier quotidien régional de France, a annoncé l'acquisition de l'agence de presse économique API(Atlantique presse information), basée à Nantes et spécialisée dans l'information économique dans les régions Bretagne et Pays de la Loire.
Cet
achat doit permettre à Ouest-France de "renforcer son offre en assurant
une couverture complète et pertinente des entreprises et des acteurs
économiques de la région", a
indiqué mardi soir dans un communiqué le groupe, dont le siège est à Rennes et qui compte plus de 1.350 salariés.
"Le
rachat d’API, reconnue unanimement pour la qualité de son contenu
local, nous permet d’atteindre plus rapidement une partie de cet
objectif", a expliqué François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef de Ouest-France, cité dans le communiqué.
Créée
en 1990 à Nantes, API, qui compte 15 salariés pour un chiffre
d'affaires d'1,7 million d'euros, édite un fil quotidien et une lettre
hebdomadaire, des guides "éco", ou donne encore accès à ses abonnés à
une base de données des sociétés régionales. (info l’Obs avec AFP)
Aout 2019 - L'AFP: un mastodonte sous surveillance qui souffle ses 75 bougies. C'est un géant français de l'information qui fête son anniversaire. L'Agence
France-Presse est une anomalie dans la presse nationale : régie par un
statut sui generis, elle ne peut pas être dirigée par l'Etat, ni par
une entreprise privée. Par Cédric Hermel et "FranceCulture : "Retour sur son histoire
2 juillet 2019 - Le siège de l'AFP restera au cœur de Paris : Son conseil d'administration a définitivement écarté ce 2 juillet 2019 l'hypothèse d'une cession de son siège historique, situé en plein centre de la capitale, qui était à l'étude depuis l'an dernier en vue de dégager des fonds.(Notre information du 18 juillet 2018 ci dessous: l'AFP pourrait vendre son siège historique)
Dans
un message aux employés, le PDG de l'AFP Fabrice Fries, qui avait mis à
l'étude la possibilité de céder ce siège, a mis fin au suspense en
annonçant qu'une telle opération "ne serait pas intéressante au plan financier".
Et ce, en raison de plusieurs facteurs, dont l'important impôt sur les
plus-values que l'agence de presse serait obligée de régler si elle
s'en séparait, ou encore le coût élevé qu'aurait l'achat ou la
construction d'un nouvel immeuble en dehors du centre de la capitale,
vu les prix de l'immobilier.
Le
siège de l'AFP est situé Place de la Bourse, dans le IIe arrondissement
de Paris. Un site qu'elle occupe depuis sa naissance à la Libération,
là même où était implanté l'ancien immeuble de l'Agence Havas, fondée
en 1835 par Charles-Louis Havas et dont elle avait repris les
activités.
L'an
dernier, Fabrice Fries, fraîchement nommé à la tête de l'AFP, avait mis
sur la table la possibilité de vendre ce bâtiment pour dégager des
fonds et pouvoir rassembler les équipes parisiennes de l'agence, qui
sont éclatées depuis plusieurs années entre le siège et un autre
immeuble situé dans le même quartier, rue Vivienne. Au printemps,
la direction de l'agence avait déjà conclu qu'une telle opération ne
valait pas le coup, mais les représentants de l'Etat au conseil
d'administration lui avaient demandé de réaliser une nouvelle étude sur
l'impact fiscal d'une cession.
A
défaut d'une vente, le conseil d'administration a donné son feu vert
mardi à la direction pour mettre en œuvre un compromis, consistant à
regrouper au sein du siège l'ensemble des salariés parisiens de
l'agence.
Un "scénario très ambitieux",
a prévenu M. Fries, puisqu'il consistera à faire passer de 789 à 1.089
le nombre d'employés du siège historique, en ajoutant les 300 salariés
installés actuellement rue Vivienne. Cela nécessitera des travaux
de rénovation du siège, déjà modernisé il y a quelques années pour
décloisonner les espaces et récupérer des mètres carrés. Mais permettra
à l'agence de réduire ses charges locatives de 2,5 millions d'euros par
an.
Le PDG a assuré que ces travaux seraient organisés "sans précipitation" afin de minimiser les nuisances, et qu'ils ne démarreraient pas "avant l'année prochaine". Il
a par ailleurs affirmé que le regroupement des salariés permettra de
mettre en place une nouvelle structure rédactionnelle, un chantier
piloté par le directeur de l'information Phil Chetwynd. Ce
dernier veut renforcer l'intégration entre les services de production
de textes, photos et vidéos, les équipes d'édition et les rédactions en
chef chargées de l'actualité en France et à l'international
25 mai 2019 - L’Agence France-Presse pourrait être contrainte de quitter l’Algérie
Un imbroglio financier et juridique place l’AFP dans une impasse.
A Alger, son chef de bureau Aymeric Vincenot, a été expulsé le
9 avril dernier par les autorités algériennes et s’est vu refuser
le renouvellement de son accréditation pour 2019. Victime de blocages
administratifs et bancaires, l’AFP, asphyxiée, pourrait être contrainte
de mettre la clé sous la porte à très court terme. « Nous
avons le sentiment que le gouvernement algérien fait tout pour que l’on
ferme la boutique. Nous sommes dans un cauchemar
administratif », souligne une source interne à l’agence.
Pour
fonctionner, le bureau algérois dispose d’un compte dans une banque
publique, la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR),
alimenté en dinars algériens. Ce compte, qui reçoit des versements de
Paris, sert à couvrir toutes les dépenses courantes de l’AFP en
Algérie. Ce qui couvre les salaires de ses journalistes, les piges des
collaborateurs occasionnels, mais aussi le paiement des impôts, des
cotisations sociales ou encore des fournisseurs.
Des conséquences catastrophiques Seul
l’ancien directeur du bureau, Aymeric Vincenot, contraint début avril à
quitter le pays, possédait une délégation de signature permettant de
faite fonctionner ce compte. Or, depuis, il est non seulement « impossible en l’état de changer de banque », explique-t-on à l’agence, « mais la BADR refuse, en plus, d’honorer les chèques et virements au motif d’une “décision judiciaire”. Tout est rejeté. » Or, ladite « décision » n’aurait jamais été communiquée à l’AFP et reste introuvable. « La banque considère que nous sommes sous le coup d’une décision judiciaire que l’on ne connaît pas… », ajoute une source proche du dossier.
Les conséquences pratiques sont d’ores et déjà catastrophiques. « Salaires
et piges n’ont pu être payés en avril et le fournisseur Internet menace
de couper la ligne. On ne peut pas payer nos impôts et, de ce fait, on
risque de se voir imposer des pénalités. A cela s’ajoute un juridisme
variable selon les intérêts du moment et des procédures bureaucratiques
très lourdes », explique un membre de l’agence.
Et,
pour l’heure, la législation algérienne empêche la mise en place
d’alternatives pour sortir de cette impasse. Il reste en effet « difficile
de trouver des solutions hors de ce cadre, puisque le dinar n’est pas
convertible, que la législation sur les devises et les changes est
restrictive, et que les paiements en liquide sont interdits au-delà de
seuils assez bas et qu’une déclaration en douane est obligatoire pour
toute importation de devises supérieure à
1 000 euros », précise-t-on encore.
Divers griefs faits oralement Selon
nos informations, les autorités algériennes n’ont jamais notifié
officiellement à la direction de l’agence leur décision et leurs
raisons. En mars, elles avaient simplement fait état oralement, lors de
la visite à Alger d’un responsable de la direction parisienne, de
divers griefs, portant notamment sur la couverture de l’actualité
algérienne et de l’état de santé de M. Bouteflika par le chef du bureau
de l’AFP, sans toutefois apporter la moindre preuve d’une faute de sa
part. « Il n’y a jamais eu de référence à des faits
précis, plutôt un halo de couverture jugée biaisée par les autorités
algériennes sur la durée », explique-t-on en interne.
Dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF), l’Algérie occupe la 141e place sur 180 pays, contre la 136e en 2018.
Fin mars, un envoyé spécial de l’agence Reuters, le journaliste
tunisien Tarek Amara, avait aussi été expulsé d’Algérie, où il couvrait
depuis plusieurs jours les manifestations.(reprise du monde.fr / Madjid Zerrouky)
02 mai 2019 - Emmanuel Hoog, ancien PDG de l'AFP (avril 2010 / avril 2018) et de l'INA, a été nommé directeur général de la société Les nouvelles éditions indépendantes (LNEI),
qui rassemble les participations personnelles du banquier Matthieu
Pigasse dans les médias et la culture (Les Inrocks, Radio Nova, Le
Monde, Rock en Seine...).
Cette nomination a été annoncée par LNEI dans un communiqué
Emmanuel
Hoog 56 ans, remplace le journaliste Zekri, qui reste Directeur Général
de Radio Nova et est en outre chargé de développer le pôle évènementiel
du groupe, a précisé l’entreprise de Mathieu Pigasse . (Information France 24)
10 avril 2019 - L'AFP réduit son déficit en 2018, s'attend à une année 2019 difficile
L'Agence
France-Presse a accusé une perte nette de 2,6 millions d'euros en 2018,
réduite par rapport à 2017 grâce à une croissance de ses recettes
commerciales, et se montre prudente pour 2019 en raison d'une
détérioration du marché de la presse.
L'an
dernier, les recettes commerciales de l'AFP ont progressé, une première
depuis 2014, avec une hausse de 3,1% à 170 millions d'euros, soutenue
par la photo (+6,2%) qui a tiré parti des JO et de la lutte
anti-piratage, et la vidéo (+11,1%), a indiqué l'agence à l'issue d'un
conseil d’administration. "L'AFP est désormais solidement ancrée dans
le trio de tête mondial des producteurs de vidéo et son offre,
parfaitement compétitive en volume, en nombre d'heures de direct, en
rapidité d'édition, est devenue une offre de substitution, et non plus
de complément pour les télévisions", salue la direction dans un
communiqué.
L'image représente désormais 41% du chiffre d'affaires commercial. L'objectif est de porter cette part à 50% en 2023.
Les
charges ont légèrement augmenté l'an dernier (+1,5%), à 278,8 millions
d'euros, ce qui, combiné à la hausse des recettes, a permis une hausse
de la marge d'exploitation (+3,8 millions d'euros), à 21,2 millions
d'euros. La perte de 2,6 millions en 2018 (contre 4,8 millions en 2017)
s'explique notamment par des éléments comptables, des régularisations
fiscales et sociales dans le réseau ainsi qu'un contentieux juridique à
solder.
Si
la progression des recettes est jugée "encourageante" par le PDG
Fabrice Fries, il estime qu'il faut rester "prudent" pour 2019, car "la
crise de la presse s'accélère et va peser sur les comptes" d'autant que
l'agence va supporter de nouvelles charges. "Nous sommes dans un
scénario de transition où la vidéo connaît une croissance à deux
chiffres mais sur un volume plus faible que le texte qui lui recule. Il
faut voir quand les courbes vont se croiser", a-t-il indiqué.
Arrivé
l'an dernier à la tête de l'AFP, Fabrice Fries a lancé "un plan de
transformation" qui prévoit une hausse des recettes de 25 millions
grâce à la vidéo et une baisse des dépenses de 19 millions d'ici à
2023, via notamment un plan de départs volontaires qui prévoit la
suppression de 95 postes nets. La direction souhaite ouvrir ce plan au
1er juillet pour de premiers départs début 2020. "Avec la suppression
nette d'une centaine de postes, c'est la capacité d'une des trois
grandes agences de presse mondiales à assurer sa mission d'intérêt
général qui risque d'être compromise, alors qu'elle est plus attendue
que jamais pour défendre le journalisme de terrain et lutter contre la
désinformation", a déploré l'intersyndicale de l'AFP mercredi.
Les syndicats avaient appelé à une grève de 12 heures fin mars, jour de l'ouverture de la période d'information-consultation.
Pour
réduire les dépenses, l'Agence étudie également la possibilité d'un
déménagement. Une décision sur ce point devrait être prise lors du
prochain conseil d'administration en juin. (Information reprise de france24.com)
27 mars 2019 - Appel à une grève de 12 heures à l'AFP contre le plan Fries
Les
salariés de l'Agence France-Presse ont approuvé mardi lors d'une
assemblée générale un appel à un arrêt de travail de 12 heures, qui
doit s'appliquer à partir de 14H00, pour pousser la direction à revoir
son plan de suppression de postes.
"L'intersyndicale
toutes catégories appelle le personnel de l'AFP toutes catégories, du
monde entier et sur tous les fils, à un arrêt de travail de 14H00 à
2H00 du matin", indique la motion approuvée à main levée lors de cette AG, à la quasi-unanimité (4 abstentions et pas de voix contre).
Cette
grève de 12 heures, qui devrait fortement perturber les services de
l'AFP, a été proposée par l'intersyndicale en amont d'une réunion avec
la direction mardi après-midi, consacrée au plan de suppression de 95
postes nets sur cinq ans, présenté l'an dernier par Fabrice Fries, PDG
de l'agence.
Un programme de réunions sur deux mois s'est ouvert, qui pourrait aboutir au lancement rapide du plan.
Selon
la direction, l'objectif de ce plan est de diminuer les dépenses
globales de l'AFP de 19 millions d'euros d'ici à 2023, dont 14 millions
au niveau des charges de personnel, afin de ramener ses comptes à
l'équilibre.
Mais
les syndicats, qui avaient déjà obtenu en janvier une réduction de
l'ampleur des suppressions de postes envisagées par la direction (au
départ chiffrées à 125 postes nets, avec 30 créations de poste en
parallèle), rejettent toujours ce "plan de sauvegarde de l'emploi" ou "plan social". "Il faut que la direction retire ce plan et fasse un nouveau PSE", a expliqué Philippe Faye, de la CGT, dénonçant notamment la surcharge de travail qu'il entraînerait pour le personnel.
"Fabrice
Fries va rester comme le PDG qui aura entraîné la destruction de
plusieurs dizaines de postes de journalistes, ce qui est un fait inédit
dans l'histoire de l'Agence", a renchéri Benoît Fauchet du SNJ, évoquant un plan "incohérent et dangereux". (lexpansion.lexpress.fr)
5 mars 2019 - Nous apprenons de l'AFP le décès à 39ans, de Damien Mesut Gokmen collaborateur dans les services techniques de l'agence
28 février 2019 - Reuters va supprimer 25 postes de journaliste en France. L’agence de presse entend lancer un plan de départs volontaires pour réduire ses effectifs à Paris.
Les difficultés
des médias s’étendent aux agences de presse chargées de leur fournir en
continu des informations, photos et vidéos collectées partout dans le
monde.
Déjà évoqué dans notre information en date du 21 novembre 2018,
Reuters News, l’une des trois plus grandes d’entre elles aux côtés de
l’AFP et Associated Press (AP), a annoncé, mercredi 27 février,
aux équipes de son bureau parisien la suppression à venir de 25 postes
de journalistes, sur les 84 que compte actuellement la rédaction.
Ce
plan de départs volontaires, présenté en comité social et économique
(CSE), doit encore être négocié avec les organisations syndicales. « Les
conditions de départ proposées sont inacceptables. La direction
n’obtiendra jamais autant de départs volontaires, et on peut craindre
qu’ils soient ensuite contraints », estime une source syndicale, en soulignant « l’abattement de la rédaction »Le bureau de Paris est le dernier touché par le vaste plan de réduction d’effectifs en Europe annoncé
en novembre 2018 par Reuters. En Italie, 16 postes de journaliste
sur 45 pourraient être supprimés à Rome et Milan, et 10 sur 120 à
Berlin. Les rédactions de Madrid et de Lisbonne doivent pour leur part
fusionner.
Le
groupe a cédé en octobre 55 % de sa branche la plus rentable – ses
terminaux financiers et les données qui les alimentent – au fonds
américain Blackstone. Une opération lucrative, puisque ce dernier va
verser à Reuters une enveloppe annuelle de 280 millions d’euros
sur trente ans pour compenser le manque à gagner. Thomson Reuters a par
ailleurs affiché mardi 26 février un chiffre d’affaires
trimestriel en hausse de 9 %.
Cette réorganisation massive concerne l’ensemble de Thomson Reuters, la maison mère canado-britannique de l’agence de presse.(Info Le Monde.fr)
21 janvier 2019 - L'AFP revoit à la baisse son plan de suppression de postes.
Le
PDG de l'AFP Fabrice Fries a revu à la baisse son projet de suppression
nette de postes, ramenant leur nombre de 125 à 95 en cinq ans, tout en
maintenant son objectif d'économies, a-t-il annoncé.
10 janvier 2019 - Le Britannique Philip Chetwynd nommé directeur de l’information de l'AFPdevenant le premier journaliste anglophone à occuper ce poste stratégique au sein de l'AFP.
Sa
nomination, qui avait été dévoilée par le magazine économique
Challenges, a été confirmée par le PDG de l'AFP Fabrice Fries, lors de
la présentation de ses voeux aux salariés de l'agence. (info actu.orange.fr)
31 janvier 2019 -Phil Chetwynd, rédacteur en chef central de l'AFP, a été nommé directeur de l'Information, devenant le premier journaliste anglophone à occuper ce poste stratégique
au sein de l'agence de presse. Sa nomination, qui avait été dévoilée
par le magazine économique Challenges, a été confirmée par le PDG de
l'AFP Fabrice Fries, lors de la présentation de ses voeux aux salariés
de l'agence
C'est
la première fois qu'un journaliste anglophone est nommé à ce poste clé,
alors que l'AFP réalise près de 60% de son chiffre d'affaires hors de
France. Un choix que Fabrice Fries, qui a pris la tête de l'AFP au
printemps 2018, a motivé notamment par la volonté d'"ouvrir" davantage
la direction de l'agence vers l'international. "J'étais frappé en
arrivant de voir combien la diversité géographique de l'AFP n'était pas
suffisamment reflétée" dans sa haute hiérarchie, a-t-il expliqué. "Je
pense qu'il faut qu'on s'ouvre. Ce n'est pas la seule raison loin s'en
faut, mais c'est une raison très importante et c'est un signal que je
voulais aussi donner aux salariés de l'agence", a-t-il souligné. Phil
Chetwynd, 49 ans, est rédacteur en chef central de l'AFP depuis 2012.
De nationalité britannique, il est entré dans l'entreprise en 1996 et a
occupé plusieurs postes au sein du réseau international de l'Agence, à
Pékin, à Hong-Kong, ainsi qu'à Paris. Il a gravi les échelons au sein
de la rédaction en devenant rédacteur en chef adjoint puis rédacteur en
chef de la région Asie-Pacifique, avant d'intégrer la rédaction en chef
centrale.
Il
succèdera, d'ici la fin du mois, à Michèle Léridon, qui avait annoncé
mardi vouloir "passer le témoin" après quatre ans et demi passés à la
direction de l'Information de l'agence de presse. La Correspondance de
la presse a indiqué mercredi qu'elle pourrait être nommée prochainement
au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), une hypothèse qualifiée de
"piste" par l'intéressée. Ce changement à la direction de l'Information
intervient dans une période pleine de défis pour l'AFP, dont le PDG a
lancé à l'automne dernier un "plan de transformation". Celui-ci prévoit
la suppression de 125 postes nets sur 5 ans (soit 5% des effectifs à
fin 2017), parallèlement au développement des recettes commerciales,
dans le but de ramener les comptes de l'agence à l'équilibre en 2021
Michèle Léridon, directrice de l'information, de l'Agence France Presse, a annoncé lors de la conférence de rédaction de ce lundi matin 7 janvier 2017 qu'elle quittait ses fonctions.
Journaliste «très respectée dans la maison», elle devrait se retirer «au plus tard dans la troisième semaine de janvier», précise la section AFP du Syndicat national des journalistes (SNJ) qui écrit que ce départ «sonne comme un désaveu d'un plan de suppressions d'emplois insoutenable, qui doit toucher des dizaines de postes de journaliste
21 décembre 2018 - L'Assemblée
Nationale a voté dans la nuit de mardi à mercredi 20 décembre,
une hausse de 4 millions d'euros de la dotation allouée à l'AFP au titre de ses missions d'intérêt général.
Dans
le cadre de l'examen du projet de budget 2019 en nouvelle lecture, les
députés ont voté, sans en débattre, un amendement du gouvernement qui
abonde de 4 millions d'euros les autorisations d'engagement au profit
de la dotation allouée à l'AFP.
Cette
dotation complémentaire à celle prévue dans le texte initial du
gouvernement qui était de "111,8 millions d'euros, s'inscrit dans le
contexte d'un plan de transformation de l'Agence qui vise à la rendre
plus compétitive et plus adaptée au marché mondial actuel, en
développant notamment ses activités numériques et vidéo", explique
l'exposé des motifs de l'amendement.
Elle
est rendue possible par le niveau effectif des compensations accordées
à l'Agence au titre de ses missions d'intérêt général exercées en 2015,
2016 et 2017, inférieur au plafond maximal autorisé par le droit des
aides d'Etat", ajoute le gouvernement. (Info : jeanmarcmorandini.com)
14 décembre 2018 - L'Agence
de presse Xinhua (Chine nouvelle) et l'AFP ont convenu, de renforcer
davantage leur coopération dans les domaines tels que la vidéo et les
nouveaux médias.
L'accord
a été atteint lors de la rencontre entre le président de Xinhua Cai
Mingzhao et le président et PDG de l'AFP Fabrice Fries, au siège de
Xinhua à Beijing.
Saluant
la coopération solide entre Xinhua et l'AFP dans les domaines tels que
les échanges d'informations et la photo au cours des six dernières
décennies depuis la signature d'accords de coopération entre les deux
agences, M. Cai a déclaré qu'il espérait que la visite de M. Fries
aiderait à élever les relations Xinhua-AFP à un plus haut niveau. (Info Internet: french.people.cn)
03 décembre 2018
- L'AFP va renforcer sa participation au programme mondial de
"fact-checking" (vérification) de Facebook, et discute notamment de son
extension à un pays du monde arabe, a annoncé lundi son PDG Fabrice Fries.
Lors
d'une rencontre avec l'Association des journalistes médias (AJM), M.
Fries a réaffirmé sa volonté de faire de l''AFP "un, voire
« le » référent mondial en matière de lutte contre les fake
news", l'un des deux grands axes de développement de l'Agence, aux
côtés de l'image.
C'est
un domaine dans lequel l'AFP "a pris de l'avance par rapport à ses
concurrents directs Reuters et AP", a-t-il poursuivi, précisant que
l'AFP avait désormais une vingtaine de journalistes affectés à la
vérification.
"Cela
monte en puissance", a-t-il souligné, rappelant que l'AFP avait signé
ces derniers mois de nouveaux contrats étendant sa participation au
programme mondial de "fact checking" de Facebook, et précisant que
cette activité avait généré un chiffre d'affaires d"un million d'euros
sur huit mois".
"On
est en train de négocier avec Facebook une extension, notamment au
Moyen-Orient", a précisé M. Fries, soulignant que cela porterait à cinq
les langues concernées par ce dispositif, pour quatre actuellement
(français, anglais, espagnol et portugais).
Interrogé
sur l'efficacité du "fact-checking" contre la désinformation, M. Fries
a rappelé que, selon les calculs de Facebook, son programme permettait
de réduire de 80% la visibilité des contenus jugés faux, mais que cela
ne suffirait pas à éradiquer ce problème.
"C'est
un tout début, mais c'est un phénomène d'une telle ampleur qu'on n'en
est pas encore à être optimistes, sûrement pas. On représente un
élément d'une réponse beaucoup plus complexe, mais on est fiers de
représenter un élément de la réponse car on considère que c'est le cœur
de la nouvelle mission de l'AFP", a-t-il estimé.
Avec
son programme de "fact-checking" lancé fin 2016, Facebook cherche à
combattre la diffusion de fausses informations ou "fake news" en
rémunérant des journalistes de plusieurs médias, qui se chargent de
vérifier la véracité de contenus partagés sur le réseau social et
soupçonnés d'être faux.
Le
réseau prend ensuite des mesures pour limiter la viralité des contenus
jugés faux ou trompeurs, notamment en signalant le travail de
vérification effectué aux utilisateurs qui les partagent.
Dans
le détail, l'AFP participe déjà à ce programme de Facebook dans 13
pays, à savoir l'Afrique du Sud, le Brésil, le Canada, la Colombie, la
France, l'Inde, l'Indonésie, le Kenya, le Mexique, le Nigeria, le
Pakistan, les Philippines et le Sénégal.
L'Agence
France-Presse démêle le vrai du faux .C'est un changement de posture de
l'agence. Maintenant nous allons au devant des rumeurs pour les
débusquer. C'est au cœur de la mission nouvelle de l'AFP:l'Interview de Fabrice Fries sur France Info (Sources : New.orange / France Info)
A L'AFP les fact-checkeurs sur le pont .
Une
équipe de journalistes de l'agence de presse est affectée à plein temps
à la cellule AFP Factuel, chargée de vérifier les rumeurs qui circulent
chez les «gilets jaunes». «Nous sommes très sollicités par les
internautes, c'est du jamais-vu», s'exclame Grégoire Lemarchand,
adjoint à la rédaction en chef de l'Agence France Presse en charge de
la cellule de fact-checking, AFP Factuel, créée il y a un an.
Sur
l'ensemble de l'équipe, quatre journalistes de l'agence sont affectés à
plein temps à la vérification des rumeurs qui circulent chez les
«gilets jaunes». «Nous recevons chaque jour plus d'une cinquantaine de
messages sur nos comptes Facebook et Twitter, ce qui nous permet de
découvrir des infox qui étaient passées sous nos radars.
Mais
il est impossible de répondre à tout le monde, poursuit Grégoire
Lemarchand. Même si nous étions 25 dans l'équipe, nous serions
débordés.»
La CRISE DE LA PRESSE (Publication du 23/11/2018 par www.lexpress.fr / Audrey Kucinskas )
A l'AFP, on craint les suppressions de poste. Un "plan de transformation" a été annoncé aux salariés de l'Agence France-Presse, avec 125 suppressions de postes.
En
octobre, lors d'un conseil d'administration, puis quelques jours plus
tard lors d'un Comité d'Entreprise, les élus de l'AFP ont appris la
mauvaise nouvelle : d'ici 2023, l'Agence France-Presse compte réduire
ses effectifs de 125 postes, ce qui représente 5% de ses effectifs.
C'est Le Mondequi révèle le projet dans un article paru le 4 octobre, (voir ci-dessous en date du 5 octobre)
"Il est important de préciser que dans ce plan que l'on a affiché, il
n'y a aucun départ contraint, rappelle à L'Express le PDG de l'AFP,
Fabrice Fries. Il s'agira majoritairement de non-remplacements de
départs à la retraite sur 5 ans, ce qui n'en reste pas moins
difficile."
Le
but est d'économiser 14 millions d'euros sur la masse salariale, sur un
total de 17 millions d'euros d'économies (les trois millions d'euros
restants devraient notamment s'obtenir sur des réductions de loyer),
l'agence ayant vu ses recettes commerciales fondre de 10 millions
d'euros depuis 2014, et les charges ont augmenté de 4% entre 2014 et
2017.
En
cause, une crise de la presse croissante et profonde, qui contraint les
clients de l'AFP (des médias français et internationaux qui lui
achètent du contenu brut, des photos et des vidéos) à revoir les
contrats à la baisse ou carrément à les résilier. "Le chiffre
d'affaires commercial ne se développe pas autant qu'on pourrait le
souhaiter, en effet, admet Benoît Fauchet, délégué syndical SNJ de
l'AFP. Le contexte du secteur des médias est difficile."
Un "plan de transformation" flou
Pour
le moment, le "plan de transformation" annoncé par le PDG Fabrice
Fries est encore flou. "Ce qui nous inquiète, c'est justement le
manque de détail de ce plan. On ne sait pas si cela va principalement
concerner des techniciens , des journalistes, des postes
administratifs..., explique à L'Express Jérémy Talbot, représentant du
syndicat Sud à l'AFP. C'est anxiogène pour les salariés. Où va creuser
la direction ?" Fabrice Fries, PDG de l'AFP depuis avril
dernier, avait annoncé son projet de faire des économies dès son
arrivée. "Mais jamais les précédentes directions ne s'étaient attaquées
à tous les corps de métier. C'est la première fois que l'on évoque des
réductions de postes chez les journalistes."
Au total,40
réductions de postes nettes au sein des rédactions de l'AFP sont à
prévoir (75 départs et 35 créations de postes). Si pour le moment,
personne ne sait quels pays en feront les frais en premier, Benoît
Fauchet affiche une crainte réelle. "On a le sentiment que ces postes à
supprimer vont être trouvés uniquement en France", confie-t-il.
De
quoi inquiéter des salariés, qui ne sont plus très disposés à faire des
sacrifices. En 2017, un accord d'entreprise a été signé par plusieurs
syndicats, réduisant notamment les jours de congés de certains
salariés, abaissant la grille salariale pour les nouveaux arrivants, et
instaurant un "forfait jour" pour les journalistes (dont les heures
supplémentaires ne sont donc plus payées). "Tout ceci est très mal vécu
en interne, indique Jérémy Talbot. Il y a déjà eu beaucoup d'efforts de
faits ces derniers mois."
Nos
interlocuteurs affirment par ailleurs que depuis 2015, l'État est de
toute façon en "sous-compensation" de la mission d'intérêt
général de l'Agence France-Presse, lui devant pas moins de 17,9
millions d'euros. "Soit presque exactement le montant des économies
souhaitées par Fabrice Fries, souligne Benoît Fauchet. Cette
compensation est inscrite dans le statut de l'AFP et c'est ce
que la loi française prévoit." Elle a beau être inscrite, le patron de
l'AFP rappelle à L'Express que l'Etat n'est "pas obligé" de payer, et
que l'Agence France-Presse n'est par ailleurs pas la seule entreprise à
subir cette "sous-compensation"
Recentrage prévu sur la vidéo et la photo
Pour
couronner le tout et aggraver l'inquiétude des salariés, l'AFP
souhaiterait davantage se centrer sur la photo, la vidéo, au détriment
du texte et des journalistes "écrivants". "On nous dit que c'est ce qui
rapporte le plus, mais une vidéo et une photo, sans texte, ça n'a
aucune valeur ajoutée pour l'ensemble de nos clients, rappelle Jérémy
Talbot. Il faut une mise en perspective, des analyses avec experts et
ça c'est ce qui fait la force de l'agence, c'est ça qui fait sa
crédibilité."
Fabrice
Fries temporise. "La presse est en crise. Ce qui ne l'est pas en
revanche, c'est la soif d'images dans l'univers de l'information,
particulièrement des chaînes de télévision, des sites web et des
réseaux sociaux. Nous sommes déjà leader mondial en photo et avons une
offre vidéo parfaitement compétitive, sur laquelle on met le paquet. On
a un très gros potentiel commercial en image et c'est
encourageant."
Pour
le moment, les négociations entre direction et salariés n'ont pas
encore débuté. "Nous ne sommes pas vraiment dans un esprit de
négociations, mais de retrait du plan de réduction des effectifs",
affirme Benoît Fauchet. Fabrice Fries dit être ouvert au dialogue et
pourrait même baisser les chiffres de suppressions de postes, à terme.
"Mais rien n'est fait, prévient-il. L'AFP a mis sur la table un plan de
transformation, à base de relance des revenus commerciaux et de
réduction des coûts. Elle est prête à un effort indispensable, elle n'a
malheureusement pas les moyens d'autofinancer l'intégralité de ce plan.
C'est pourquoi elle demande un effort supplémentaire à l'Etat. Celui-ci
aura un retour sur investissement sous forme de rétablissement de
l'équilibre financier. Le temps presse."
L'AFP
n'est pas la seule agence de presse à tailler dans ses dépenses pour
faire face à la crise. L'Allemande DPA, quatrième agence mondiale,
devrait licencier 40 à 50 journalistes issues de ses bureaux espagnols,
indique le site allemand Turi 2. Quant à
l'Américano-canadienne Thomson Reuters, elle souhaite elle aussi
effectuer des coupes dans ses effectifs. Malgré le soutien du fonds
américain Blackstone (350 millions de dollars par an, sur 30 ans), à
qui le groupe a cédé 55 % de ses terminaux financiers au début du mois
d'octobre dernier, un tiers des journalistes italiens sont visés par
ces suppressions de poste, et un peu moins de 10% en Allemagne. En
France, pour le moment, rien n'a - encore - été annoncé.
21 novembre 2018 - Reuters et l’AFP réduisent leurs effectifs
L’agence canado-britannique vient d’annoncer une restructuration en Europe, et l’Agence France-Presse va supprimer
Confrontée
à une chute de ses revenus, la presse entraîne, dans ses déboires, les
agences qui lui fournissent, sept jours sur sept et vingt-quatre heures
sur vingt-quatre, une partie de
ses informations, photos et vidéos. Le diagnostic n’est pas nouveau,
mais ses répercussions se font, plus que jamais, ressentir à l’Agence
France-Presse (AFP) et chez Thomson Reuters, toutes deux membres du trio de tête des agences mondiales, au côté de l’américain Associated Press.
Le
12 novembre, Reuters a annoncé, en interne, une vaste
réorganisation de ses bureaux européens. En Italie, 16 postes de
journaliste sur 45 seront supprimés, et 10 emplois sur 120 sont menacés
en Allemagne, sans qu’il soit précisé si ces départs seront contraints.
Les rédactions de Madrid et de Lisbonne ont, elles, appris mardi
20 novembre qu’elles allaient fusionner.
Le bureau parisien, avec ses 75 journalistes, n’est, pour l’heure, pas concerné, « mais tout porte à croire qu’il sera le suivant »,
redoute l’un de ses rédacteurs. Le plan dévoilé par Reuters vise à
augmenter les effectifs de son centre de Gdynia, dans le nord de la
Pologne, où, comme dans celui de Bangalore, dans le sud de l’Inde, des
journalistes produisent principalement de brefs bulletins financiers en
anglais. Cela doit « laisser plus de temps aux reporters des bureaux pour travailler sur des informations exclusives », a déclaré la direction dans un courriel envoyé en interne.
L’Etat appelé à l’aide
Un argumentaire qui ne convainc guère les agenciers du groupe canado-britannique. « On est dans une logique de délocalisation pour recourir à une main-d’œuvre bon marché », estime un délégué syndical à Paris. Un mouvement de grève est envisagé à l’échelle européenne.
Quatrième
agence mondiale, l’allemand DPA a, de son côté, annoncé mardi le
licenciement de 40 de ses 50 journalistes hispanophones, selon les
informations du site spécialisé Turi2, confirmées au Monde par la direction.
L’AFP a vu ses recettes commerciales fondre de 10 millions d’euros depuis 2014
L’AFP
s’apprête, elle aussi, à réduire la voilure. Nommé PDG en avril,
Fabrice Fries entend économiser 14 millions d’euros sur la masse
salariale d’ici à 2023, à travers la suppression nette de 125 postes,
soit 5 % des effectifs, sans licenciement. Pour financer les
indemnités de départ et ses investissements, l’agence a demandé à
l’Etat un soutien de 17 millions d’euros dans le cadre du fonds
pour la transformation de l’action publique. En vain : « Nous avons appris début novembre que, l’AFP n’étant pas une entreprise publique, elle n’y était pas éligible »,
indique M. Fries, qui en appelle toujours à une aide de l’Etat, et
n’exclut pas de vendre le siège historique de l’agence, situé place de
la Bourse, à Paris.
Contrats résiliés ou renégociés
En
tant que pourvoyeuses d’informations brutes aux médias, les agences ont
essuyé la crise traversée par leurs clients. L’AFP a vu ses recettes
commerciales fondre de 10 millions d’euros depuis 2014 et
enregistrera, en 2018, une cinquième année d’affilée de
déficit. « Quand ils n’ont plus les moyens d’être abonnés
à l’Agence, les médias résilient leur contrat ou le renégocient
largement à la baisse », explique Philippe Faye, représentant du personnel au conseil d’administration de l’AFP.
L’équation est moins délicate pour Thomson Reuters. Le fonds américain Blackstone, à qui le groupe a, le 1er octobre,
cédé 55 % de ses terminaux financiers, sa branche la plus
rentable, va lui verser une enveloppe annuelle de 280 millions
d’euros sur trente ans. Mais son activité d’agence de presse a encore
vu son chiffre d’affaires reculer de 4 % au troisième trimestre.
Alors
que les contours de la directive européenne sur le droit d’auteur sont
actuellement négociés à Bruxelles, les agences bataillent pour profiter
de cette manne financière. « Elles sont légitimes à être incluses dans le périmètre des médias rémunérés par Google et Facebook pour leur contenu,et sont soutenues par les éditeurs dans ce combat commun, soutient M. Fries. Dans
tous les cas, nous bénéficierons indirectement de ce droit d’auteur,
car les éditeurs, qui sont nos clients, se porteront mieux grâce à ces
rétributions. »(www.lemonde.fr /Alexandre Berteau)
13 octobre 2018 - Le Plan "Fries" mise sur la résignation du personnel !.
* Communiqué des organisations syndicales toutes catégories de l'AFP *
« Les
organisations syndicales toutes catégories de l’AFP (CGT, SNJ, CFDT,
FO, SUD et CFE-CGC) s’opposent au plan de suppression de 125 postes net
présenté par Fabrice FRIES au conseil d’administration du 4 octobre (Voir article ci-dessous) qui fait porter un lourd risque sur la mission d’intérêt général de l’agence.
Nous
appelons l’ensemble des salariés de l’agence tous statuts à un
débrayage sur tous les fils jeudi 18 octobre de 10h à 13h durant la
présentation du plan Fries lors du comité d’entreprise.
Les
personnels basés en province, à l’étranger et ceux qui n’auraient pas
pu voter en assemblée générale sont invités à le faire sur l’adresse vote-inter@afp.com. Une nouvelle assemblée générale aura lieu jeudi 18 octobre à 15h à l’issus du CE.
Les
organisations syndicales vont solliciter les représentants du
gouvernement et du parlement pour les interpeller sur l’engagement de
l’Etat auprès de l’AFP, dans le respect de son indépendance. »
.....
- Le Jeudi 17 octobre un arrêt de travail, très largement suivi avait
été organisé à l'occasion de la tenue du CE, et a fortement perturbé
durant trois heures la production de l'Agence en France et à
l'étranger. La suite de ce début de mobilisation n'a pas encore été
décidée. Une nouvelle assemblée générale du personnel devrait se
dérouler début novembre. Mardi, lors d'une audition à l'Assemblée
nationale, M. Fries s'était dit «ouvert à la discussion» avec les
syndicats à propos de son projet, tout en se montrant «intangible» sur
les économies à réaliser. «La négociation sociale est impérative pour
le redressement de l'AFP», a-t-il également affirmé dans un entretien
au quotidien Les Echos publié jeudi, appelant de nouveau «une
discussion ouverte sur les modalités de ce plan».
5 octobre 2018 -L’AFP veut supprimer 125 postes en cinq ans pour revenir à l’équilibre d’ici à 2021.Ces
suppressions de postes, sans départs contraints, représentent environ
5 % des effectifs de l’agence à la fin de 2017.
L’annonce
a été faite, jeudi 4 octobre, en conseil d’administration par
le PDG de l’agence de presse, Fabrice Fries, lors de la présentation
d’un « plan de transformation »,visant à ramener le résultat net de l’entreprise à l’équilibre en 2021
Ces
réductions de postes, qui représentent environ 5 % des effectifs
de l’agence à la fin de 2017, permettraient, selon la direction,
de limiter la progression des charges de l’AFP, couplées à
une légère érosion des recettes commerciales.
Dans
le détail, le plan présenté par le nouveau PDG prévoit le
non-remplacement de 160 départs naturels, avec la mise en place
d’un dispositif d’incitation au départ (sachant que 258 employés
atteindront 65 ans d’ici à 2023, dont deux tiers de journalistes).
En parallèle, 35 recrutements sont prévus au sein de l’agence
française. Parmi les 125 suppressions nettes, 85 le seront au sein
des personnels techniques et administratifs et 40 chez les
journalistes.
Avec
ces mesures, la direction veut en tout réduire de
16,5 millions d’euros les coûts de l’agence en 2023, dont
quatorze millions au niveau des charges de personnel, par rapport
à leur évolution « tendancielle ». La progression de ces charges serait ainsi ramenée à 1,3 % par an, contre 2,4 % dans le scénario d’évolution actuel. La
direction ne prévoit pas de lancer un plan de sauvegarde de
l’emploi ni un plan de départs volontaires, qui seraient trop onéreux,
mais souhaite lancer avec les syndicats la négociation d’un accord de
GPEC (un plan de gestion des ressources humaines) d’ici à la fin de
l’année.
Parallèlement, la direction veut mettre en œuvre dans le cadre de ce « plan de transformation » l’objectif
de croissance des activités annoncé en juillet par M. Fries, qui
vise à générer 30 millions d’euros de recettes
commerciales supplémentaires sur cinq ans, grâce à des investissements
dans l’image (vidéo, photo…).
Pour financer ce
plan – qui devrait coûter 21 millions d’euros d’ici
2023, dont treize millions de mesures d’accompagnement des départs
et huit millions d’investissements –, l’AFP a demandé
à bénéficier d’une aide du Fonds de transformation de
l’action publique (FTAP), à hauteur de 17 millions d’euros.
Avec
ses plus de 2 400 collaborateurs, l’AFP est la troisième
agence de presse dans le monde – produisant de l’information en
six langues (français, anglais, espagnol, allemand, portugais et arabe)
– derrière l’américaine Associated Press (AP) et la canado-britannique
Thomson Reuters. (www.lemonde.fr)
12 septembre 2018 - GAFA
et Droits d'auteurs : " C'est toute la qualité de l'information qui est
en jeu " estime la directrice de l'information de l'AFP à Publique Sénat
Invitée de l’émission « On va plus loin »,
Michèle Léridon,
directrice de l’information de l’AFP revient sur la directive sur le
droit d’auteur et le droit voisin, soumise à nouveau à un vote au
Parlement européen, ce mercredi 12 septembre.
C’est
aujourd’hui que le Parlement européen doit se prononcer à nouveau sur
la réforme du droit d’auteur. En juillet dernier, le texte a été rejeté
par les députés européens et depuis le combat fait rage, car cette
directive, qui vise à moderniser le droit d’auteur face à la révolution
numérique, oppose d’un côté les créateurs et la presse et de l’autre
les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), soutenus par les
militants de la liberté sur Internet.
« C’est
toute la qualité de l’information qui est en jeu » s’alarme
Michèle Léridon, directrice de l’information de l’AFP (Agence France
Presse). « Si on continue à asphyxier les médias en utilisant
leurs contenus sans leur verser un centime, peu à peu c’est un
journalisme sans journaliste qui va se produire (…) On a besoin
d’un journalisme de qualité. Les citoyens ont besoin d’informations
recoupées et c’est ce journalisme-là qui est mis en danger par ce
nouveau modèle économique de géants du numérique, qui captent toute la
valeur (…) de notre création, sans verser un centime. Et en revanche,
en récoltant toutes les recettes qui vont avec. »
Mais
la directrice de l’information de l’AFP tient à souligner qu’elle ne
souhaite pas non plus faire du « GAFA bashing » :
« On utilise Google tous les jours, Facebook… ils ont, c’est vrai,
contribué à une propagation de l’information, à une dissémination,
y compris de l’information de qualité. Cela, on ne le nie pas. Ce que
l’on demande, c’est juste une part de revenu. »
Face
à la menace des GAFA qui brandissent le danger d’une atteinte à la
gratuité du net si cette loi passait, Michèle Léridon parle de «
fake news » : « C’est carrément faux parce que personne
ne demande que le consommateur finale paie cette information. Ce que
l’on demande c’est justement à ces plateformes (…) de donner une petite
part de leur chiffre d’affaires, une petite part de leurs bénéfices à
ceux qui produisent de l’information. » (- Public Sénat - Laure-Anne Elkabbach@LaureAnneElka )
Le nouveau PDG de l'agence Fabrice Fries dans une interview accordée au "Figaro" s'est confié envisager de vendre le siège historique pour financer la relance du groupe.
"Il
ne faut pas se raconter d'histoire. Si l'on ne fait rien, l'agence se
retrouvera en 2019 devant une impasse financière de 21 millions d'euros
en additionnant nos prévisions de marge négative et nos échéances de
remboursement", déclare celui qui a remplacé Emmanuel
Hoog en avril dernier.
Ce n'est pas une stratégie de rupture mais de concentration de moyens"
Selon
les prévisions du président, la marge d'exploitation pourrait être
négative de 4,6 millions d'euros en 2019 et les pertes nettes s'élever
à 10 millions d'euros. Fabrice Fries précise avoir hérité d'une
échéance de 8 millions d'euros de remboursement de dettes et prévoit
deux ou trois années difficiles à passer pour l'AFP.
Afin
de faire des économies, le PDG de l'agence française soumet l'idée de
la cession du siège historique place de la Bourse à Paris et le
déménagement des salariés sur un seul site. "Nous
vendrons si nous sommes capables de dégager une plus-value
substantielle et ainsi de nous désendetter et financer notre plan de
développement", confie-t-il, rappelant qu'à ce jour, les équipes parisiennes sont réparties sur deux sites.
"Des
trois agences mondiales,nous sommes la plus étendue par le réseau et la
seule européenne. Et la qualité de notre production fait l'unanimité",
souligne le dirigeant, qui souhaite faire de la photo et de la vidéo,
la priorité du développement de son entreprise médiatique. "Ce n'est pas une stratégie de rupture, mais de concentration de moyens", précise-t-il, notant que son prédécesseur s'était principalement axé sur le sport et le gain de nouveaux clients.
"L'information vérifiée et fiable devient un produit de luxe"
Parmi
les projets voulus par Fabrice Fries, l'AFP compte investir aux
Etats-Unis en y lançant une régie vidéo afin de négocier des
partenariats avec les détenteurs de droits télés et muscler les
capacités commerciales de l'agence. "La fonction marketing et commerciale a été le parent pauvre de cette maison. Nous corrigeons cela",
explique le PDG, soulignant que la mise en avant de la lutte contre les
fausses informations permettra de mieux identifier l'AFP : "L'information
vérifiée et fiable devient un produit de luxe. L'AFP doit devenir le
référent de la lutte contre les 'fake news'. C'est dans son ADN (...)
L'agence, qui se contentait avant de relater des faits avérés, est
désormais organisée pour débusquer la désinformation massive." (Information reprise du " Figaro" via Internet)
28 6 /2018 - Dalila Zein devient Directrice Générale de l'AFP
Dalila Zein, jusqu'ici directrice administratrice et financière de Lagardère Active, a été nommée directrice générale de l'Agence France-Presse, en remplacement de Fabrice Lacroix, a annoncé jeudi l'AFP.
Dalila Zein, 42 ans, a fait l'essentiel de sa carrière chez Lagardère Active, branche médias du groupe Lagardère.
Elle
y est entrée en 2000 comme contrôleuse de gestion chargée des
magazines, après avoir débuté comme auditrice chez
PriceWaterhouseCoopers, selon un communiqué de l'AFP. Diplômée de
l'école de commerce Edhec Business School, elle prendra ses fonctions
au plus tard le 1er octobre.
Son
prédécesseur Fabrice Lacroix, a été directeur général de l'AFP entre
septembre 2016 et mars dernier, avant de rejoindre le Comité
d'organisation des jeux Olympiques d'été à Paris en 2024, en tant que
directeur administratif et financier.
Le nouveau PDG de l'AFP Fabrice Fries, élu mi-avril comme successeur d'Emmanuel Hoog (2010-2018), s'était engagé à nommer une femme au poste de directeur général.
(Information reprise de afp.com)
Interview - Avec
des pertes de plusieurs millions d'euros l'an dernier, le nouveau
patron de l'AFP, compte relancer son agence en développant son offre
vidéo.
Fabrice
Fries a estimé vendredi 1er juin 2018 sur Europe 1, que la relance
commerciale de l'AFP passerait par la vidéo et souhaité que l'agence
devienne "l'un des deux grands fournisseurs de vidéo dans le monde".
Aujourd'hui
la vidéo, pour faire simple, c'est 12% de notre chiffre d'affaires,
chez AP et Reuters c'est 40%. Il faut qu'on devienne l'un des deux
grands fournisseurs de vidéo dans le monde",
a indiqué Fabrice Fries, qui donnait sa première interview depuis son
élection mi-avril en remplacement d'Emmanuel Hoog. Il a estimé que
la relance commerciale de l'AFP était un "grand sujet" puisque "les recettes diminuent et les charges augmentent depuis 4-5 ans", "pas besoin de faire un dessin: c'est inquiétant".
"Pour
autant, l'Agence a un vrai gisement de croissance sous les pieds, pour
moi c'est la vidéo et ça va être le grand axe de développement.
L'Agence est très connue pour être forte en texte et en photo, on est
la meilleure agence photo du monde, il faut qu'on le devienne aussi
pour la vidéo", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur la lutte contre les "fake news",
notamment au lendemain de la fausse mort du journaliste russe Arkadi
Babtchenko orchestrée par Kiev, Fabrice Fries a estimé que c'était "un phénomène très inquiétant" et "absolument massif". "On
le voit dans des pays comme le Brésil en ce moment où il y a la
préparation de l'élection présidentielle, il y a de la désinformation à
l'échelle industrielle", a-t-il expliqué.
A l'AFP, "il
y a eu un changement radical de posture ces dernières années, l'agence
n'avait pas l'habitude de commenter des rumeurs, maintenant on a vu
avec le Brexit et Trump qu'il fallait au contraire prendre les devants.
L'AFP non seulement les commente, mais elle les débusque, elle en fait
l'analyse, elle les conteste et elle rétablit les faits", a-t-il détaillé.
L'agence lance d'ailleurs un nouveau format dédié au "fact-checking": "FactCheck".
Le
PDG de l'AFP est par ailleurs revenu sur son élection, dont le
processus a été contesté par trois des administrateurs de l'Agence : "Je
n'ai jamais été le favori. Il y a eu une vraie compétition qui a duré
trois mois, c'est comme ça que je l'ai vécu. Il y a eu plusieurs tours
et à la fin je l'ai emporté, je suis très content", a-t-il indiqué.
Souvenirs souvenirs .... Reprenant un article diffusé en mars 2008 par Sud-AFP, l'Amicale des Anciens vous propose de revenir il y à 50 ans sur ... l'AFP au cœur de la tourmente de mai 68.
Evénements rapportés du livre de Jean Huteau et Bernard Ullmann «AFP, une histoire de l’Agence France-Presse 1944 - 1990»
(Editions Robert Laffont) .- Un Livre de 570 pages édité en 1992 ,
riche en enseignements sur l'AFP des premières dépêches de 1944, à
la refonte du réseau national et international, la couverture des
guerres d'Indochine et d'Algérie, des nombreux rebondissements pour
l'adoption du statut d'indépendance de l'AFP, sa croissance avec les
satellites, la crise de 1973 avec des quotidiens français ses
grands clients, le lancement du service audio dans le sillage des "radios libres" de 1981, la création de la Téléphoto
internationale et de l'infographie avec les envols des chiffres
d'affaires mais également les nombreux déficits et
restructurations.! (HR)
NB- Quelques rares exemplaires (d'occasions) seraient encore disponibles par fnac.com .
1 mai 2018 - Shah Marai disait avoir vu tant de cadavres depuis qu'il travaillait pour l'AFP qu'il n'en dormait plus la nuit.
Le chef photographe de l'agence en Afghanistan a été tué ce lundi 30 avril dans la capitale afghane, dans un double attentat suicide, dont il couvrait la première explosion.
Sa
vie et son épilogue illustrent tristement les tourments de son pays.
Agé de 48 ans, Shah Marai avait démarré sa carrière à l'agence en 1996
en tant que chauffeur. Et c'est parce qu'il écoutait de la musique au
volant que les talibans, alors au pouvoir et qui le permettaient pas,
l'avaient roué de coup.
Dix
ans plus tard, il en avait encore des séquelles, avant d'être opéré à
l'étranger en 2012. "J'ai appris tout seul la photographie, donc je
cherche toujours à m'améliorer. Et maintenant mes photos sont publiées
dans le monde entier", soulignait-il. "Mes meilleurs souvenirs sont
lorsque je bats la concurrence en ayant la meilleure photo du président
ou de quelqu'un d'autre, ou du site d'un attentat à la bombe. J'aime
être le premier", disait-il de son métier.
Dans le blog à redécouvrir sur le Making of de l'AFP , Shah Marai avait écrit en octobre 2016, le danger extrême de couvrir l'actualité en Afghanistan (HR)
12 avril 2018 - La récompense la plus courue du World Press Photo, attribuée au photographe Ronaldo Schemidt, de l’AFP pour son "image" d’un jeune homme brûlé
par l’explosion du réservoir d’une moto lors de
manifestations contre le président Nicolas Maduro à Caracas
au Venezuela en mai 2017.
José
Victor Salazar Balza, 28 ans, qui s’en est tiré avec de graves
brûlures, participait le 3 mai 2017 aux manifestations contre le
gouvernement vénézuélien. Un mouvement populaire qui avait pris de
l’ampleur dans un contexte de grave crise économique, et qui
avait été durement réprimé. Le
président Maduro avait annoncé, quelques jours avant, son intention
de faire modifier la Constitution du pays, preuve
supplémentaire, selon l’opposition, de ses visées dictatoriales.
La présidente du jury du World Press Photo, la journaliste Magdalena Herrera, chef du service photo du magazine Geo France, a décrit le cliché du jeune homme en flammes et au visage masqué comme « une photo classique, mais qui a une énergie et une dynamique instantanée.
Les couleurs, le mouvement… elle est très bien composée ».
Ronaldo Schemidtavait
pris pour l’AFP toute une série de photos du jeune homme en flammes,
courant les bras en l’air, puis en train d’être secouru et emmené à
l’hôpital.
12 avril 2018 -Fabrice Fries élu PDG de l'AFPpour un mandat de 5 ans.
Après
24h de suspense, l'AFP a un nouveau PDG : Fabrice Fries, magistrat
à la Cour des comptes et ancien dirigeant de Publicis Consultants, a
été élu le 12 avril et succède donc à Emmanuel Hoog, qui avait annoncé
mercredi son retrait à la surprise générale (notre information ci dessous en date du 11 avril).
M.
Fries (58 ans), qui était seul en lice pour prendre la tête de l'AFP
depuis le retrait du PDG sortant Emmanuel Hoog (en poste depuis 2010),
a obtenu lors d'un troisième tour de scrutin la majorité qualifiée,
soit 13 voix sur les 18 membres du conseil d'administration, selon des
administrateurs. Son élection a été confirmée par le conseil
d'administration dans un communiqué diffusé dans l'après-midi. Il va
succéder dès lundi à Emmanuel Hoog, dont le mandat à la tête de l'AFP
s'achevait cette semaine.
Mercredi,
après l'annonce choc du retrait de M. Hoog, deux premiers tours de
scrutin avaient été organisés, sans que M. Fries recueille cette
majorité qualifiée, même s'il ne lui manquait plus qu'une voix pour
être élu. Dans la foulée, les représentants du personnel au conseil
d'administration avaient réclamé la suspension du C.A. jusqu'à ce jeudi
après-midi. Les salariés avaient voté en AG un débrayage à partir du
13H00, pour obtenir que le conseil d'administration déclare
"infructueuse" cette procédure d'élection, et que le conseil supérieur
de l'AFP, une autre instance de gouvernance de l'Agence, désigne "deux
candidats", redonnant ainsi un "vrai choix" aux administrateurs. Mais
ces demandes sont restées vaines, le conseil d'administration ayant
décidé de procéder à l'élection du nouveau dirigeant de l'agence.
Dans
un communiqué, la ministre de la Culture Françoise Nyssen a félicité M.
Fries pour son élection, estimant que son projet "porte l'ambition
d'une nouvelle étape pour relever le défi du numérique et du
développement international" de l'AFP.
Emmanuel
Hoog, 55 ans, ancien président de l'Institut national de l'audiovisuel
(Ina) de 2001 à 2010, avait été élu une première fois le 15 avril 2010
à la tête de l'AFP, succédant à Pierre Louette, et réélu en 2013. Alors
qu'il avait décidé il y a quelques semaines de briguer un troisième
mandat de 5 ans à la tête de l'Agence, il avait annoncé mercredi aux
administrateurs et aux salariés le retrait de sa candidature, affirmant
que son projet "ne recueillait pas les soutiens nécessaires et
indispensables de l'Etat"
Des
salariés ont exprimé des inquiétudes à l'égard du projet de Fabrice
Fries, que ce dernier avait présenté mercredi au conseil
d'administration, et notamment sa proposition "d'ouvrir le dossier de
la capitalisation de l'agence" quand le plan de transformation qu'il
propose aura commencé à porter ses fruits, faisant ressurgir des
craintes d'une privatisation de l'Agence. La SDJ (société des
journalistes) de l'AFP a demandé jeudi soir des "précisions" quant au
projet de M. Fries et des "garanties sur le fait qu'aucune
privatisation n'est à l'étude".
Dans
un message adressé aux représentants du personnel, M. Fries a assuré
que cette proposition "n'est pas pour (lui) une priorité" et que toute
réforme du statut "devra veiller à respecter l'indépendance éditoriale
qui est le principal actif de l'AFP". Sa priorité étant d'accélérer
encore plus le développement de l'AFP dans la vidéo, afin que l'image
(photo et vidéo) atteigne 50% de son activité en 2022, contre 39%
actuellement.
Dans
un communiqué publié après son élection, l'intersyndicale a mis le
nouveau PDG "solennellement en garde contre toute tentative de
modification du statut de l'AFP qui mettrait en péril son indépendance
éditoriale, technique et financière, ainsi que sa mission d'intérêt
général"
Fabrice Fries,
58 ans, était président de Publicis Consultants jusqu'en 2016. Cet
ancien haut cadre des groupes Vivendi et Havas, énarque et normalien, a
fait l'essentiel de sa carrière au sein du secteur privé.
Après
des études aux Etats-Unis (Berkeley, Harvard) et en France (ENS,
Sciences Po Paris...), il sort de l'Ena en 1986 et intègre la Cour des
comptes, puis rejoint le cabinet de Jacques Delors, président de la
Commission européenne, de 1990 à 1994.
Il
entre en 1995 à la Compagnie Générale des Eaux, ancêtre du groupe
Vivendi, puis devient directeur de la stratégie de son pôle presse et
information professionnelle (Havas devenu Vivendi Universal Publishing)
de 1997 à 2002.
Il
dirige ensuite les sociétés Aprovia et Medimedia (activités cédées par
Vivendi à des fonds), avant d'intégrer le groupe informatique Atos
Origin. Il entre en 2006 chez Publicis comme secrétaire général et
prend la présidence de l'agence de communication Publicis Consultants
en 2009 .(Information AFP)
11 avril 2018 -Coup de théâtre à l'AFP .. Le
Pdg sortant Emmanuel Hoog, retire sa candidature pour un
troisième mandat, faute d'avoir obtenu le soutien de l'État, a-t-il
annoncé dans un message aux salariés.
C'est
une surprise. Le Pdg sortant de l'Agence France-Presse Emmanuel Hoog,
en poste depuis 2010 et qui s'était porté candidat pour un nouveau
mandat de cinq ans, s'est retiré de la course ce 11 avril 2018, faute
d'avoir obtenu le soutien de l'État, a-t-il annoncé dans un message aux
salariés.
"J'ai
constaté ce matin que mon projet ne recueillait pas les soutiens
nécessaires et indispensables de l'État, comme cela a été le cas, dans
la continuité, depuis 2010 (...). J'en tire donc une conclusion : je
retire, avec regret, ma candidature", a écrit M. Hoog, dans un courrier
aux administrateurs de l'agence et diffusé à ses salariés.(Information La tribune.fr avec l'AFP)
29 mars 2018 - Le créateur de The Voice rachète l’agence de presse néerlandaise ANP qui passe entièrement entre les mains du groupe de médias Talpafondé par le magnat des médias John De Mol.
Appartenant
au groupe Veronica depuis 2010, l'agence de presse ANP, vieille de 84
ans, a été cédée à 100% à la société d'investissements fondée John de
Mol, Talpa. Ce dernier, connu pour être "le père de la télé-réalité"
avec la création de programmes tels que 'Big Brother', 'Fear Factor' ou
plus récemment le télé-crochet 'The Voice', se réjouit de l'opération
qui va permettre à son groupe de sauter à pieds joints dans les autoroutes de l'info.
Pour
de Mol, il n'y a "pas de marque plus forte que l'ANP" en termes
d'informations dans son pays. Le magnat des médias ajoute que son
groupe Talpa Network, "qui veut devenir une grande et moderne société
cross-média sur le marché néerlandais", aura désormais l'accès à un "large éventail d'informations indépendantes et fiables en ces temps où les 'fake-news' sont à l'ordre du jour"
L’ANP,
à l'image de ses homologues Belga (pour la Belgique) et AFP (pour la
France), diffuse des dépêches, des images ou encore des vidéos et des
bulletins radio en direction des médias. De plus, l'agence de presse
néerlandaise, créée à l'origine par la presse néerlandais, fournit
aujourd'hui des services aux entreprises dans le domaine de la distribution et de l'analyse des médias.
Talpa et ses multiples ramifications dans la production télévisuelle ont été vendues en 2015 à la chaîne britannique ITV pour 500 millions d'euros .Une rallonge de 700 millions d'euros a été promise à
John de Mol en fonction des résultats de l'entreprise. Après cette
vente, de Mol avait expliqué qu'il ne quittait pas le navire Talpa,
restant actif dans le développement de projets (info reprise dewww.lesecho)
14 mars 2018 - Deux candidats Emmanuel Hoog et Fabrice Fries . retenus pour diriger l'AFP, a annoncé ce jour le président du comité de sélection de l'AFP Jean-Luc Evin.
"Plusieurs
candidats ont été auditionnés. A l'issue d'un vote à bulletin secret, 2
candidats ont été retenus a indiqué le président du comité de sélection
des candidatures, récemment institué par le conseil d'administration de
l'agence.
Ces deux candidats Emmanuel Hoog et Fabrice Fries seront à nouveau auditionnés le 11 avril
par le conseil d'administration qui procèdera le même jour à l'élection
du nouveau PDG de l'AFP, pour un mandat de 5 ans.
Emmanuel Hoog, 55 ans, ex-patron de l'Ina, est à la tête de l'agence de presse depuis huit ans.
Ce
passionné de culture né de parents conservateurs de musées a rejoint le
ministère de la Culture à sa sortie de l'Ena en 1988, où il s'est
notamment consacré au théâtre et à la poésie, lançant en 1999 le
Printemps des poètes.
Conseiller
de Laurent Fabius à l'Assemblée nationale puis au Ministère des
Finances, il devient président de l'Ina en 2001, jusqu'à son élection à
la présidence de l'AFP en 2010. Il est réélu en 2013, et annonce en
février dernier qu'il brigue un nouveau mandat de cinq ans
8 mars 2018 - Jérôme Jaroussie vient de prendre officiellement sa fonction de DSI (Directeur des systèmes d'information) de l'Agence France Presse, en remplacement de Caroline Raveton.
Après
une formation d’ingénieur à l’EISTI (Ecole Internationale des Sciences
du Traitement de l’Information), il a fait toute sa carrière, en France
et à l’international, dans des grands groupes bancaires confrontés à
des enjeux de fiabilité, de sécurité, de continuité en 24/7 et de
rapidité des Systèmes d’information, en particulier pour leurs
activités de salles de marché
Il
a occupé plusieurs postes de DSI, dans le groupe ABN Amro où il se
trouvait jusqu’ici, ou précédemment chez Natixis (groupe BPCE) de mars
2009 à juillet 2011, et mené de nombreux projets de modernisation de
l’IT, largement guidés par l’impératif d’amélioration de l’expérience
client, avant d'occuper d'autres postes à responsabilité dont celle de
piloter l'IT de cette banque au niveau international d'avril à
septembre 2015. Il a ensuite été embauché par la banque
privée Neuflize OBC en tant que DSI, (Information AFP)
8 mars 2018 - Pierre Louette a été nommé président-directeur général du groupe Les Echos-Le Parisien.
L’ancien patron de l’AFP (2005 à 2010) et ex-directeur général délégué de l’opérateur Orange succédera à compter du 12 mars à Francis Morel, « qui, après sept ans passés à la tête de ce groupe de presse, a souhaité se consacrer à de nouveaux projets », annonce LVMH dans un communiqué.
Ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (ENA), Pierre Louette, 55 ans, a été notamment PDG de l’AFP, avant de rejoindre Orange, dont il était le directeur général délégué. Pierre
Louette a également été conseiller audiovisuel d’Edouard
Balladur (1993-1995), et avait rendu un rapport sur « les autoroutes de l’information », contribuant au développement des nouveaux réseaux de communication et d’Internet.
De 1996 à 2000, M. Laouette a dirigé la structure multimédia Connectworld
au sein du groupe Havas, puis il a été de 2000 à 2003 l’un des
dirigeants d’Europ@web, le pôle Internet du Groupe Arnault. Le patron
de LVMH, Bernard Arnault, a salué cette nomination.
« Je
suis persuadé que fort de son expérience dans le secteur de la
communication, il travaillera efficacement avec l’ensemble des équipes,
pour encore renforcer la
présence de nos titres et plus généralement la pertinence de
nos médias, en particulier dans le domaine du numérique. »
De son côté, Francis Morel quitte un groupe dans lequel il a notamment lancé le supplément Les Echos week-end et organisé l’intégration du Parisien dans le groupe médias de LVMH (Information reprise de: Le monde.fr)
22 février 2018 - Emmanuel Hoog PDG de l'AFP qu'il dirige depuis huit ans, annonce qu'il briguait un nouveau mandat de cinq ans, dans un message aux salariés devenant ainsi le premier candidat officiellement déclaré à sa succession.
"J'ai
décidé de présenter ma candidature à un nouveau mandat aux fonctions et
aux responsabilités de Président-Directeur Général de l'AFP", a annoncé le dirigeant dans ce bref message, ajoutant qu'il exposerait "prochainement" ses motivations. - "A
vos côtés, au service de l'Agence, de ses intérêts et de son
indépendance, je le sais mieux que personne, la tâche est complexe et
difficile, dans un contexte économique plus dur que jamais. Elle est
également exigeante et passionnante", a-t-il poursuivi.
Le
patron de l'AFP, qui est pour le moment le seul candidat officiellement
déclaré à sa succession, a précisé dans son message avoir informé le
comité de sélection des candidatures, récemment institué par le conseil
d'administration de l'agence.
Les
candidats retenus par ce comité seront auditionnés le 11 avril par le
conseil d'administration, qui élira ensuite le nouveau PDG de l'AFP.
La
procédure prévoit que les candidatures soumises au comité ne seront pas
rendues publiques .En revanche, le nom des candidats qui seront retenus
pour audition (deux au minimum) pourra, lui, être dévoilé
Emmanuel
Hoog, 55 ans, ancien président de l'Institut national de l'audiovisuel
(INA) de 2001 à 2010, avait été élu une première fois le 15 avril 2010
à la tête de l'AFP, succédant à Pierre Louette. Il avait été réélu en
2013, pour un second mandat d'une durée initiale de trois ans, porté
ensuite à cinq ans à l'occasion d'une réforme du statut de
l'agence.
A
la tête de l'agence depuis donc huit ans, il est d'ores et déjà le
dirigeant resté le plus longtemps aux commandes de l'agence après Jean
Marin (1954-1975).
Selon les statuts de l'AFP, le futur PDG devra pour être élu recueillir au moins 13 voix au sein du conseil d'administration.
Cette
instance compte 18 membres : des représentants de la presse écrite, de
l'audiovisuel public, du gouvernement et du personnel, auxquels
s'ajoutent des personnalités qualifiées. Comme il avait eu
l'occasion de le rappeler lors de ses vœux aux salariés en début
d'année, M. Hoog a placé au cœur de la stratégie de l'AFP le
développement des activités dans la vidéo, en particulier sur mobile,
le sport et les services. Il avait également dit vouloir remettre
l'entreprise sur la trajectoire d'un équilibre économique "durable" et poursuivre une "politique soutenue d'investissement" et d'innovation
Dans
ce cadre, l'agence a engagé l'an dernier des discussions avec l'Etat
sur un plan de développement chiffré par la direction à 60 millions
d'euros sur cinq ans
L'AFP
est l'une des trois agences mondiales d'information, aux côtés de
l'américaine Associated Press et de l'anglo-canadienne Reuters
Créée
à la Libération à partir de l'Agence Havas, fondée en 1835 par
Charles-Louis Havas, l'AFP est présente dans 151 pays et emploie plus
de 2.400 collaborateurs de 80 nationalités différentes, qui produisent
plus de 5.000 dépêches par jour, 3.000 photos et 250 vidéos (information reprise de via lentreprise.lexpress.fr)
1 février 2018 -L'AFP, qui prévoit une hausse de son chiffre d'affaires cette année, a lancé le processus de désignation de son PDG pour les cinq prochaines années,
Le
conseil d'administration de l'Agence, réuni ce 21 janvier 2018, a
approuvé le budget 2018, qui "présente une marge d'exploitation
prévisionnelle de 12,3 millions d'euros, et un résultat net à
l'équilibre", précise un communiqué de l'AFP. Il s'appuie sur la
prévision d'un chiffre d'affaires en hausse "de près de 2,5 %"
(hors ressources issues de l'Etat) par rapport aux prévisions pour 2017
Un
plan de relance commercial lancé l'an dernier vise la conquête de 1.000
clients nets d'ici 2021, et "a permis à l'Agence de réaliser
en 2017 une progression de son chiffre d'affaires de
0,5 %", ajoute l'AFP, qui affiche un gain net de plus
de 250 clients l'an dernier.
Les
représentants du personnel au CA ont indiqué dans un communiqué que
"des administrateurs se sont inquiétés de la possibilité de réaliser
cet objectif, au regard des moindres performances de 2017". "Les
administrateurs ont été surpris de constater une baisse significative
des investissements qui passent de 10,9 millions pour 2017 à
7,9 millions en 2018, n'y voyant pas un signe de dynamisme", ajoute le
communiqué des représentants du personnel.
"Les
trois élus du personnel ont donc voté contre le budget 2018, qui à leur
sens est comme pour les exercices précédents très optimiste
commercialement".
Parallèlement,
l'Etat français "continue d'affirmer son soutien à l'AFP", avec une
dotation en hausse de 2,5 millions d'euros par rapport à 2017, relève
l'Agence.
L'AFP
mène des discussions depuis l'an dernier avec l'Etat français, en vue
d'obtenir plus de moyens pour se développer, ses besoins ayant été
évalués par la direction à 60 millions d'euros sur cinq ans.
Les
charges devraient quant à elles progresser de 1 % cette année,
malgré deux grands événements internationaux (JO d'hiver et Coupe du
monde de football) nécessitant d'importants moyens humains et
techniques.
En
outre, l'AFP dit préparer une "revalorisation de la valeur de ses
actifs dans les comptes 2017 qui seront présentés en avril
prochain". Une telle opération n'avait pas été effectuée depuis
plusieurs années, et cela devrait rehausser "l'actif net de l'Agence de
plusieurs dizaines de millions d'euros".
Par
ailleurs, l'AFP a lancé le processus en vue de désigner son futur PDG,
d'ici le mois d'avril, pour un mandat de cinq ans (2018-2023).
L'actuel PDG, Emmanuel Hoog, dont le mandat expire au printemps, n'a pas dévoilé jusqu'à présent ses intentions.
Un
comité restreint d'administrateurs va être constitué, qui recevra les
candidatures jusqu'au 2 mars, et soumettra une sélection au
conseil d'administration, lequel se prononcera en avril. Comme le
prévoient les statuts de l'AFP, son prochain PDG sera en effet élu par
le conseil d'administration, qui réunit des représentants de la presse
écrite, l'audiovisuel public, le gouvernement et le personnel, et des
personnalités qualifiées.
M.
Hoog, ancien président de l'Institut national de l'audiovisuel (INA)
de 2001 à 2010, avait été élu une première fois
le 15 avril 2010 à la tête de l'AFP. Il avait été
réélu en 2013, pour un second mandat d'une durée initiale de trois ans,
porté ensuite à cinq ans à l'occasion d'une réforme du statut de
l'agence.(information reprise du point.fr)
18 janvier 2018 -Laurence Delaval a été nommée Directrice Commerciale France de l’Agence France-Presse
Dernièrement Directrice Commerciale et Marketing du pôle «Construction» chez Infopro Digital.
Précédemment,
elle a exercé des fonctions de Directrice ventes et marketing en média
et régie publicitaire dans le groupe NRJ, Le Monde, JCDecaux Airport,
entre autres. Elle a également exercé ces fonctions à l’UEFA-Euro 2016
05 janvier 2018 - C'est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès le 5 janvier 2018 à 57ans, de Stéphane CALBOU
Hommages ...
- Une bien triste nouvelle pour avoir longtemps travaillé à ses côtés. Nous perdons un homme d'une grande valeur humaine.
Technicien
de ville au travail irréprochable, il a toujours su faire la différence
entre ses responsabilités syndicales et sa fonction professionnelle. Il
a fait un excellent travail pour faire progresser au cours de
nombreuses années de délégation les revendications des ouvriers du
livre tout en restant très ouvert dans la discussion avec les autres
sections syndicales et particulièrement celle des cadres techniques. Sa
disparition nous fait beaucoup de peine surtout de disparaitre si
jeune. (N.G avec un portrait d 'archives de D.R.)
Ses obsèques ont eu lieu vendredi 12 janvier à 10h00 au Crématorium de Champigny-sur-Marne, (94500) - Les témoignages de condoléances peuvent être envoyés à sa femme: nadia.calbou@gmail.com
A
sa femme Nadia, ses enfants Tatiana et Guillaume, à sa mère, l'Amicale
des anciens de l'AFP adresse ses plus sincères condoléances
13 décembre 2017 - Neuf agences de presse européennes pour une meilleure rémunération de l'information sur internet
Neuf
patrons d'agences de presse européennes, dont l'Agence France Presse,
DPA ou Press Association, lancent un appel pour que les géants de
l'Internet reversent une part plus importante de leurs recettes aux
médias qui leur fournissent du contenu, dans une tribune publiée en
ligne mercredi par Le Monde.
"Un
débat, en apparence technique, se déroule depuis plusieurs mois en
Europe et dans les instances européennes à Bruxelles autour d'un projet
de directive sur les droits d'auteur", rappellent les signataires.
Le
texte obligerait, pour la première fois à l'échelle de l'UE, les grands
acteurs de l'internet à rémunérer les médias pour les millions de
contenus consultés sur leurs plateformes par les internautes
Les
géants de l'internet dégagent d'"énormes bénéfices", soulignent les
agences, rappelant que "Facebook a triplé ses bénéfices en 2016, avec
10 milliards de dollars de profits" et "Google affiche quelque 20
milliards de dollars de résultat sur un chiffre d'affaires de 90",
grâce essentiellement à l'afflux de la publicité au détriment des
médias traditionnels.
Leur
attractivité est due pour beaucoup à l'information gratuite que les
consommateurs ont pris l'habitude de trouver sur le net. "Facebook
répète que son objectif est de devenir le plus grand média du monde. Et
pourtant ni Facebook, ni Google n'ont de salle de rédaction, de réseau
national ou international de production et de collecte de
l'information", rappellent les signataires. "Ils n'ont pas d'équipes en
Syrie qui témoignent au péril de leur vie. Pas de bureau permanent au
Zimbabwe qui puisse enquêter sur les dessous du départ de Mugabe
(...)".
"La
gratuité est un mythe", soulignent les agences de presse européennes.
"A un bout de la chaîne, remplir la mission d'informer le public coûte
beaucoup d'argent. Et à l'autre, le consommateur de cette information
vaut de l'or pour qui valorise cette audience par des recettes
publicitaires."
L'instauration
d'un "droit voisin", complémentaire du droit d'auteur des journalistes,
que la Commission européenne propose au bénéfice des éditeurs et
agences de presse permettrait de corriger le déséquilibre, si les
discussions, en cours depuis plus d'un an à Bruxelles,
aboutissent.
Pour
voir le jour, le projet de la Commission doit encore être approuvé
voire amendé par le Parlement européen et le Conseil de l'UE (qui
représente les Etats membres).
"Certains,
au Parlement européen, s'inquiètent de ce projet de directive",
craignant que le droit du public à être informés gratuitement ne soit
remis en cause. "Ne nous trompons pas de cible", lancent les agences de
presse. "En aucun cas l'internaute ne serait touché. Il ne paierait pas
plus aujourd'hui qu'hier", soulignent-elles.
La
tribune est signée par les PDG Emmanuel Hoog de l'AFP, Peter Kropsch de
l'agence allemande DPA, Clive Marshall de l'agence britannique Press
Association, Jose Antonio Vera de l'agence espagnole EFE, Giuseppe
Cerbone de l'agence italienne Ansa, Jonas Eriksson de l'agence suédoise
TT, également président de l'Alliance européenne des agences de presse
(EANA), Clemens Pig de l'agence autrichienne APA), Marcel van Lingen de
l'agence néerlandaise ANP et Patrick Lacroix de l'agence belge
Belga).
12 décembre 2017 - Ouest-France en deuil. François Régis Hutin qui a piloté le développement de Ouest-France (1300 salariés), s'est éteint à l'âge de 88 ans
François-Régis Hutin : l’administrateur qui aimait l’AFP
Administrateur
de l’AFP au titre de la PQR pendant trois ans, François-Régis
Hutin y exprima clairement ses convictions sociales paternalistes
mais surtout libérales.
Partisan
de la libre entreprise il redoutait que l’Etat ne mit un jour sa main
totalitaire sur notre l’Agence qui, à l’époque, était subventionnée à
plus de 50%. Il soutenait que nous gagnerions en indépendance
autant que réduirions l’apport de l’Etat dans nos affaires. Il
soutenait qu’à l’inverse notre indépendance serait menacée par
une hausse des mêmes contributions.
Sur
le plan social il n’avait de cesse de recommander aux deux
représentants élus du personnel de prêcher la modération salariale sous
peine de conduire l’entreprise un jour à la ruine.
Pourtant
lors de son dernier conseil François-Régis Hutin nous avoua combien il
admirait notre institution. Il faut dire qu’à l’occasion de voyages
autour du monde il avait été toujours été reçu royalement et
courtoisement par tous nos collègues en poste. Ceux de Pékin et
de Varsovie, entre autres, lui avaient fait très grande impression.
S’adressant
finalement aux représentants du personnel il admit qu’il avait beaucoup
appris au cours de son mandat et qu’il ferait toujours confiance à
l’AFP , quand bien même serait-elle subventionnée à 80% (sic). C’est
qu’il n’était plus administrateur et retrouvait ses reflexes de grand
patron de presse estimant que plus l’aide serait forte moindre serait
le coût des abonnements pour son groupe. (Philippe THEBAULT, représentant des journalistes au CA de l'AFP 1987/1999).
29 novembre 2017 - L’AFP publiera le 7 décembre son traditionnel « L’Annuel » aux éditions La Découverte.
Pour
cette nouvelle édition, l’agence se propose de donner la parole à ses
photographes qui, outre leurs images, témoignent sur les coulisses du
reportage réalisé en 2017. L’ouvrage de 200 pages en bilingue
français-anglais, et de près de 300 photos, publie plusieurs portfolios
originaux ainsi que les coups de cœur de la rédaction. Un cahier est
par ailleurs consacré à la vie quotidienne en Corée du Nord où l’AFP a
ouvert un bureau en 2016 alors qu’un autre chapitre met à l'honneur les
portraits de personnalités. Un cahier sport est également décliné.
L’Annuel Photographique est vendu 29,90€.
23 novembre 2017 - L'Auto
journal vient de perdre l'un de ses pères fondateurs : Gilles
Guerithaullt ancien collaborateur de 'AFP s'est éteint à presque 100
ans.
Passionné d'automobile depuis son plus jeune âge, Gilles Guérithault
tenait la rubrique auto du quotidien "Combat" dans l'immédiat
après-guerre et assurait dans le même temps les comptes-rendus
de l'Assemblée nationale pour l'Agence France-Presse. Fin 1949, il
apprend qu'un éditeur d'annuaires professionnels, Robert
Hersant, et son associé, Jean-Marie Balestre, se préparent à
lancer un mensuel consacré à "la bagnole".
Gilles
démissionne de l'AFP pour participer à cette grande
aventure. Le premier numéro de L'Auto-Journal sort en
kiosques le 15 janvier 1950.
13 octobre 2017 - L’information en images et en mots - Témoignage -
Reporter photographe de l’AFP, Philippe Desmazes, a travaillé partout dans le monde pour transmettre l’information en images et en mots. Il en connaît beaucoup sur le sujet, lui qui œuvre pour l’AFP depuis 1995 en cumulant 25 ans de pratique en photo .
D’abord indépendant, il a œuvré pour l’agence de presse Reuters avant de se joindre à l’AFP.
Son
métier, il l’aime toujours autant. « Faire des photos informatives, ça
reste un art. Même dans les photos de ‘‘news’’ il y a un côté
artistique », affirme-t-il.
Au
fil des ans, Philippe Desmazes a couvert de nombreux conflits,
notamment au Moyen-Orient, en Libye et en Syrie. Il a énormément
voyagé.
Aujourd’hui,
les meilleurs souvenirs qu’il conserve sont liés à des rencontres et
non pas à des photos. « J’ai été souvent en Côte d’Ivoire. J’y ai fait
des rencontres qui m’ont permis de faire des choses très intéressantes.
J’ai notamment pu y voyager seul. C’était super », raconte-t-il.
« Bizarrement, un reportage à Sumatra, en Indonésie, après le premier
tsunami en 2004 m’a marqué positivement. J’ai rencontré des gens
extraordinaires, souriants. »
Il faut dire qu’afin de bien faire son travail, Philippe Desmazes parvient à se détacher des drames qu’il côtoie.
« J’ai
toujours eu beaucoup de facilité à m’écarter de tout ça. C’est une
disposition intellectuelle de témoin et non pas d’acteur. Parfois, je
peux devenir copain avec des gens avec qui je ne l’aurais jamais été.
Par contre, ça ne m’intéresse pas d’avoir un scoop si je dois aller
contre mon code déontologique. Il y a des limites », assure-t-il.
Parmi
les milliers de clichés qu’il a pris en carrière, un a particulièrement
retenu l’attention dans le monde. C’est sa photo qui a annoncé
l’arrestation de Kadhafi.
« Je
suis arrivé sur les lieux où il avait été arrêté environ une heure ou
une heure et demie après les événements. Un homme était là et il avait
filmé tout ça avec son portable. J’ai compris que Kadhafi avait été
arrêté. J’ai pris une photo de son écran. Personne n’était au courant
qu’il avait été arrêté. La photo a été diffusée partout. C’est ce qui a
annoncé son arrestation », raconte-t-il.« J’ai fait cette photo avant
même de savoir l’importance qu’elle avait. »
Aujourd’hui,
Philippe Desmazes voyage moins. Il est responsable du bureau régional
de l’AFP de Lyon. « On fait beaucoup de sport. C’est environ 40 % de
notre travail. Mais on fait aussi du social, de la politique, du
magazine, del’économie et des photos sur le vin puisque c’est très
présent dans le secteur », décrit-il. « Je n’ai plus le même rythme », (Article repris sur Internet du Le Quoditien / Anne-Marie Gravel ) .
28 septembre 2017 - AFP : trois nouveaux au conseil d’administration
Désormais
désignés pour 5 ans en application de la réforme statutaire intervenue
en 2015, tous les administrateurs de l’AFP voient ainsi leur mandat
uniformisé.
Dans
ce cadre, trois personnalités font leur entrée en son sein :
Ingrid Deltenre, précédemment directrice générale de l’Union européenne
de Radio-Télévision et Roxanne Varza, directrice de Station F, ont été
désignées par le Conseil supérieur de l’AFP alors qu’Agnès
Romatet-Espagne, directrice de la communication et de la presse,
porte-parole du ministère des Affaires étrangères, nommée par le
ministre des Affaires étrangères.
Elles
rejoignent ainsi l’ensemble des administrateurs dont le mandat a été
renouvelé au cours des dernières semaines : Martin Ajdari, directeur
général à la Direction générale des Médias et des Industries
Culturelles, Amélie Verdier, directrice du Budget au ministère de
l’Economie et des Finances, Marie-Christine Saragosse,
présidente-directrice générale de France Médias Monde, Laurent Guimier,
directeur délégué aux antennes et aux contenus de Radio France, Louis
Dreyfus, président du directoire du Monde, Sofia Bengana, éditrice des
publications du Figaro, Laurent Couronne, directeur général adjoint du
Groupe Centre France La Montagne, Soizic Bouju, éditrice-directrice de
l’Innovation Editoriale & du Lab Centre France La Montagne,
Jean-Luc Evin, anciennement directeur des rédactions et de
l’information à Ouest-France, François Morinière, président du
directoire du groupe Labruyère, Julia Cagé, professeur d’économie à
Sciences Po Paris et Marie-Christine Levet, présidente d’Educapital.
Les représentants du personnel de l’AFP sont Djilali Belaïd, Philippe Faye et Sylvie Maligorne.
27
septembre 2017 - Kate Webb, correspondante de l'AFP et figure
légendaire du journalisme en Asie dont elle a couvert les pages
d'histoire les plus troublées, du Vietnam au Cambodge en passant par
l'Afghanistan, va être honorée par un timbre australien.
Morte
en 2007 à l'âge de 64 ans, elle s'était forgé la réputation d'avoir un
courage à toute épreuve pendant ses plus de 40 ans de carrière.
Son effigie figure sur l'un des cinq nouveaux timbres qui seront émis à
l'occasion de la Journée du souvenir, le 11 novembre, qui commémore
ceux qui ont combattu et sont morts pour leur pays. Ces timbres,
dévoilés mercredi, sortiront le 6 octobre.
"Ce timbre, le quatrième d'une série qui commémore le siècle depuis la
Première guerre mondiale, est la reconnaissance du rôle important joué
par les femmes durant les guerres et les conflits", a dit Michael
Zsolt, directeur philatélique de la Poste australienne.
Née en Nouvelle-Zélande mais partie vivre enfant avec sa famille en
Australie, Kate Webb figure sur ce timbre au côté de Rosemary Griggs de
la Croix-Rouge. Le timbre évoque les guerres de Corée et du Vietnam
En
couvrant la guerre du Vietnam en 1971, elle avait été prise en otage
avec cinq autres personnes par les troupes nord-vietnamiennes au
Cambodge. Après 23 jours de captivité, les otages avaient
tous été libérés, non sans que la mort de Kate Webb eut été annoncée au
préalable. Le New York Times avait même publié sa nécrologie.
Elle fut le témoin de soubresauts majeurs: chute de Saïgon et victoire
des Khmers Rouges au Cambodge (1975), soulèvement contre la dictature
Marcos aux Philippines (1986), occupation soviétique de
l'Afghanistan(1979-89), assassinat de Rajiv Gandhi (1991), rétrocession
de Hong Kong à la Chine (1997), fin de l'occupation indonésienne au
Timor oriental (1999)... Mais également de l'avènement d'une Asie
moderne au tournant du 21e siècle.
Les autres timbres évoquent les deux guerres mondiales, les conflits en
Afghanistan et en Irak ainsi que le rôle de l'Australie dans les
opérations de maintien de la paix.
En 2008, l'AFP a lancé le prix Kate Webb pour récompenser les
journalistes qui exercent leur métier dans des conditions difficiles en
Asie. (Reprise internet de Tahiti infos)
2 septembre 2017 - Jean-Luc Bardet 54 ans, nommé directeur France succède à Philippe Onillon nommé directeur de la rédaction le 15 mars 2017.
Rédacteur
en chef France depuis mai 2015, Jean-Luc Bardet est licencié en droit,
titulaire d'un DEA en science politique et diplômé du Centre de
Formation des Journalistes (CFJ).
Entré
à l'AFP en 1987, il commence sa carrière comme rédacteur au desk France
avant d'être nommé journaliste au bureau détaché de Besançon (1988-1991).
Il part ensuite en poste à Washington, où il couvre notamment
l'élection présidentielle de 1992. A son retour à Paris en 1994, il
intègre le service politique, d'abord comme correspondant au Parlement,
puis à Matignon de 1997 à 2002.
Après un passage au desk France comme chef de vacation, il devient chef du service économique (2004-2008) puis adjoint à la rédaction en chef centrale (2008-2012). Il prend ensuite la direction du bureau de Bruxelles pendant trois ans avant d'être nommé rédacteur en chef France.
Il
est co-auteur, avec Sylvie Maligorne (AFP) et Bruno Jeudy (JDD), du
livre "Les Coulisses d'une victoire" (Editions L'Archipel) sur la
campagne présidentielle de 2002.
Aout 2017 - Témoignage : Patrick Baz reporter photographe; La « couverture » de trop ..
Photographe
basé à Beyrouth, Patrick Baz 54 ans, a couvert pendant près de trente
ans pour l'AFP certains des plus grands conflits de la planète.
Ancien responsable photo pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord, il
a également fondé le desk photo de l'AFP pour cette région.
En
2014, le journaliste est touché par un état de stress post-traumatique
(ESPT) . Il est contraint d’abandonner son métier.
Un
jour, alors qu’il devait partir pour Gaza, Patrick Baz, n’a pas pu
sortir de son appartement, ses pieds étaient paralysés à l’idée de
retourner voir des corps brûlés, des viols, du sang. « Je préparais mes
affaires : appareil photo, quelques vêtements pour pouvoir me changer
et là…Impossible de bouger ! Mes pieds étaient collés au sol ».
Il
ne le sait pas encore Patrick Baz développe un état de stress
post-traumatique, acquis dans un cadre professionnel (ESPT), un
ensemble de symptômes apparaissant quelques semaines après un événement
où l’individu voit son intégrité physique et/ou psychique menacé.
Trente
années de sa vie à suivre des guerres, partout sur la planète. Il en
avait trop vu. Ce n’était plus un travail mais une addiction, « c’était
ma drogue et elle était mortelle ».
Patrick
Baz a été très tôt confronté à la mort. « Le premier cadavre je l’ai vu
à douze ans ». Fils de parents libanais, le jeune Baz a grandi dans un
pays déchiré de toutes parts par le conflit israélo-arabe au milieu des
années 70 et en guerre de 1975 à 1990.
Cette
proximité avec le danger, Patrick Baz l’a toujours connu sans jamais
vouloir rompre avec, « je voulais être constamment dans l’action,
qu’importe le lieu, le temps, le nombre de morts, c’était un devoir
pour moi ».
Lybie,
Irak, Liban, Syrie, le reporter de l’AFP a travaillé 30 ans dans les
zones les plus minées du globe. Mais avant d’avoir été un témoin de la
guerre, il en a été une victime. Une victime avec une blessure
invisible qui n’a cessé de croître au fil des années, « quand vous
revenez d’un conflit avec une cicatrice, ça fait de vous un « homme »
mais quand vous débarquez sans aucune douleur physique (visible),
personne ne se préoccupe de vous ». Si les blessures physiques, les
enlèvements de reporters sont régulièrement traités dans les médias,
les blessures psychiques sont moins évoquées.
Troubles
du sommeil, crise de panique, mais aussi comportements violents : ces
symptômes de l’ESPT affectent près de 28% des reporters, un chiffre à
peu près équivalent à celui des soldats. Par peur de ce que vont penser
les collègues, certains préfèrent passer leurs troubles psychiques sous
silence. C’est encore plus vrai pour les femmes qui peuvent-être la
cible de propos sexiste, « elle est plus vulnérable », « elle est
instable », « c’est trop dangereux pour elle ». Il est aussi plus
facile pour un journaliste, homme, à la carrière de Patrick Baz de
parler sur ce sujet qu’une jeune qui débute, « beaucoup de pigiste ne
veulent pas en parler. Ils savent qu’ils ne retourneront plus jamais
sur le terrain s’ils le font ».
Patrick n’a raconté que récemment le mal dont il souffre, dans un blog pour l’AFP : https://making-of.afp.com/liberer-la-paroleoù
l’on découvre une souffrance qui n’est pas visible physiquement mais
qui oblige le reporter-photographe à fuir son métier pour une question
de survie.
NB:
Photographe actuellement basé à Beyrouth,Patrick Baz est également
chargé du développement d'AFP-Services pour le Moyen Orient et
l'Afrique du Nord.
(Reprise de l'article de Jules Montané humanite.fr : Patrick Baz « Impossible de bouger ! Mes pieds étaient collés au sol »)
Nos amis journalistes auteurs de livres. Au delà d'un statut de journaliste AFP actifs ou à la retraite, importants témoins par leurs nombreuses et enrichissantes missions couvrant des événements qui ont secoué le monde, par
un travail minutieux d’investigation de nombreux journalistes de
l’Agence France Presse font perdurer leurs passions journalistiques
dans des livres qu’ils éditent tel le cas récemment de Xavier Baron(NB) avec son nouveau livre .... Histoire du Liban(Parution: Editions Tallandier 11 mai 2017).
Un adage trop répandu voudrait que le Liban soit trop compliqué pour
que l'on tente de le comprendre. Certes, ce pays, dont les destinées
ont été un moment liées à la France, n'est pas simple, mais son
histoire n'est pas hors de portée pour peu que l'on suive le long
cheminement de l'émergence d'un Etat libanais. Une des
caractéristiques de ce pays est qu'il est le seul au Moyen-Orient
à montrer un gout marqué pour la culture, à rejeter le radicalisme
religieux, à n’avoir jamais connu de régime autoritaire, ce qui en fait
une exception. Toutefois, son équilibre est fragile et a été mis
en péril par plusieurs guerres civiles, les occupations israéliennes et
syriennes, la présence de réfugiés palestiniens ,les inégalités
socio-économique, et la déliquescence de la classe politique.
À partir du VIIe siècle, diverses populations chrétiennes et musulmanes
trouvent refuge au Mont-Liban, cœur historique du pays, où elles
coexistent et s’affrontent épisodiquement. En 1920, après
l’effondrement de l’Empire ottoman, la France crée un État-nation
réunissant la Montagne, le littoral et la vallée orientale de la Békaa
dans un seul nouveau territoire, le Grand-Liban. Dix-huit communautés
cohabitent ainsi dans le seul pays arabe où l’exercice du pouvoir est
réellement multiconfessionnel, tout en étant malaisé.
Contre
toute prévision, le Liban a réussi à se tenir à l'écart de la guerre en
Syrie qui menaçait d'embraser à nouveau le pays, mais d'autres
problèmes majeurs réclament une solution dont la classe politique ne
semble pas mesurer l'urgence: la question du surarmement de la milice
chiite du Hezbollah; l'impatience de la société, en particulier des
jeunes, à sortir du système communautaire; le chômage et le faible
niveau de vie de toute une partie de la population qui entraînent une
émigration dramatique pour l'avenir du pays.
De
l’Antiquité à nos jours, Xavier Baron retrace la riche histoire du pays
des cèdres. Petite nation au rayonnement indéniable, sans cesse menacée
de l’intérieur ou de l’extérieur, le Liban reste un exemple de
stabilité dans une région en plein chaos.
(NB) Amicaliste depuis de nombreuses année, en évoquant le Liban Xavier Baron tient à rappeler
.... // ..que c'est grâce à l'AFP que j'ai découvert et vécu dans ce
pays où de nombreux collaborateurs sont passés dans des conditions
difficiles ou continuent à y tenir haut la réputation de l'Agence.
C'est ainsi que des femmes et des hommes de l'Agence passent le
relais de génération en génération - pour le meilleur - dans cette
région compliquée //.
Journaliste
à l'AFP de 1966 à 2007, il a été en poste en Afrique, au Vietnam, au
Cambodge, en Thaïlande, et une quinzaine d'années au Proche-Orient. Il
a été Rédacteur-en-chef central et directeur de la région Moyen-Orient.
Nous lui devons également à l’occasion des 70 ans de l’AFP « Le monde en direct ... De Charles-Louis Havas à l’AFP , deux siècles d’histoire", paru en 2014 (Edition La découverte) (HR)
Informer ; .. Le pari difficile de l'AFP en Syrie
L'
AFP est la seule agence de presse internationale à disposer encore
d’une présence permanente en Syrie. Dans un pays ravagé par six ans de
guerre, où l'américaine AP et la britannique Reuters ont été poussées
vers la sortie dès le début du conflit, l’AFP maintient coûte que coûte
son bureau local de Damas. Un point d’ancrage, soumis au carcan imposé
par le régime.
Comment travaille l'AFP côté régime? Sous haute surveillance et... avec beaucoup de pincettes.
C'est
un petit bureau dans un immeuble ancien. C’est là, au cœur de Damas,
bastion du gouvernement de Bachar Al-Assad , que se trouvent les locaux
de l’AFP en Syrie. La seule agence de presse internationale
à disposer encore d'un bureau local et donc d'une présence permanente
dans ce pays dévasté par six ans de guerre. Alors que l'américaine AP
et la britannique Reuters ont été poussées vers la sortie après le
début du conflit, l’Agence France Presse, elle, maintient coûte que
coûte ce point d'ancrage.
Une présence qui se résume dans les faits à une journaliste-rédactrice. Rim Haddad(photo AFP), syrienne,
ex-attachée de presse et de communication a été recrutée par l’AFP en
2009, avant que le pays ne plonge dans la guerre civile.
"Dans
ce pays envié pour son calme et sa sécurité, je travaillais sur des
papiers de tourisme, d’économie, et d’autres plus traditionnels, sans
hâte ni pression, jusqu’au jour où le pays est ravagé par un conflit
sans merci", peut-on lire dans sa courte bio en ligne sur le site de l’AFP.
Depuis ? "Les
incidents se succèdent, violents, tristes, sans répit… Mais je reste
attachée à ce métier enrichissant et plein de défis. Travailler à l’AFP
est ma crème anti-rides préférée". (article repris de: https://www.arretsurimages.net )
11 juillet 2017 - Emmanuel Hoog :" L'AFP a besoin de 60 millions d'Euros de financement sur cinq ans"
Un
contrat important pour fournir de la vidéo à la BBC a consacré au
printemps dernier cinq années d’efforts par l’AFP pour se déployer dans
la vidéo.
Pour « Les Echos », Emmanuel Hoog fait le point sur le développement de l’agence .
L'AFP a-t-elle toute sa place dans le nouveau paysage de l'info ?
Je
suis surpris qu'on ait si peu parlé de ce contrat que nous avons
décroché auprès de la BBC [remplaçant le contrat que le média
anglais avait avec Associated Press pour la vidéo, NDLR]. C'est
comme si American Airlines avait abandonné Boeing pour Airbus. Il
couronne un redéploiement opéré en six ans, en faisant preuve d'une
grande agilité. Ce marché gagné auprès du média public britannique nous
aide aujourd'hui à remporter de nouveaux clients étrangers, mais aussi
français, sur le segment de la vidéo où nous produisons 250 vidéos par
jour. Sur l'écrit, notre puissance (5.000 dépêches par jour) n'est plus
à démontrer. Nous proposons aussi 3.000 photos par jour, et même 5.000
à 6.000 pendant les grands événements sportifs. Nous faisons la une du
« New York Times » une fois par mois. Cela dit, le contexte économique
est épouvantable. La pub est captée par les Gafa, ce qui affecte nos
clients médias, qui continuent à vouloir renégocier leurs contrats à la
baisse. Or nous avons besoin de continuer à investir. L'AFP estime son
besoin de financement à 60 millions d'euros pour les cinq années à
venir, pour poursuivre et accélérer sa transformation.
Pourquoi l'Etat vous accorderait-il 60 millions supplémentaires ?
Associated
Press (3.000 journalistes) est une coopérative de 1.300 médias
américains, dont les plus grands. Reuters News (2.400 journalistes) et
Bloomberg News (2.400 aussi) font partie de multinationales
puissantes. A l'Est, la Russie investit beaucoup dans l'info tandis que
la rédaction de Xinhua (Chine Nouvelle) compte pas moins de 6.000
personnes. Bien sûr, nous sommes prêts à poursuivre nos efforts
d'économies, mais, avec nos 1.500 journalistes, nous sommes un
actif stratégique du « soft power » français. On ne s'en rend pas
forcément compte ici, mais nous sommes de très loin le média français
le plus connu au monde. Nous avons 80 nationalités dans nos équipes
éditoriales, nous produisons des contenus en 6 langues. Nous couvrons
la Syrie 365 jours sur 365 depuis quatre ans, nous étions le seul média
au monde présent des deux côtés du front à Alep, et ce jusqu'au dernier
jour.
Où voulez-vous investir ?
Notre
développement repose sur quatre piliers : la vidéo, le sport, les
services et le « corporate ». Dans chacun d'entre eux, il nous faut
continuer à investir dans les hommes et les capacités techniques
(codage, maîtrise de la data...).
Pourquoi le sport est-il devenu si important ?
Nous
étions une agence généraliste, sans spécificité par rapport à nos
concurrentes. Associated Press bénéficie d'un accès privilégié au
marché américain, Reuters et Bloomberg sont spécialisés dans l'économie
et la finance. C'était difficile de miser aussi sur ce segment, nous
avons étudié la question. Le sport s'est imposé comme le « plus » qui
pouvait nous distinguer. Grâce notamment à la vidéo, il a généré en
2016 un chiffre d'affaire
de 42 millions d'euros, soit 20 % de nos revenus commerciaux et 25
% de notre production. Bien sûr, on n'achète pas de droits sportifs,
mais nous sommes la première source d'informations sportives au monde.
Et nous proposons une approche plus humaine, plus incarnée de
l'information que les autres agences. Nous avons écrit un reportage
remarqué sur le mercato des sportifs chinois, par exemple.
Que voulez-vous faire dans les services et sur ce que vous appelez le « corporate » ?
Il
nous faut proposer davantage de support technique (régie, vidéo...) à
nos clients médias. AP le fait, et c'est un élément important lui
permettant de gagner des contrats sur son coeur de métier. Nous voulons
aussi produire davantage de contenus dédiés pour les clients qui le
souhaitent. Notre réseau unique, notamment en Afrique, nous donne des
opportunités. Quant aux clients entreprises, ils sont un nouveau
débouché essentiel. L'agence DPA,
en Allemagne, génère 27 % de ses revenus auprès de ce type de comptes,
et nous seulement 10 %. Nous mettons au point des interfaces API
permettant de proposer des fils affinés d'infos, de vidéos ou de
photos, notamment avec la géolocalisation. A ce sujet, nous regardons
de près l'écosystème des start-up car nos infos peuvent « s'interfacer » facilement avec des contenus de tourisme, de cuisine, etc.
Etes-vous fragilisé aussi par Facebook et Google ?
Oui,
d'abord à travers nos clients médias, et ensuite parce que nous ne
sommes pas payés à un juste prix pour que nos contenus soient
reproduits des millions de fois. Le recours massif au copié-collé dans les médias en ligne, démontré par une étude de l'INA en mars dernier, fait que nous représentons
50 % du marché de l'actualité sur la Toile en France ! Il faut un code
de bonne conduite et une régulation. Nous espérons bien que la
directive droits d'auteur à Bruxelles nous donnera enfin un droit
voisin pour monétiser ces contenus, comme il en existe dans la musique
et le cinéma (lesechos.fr / .https://twitter.com/NLMadelaine )
18 avril 2017 - Décès de l'ancien PDG de l'AFP, Jan MIOT décédé dans la nuit du 17 au 18 avril, d’un arrêt cardiaque à l’âge de 77 ans.
Considéré
comme l’un des derniers barons de la presse, Jean Miot avait passé
trente ans au sein du groupe Hersant, d’abord comme journaliste puis
comme dirigeant de plusieurs titres régionaux, avant dedevenirprésident du conseil de surveillance duFigarode 1993 à 1996.
Il était ensuite devenu président-directeur général de l’AgenceFrance-Presse de 1996 à 1999. Lors de la parution d’un de ses ouvrages en 2008, un article duFigarole qualifiait de« personnage hors du temps », retraçant tous les échelons qu’il avait gravis :« Localier, secrétaire de rédaction àCentre Presse, journaliste àFrance-Antilles, directeurpolitiqueduHavre Presse, chroniqueur gastronomique, directeur adjoint deFrance-Antillespuis directeur délégué duFigaro»
Surnommé
« Monsieur les présidents » tant il a cumulé au long de sa
carrière des fonctions de direction, Jean Miot était né à Chateauroux,
dans l’Indre, en 1939.
Il y avait foule ce vendredi 21 avril pour rendre un dernier hommage à Jean Miot en l'église Saint-Justin de Levallois.
Une foule qui rassemblait autour de sa famille, ses amis, ses frères,
ses collègues, les syndicats de la presse mais aussi le livre CGT.
L'AFP, dont il fut le dernier PDG-journaliste, n'était pas
représentée officiellement pour autant qu'ont pu le constater Yvan
Chemla, Guy Korwil, Yves Bourgade et Philippe Thébault venus à
titre personnel.
Deux
personnalités ayant eu à connaître des affaires de l'AFP étaient
également là : Bernard Montagné, ami de Jean Miot et ancien conseiller
de Catherine Tasca, ancienne ministre de la culture et de la
communication; Roger Lancry ancien patron du Livre parisien qui, au
terme d'un long panégyrique très laïc en chaire, a réussi à
faire se lever toute l'assistance pour applaudir celui qui, au fil de
rudes négociations, était devenu son ami.(Philippe Thébault)
6 avril 2017 - L'AFP
et les agences de presse italienne (Ansa) et allemande (DPA) vont
lancer en juin le European Data News Hub (EDNH), un site de
datajournalisme offrant des contenus gratuits sur l'Union européenne.
"Axé
sur les faits et chiffres avec notamment des enquêtes basées sur des
recherches statistiques, le site offrira des textes en cinq langues
(anglais, allemand, français, espagnol et italien), des infographies
fixes et interactives, de la vidéo et de la photo", a indiqué l'AFP mercredi dans un communiqué.
L'EDNH aura pour but "d'informer et de susciter le débat sur les sujets du quotidien en Europe". Il proposera des questionnaires thématiques auxquels pourront répondre les internautes.
L'AFP,
l'ANSA et la DPA distribueront le contenu sur leurs services et le
public comme les médias pourront les télécharger gratuitement (.L'Express)
5 avril 2017 - AFP : gagner 1 000 clients dans les 5 ans par Thierry Wojciak de CB News
C’est
dans un contexte où l’information est malmenée, montrée du doigt et
parfois même rejetée que le président de l’Agence France Presse (AFP)
Emmanuel Hoog était l’invité mercredi du traditionnel déjeuner de
l’Association des journalistes médias (AJM).
Si
l’agence de presse est partie prenante, aux côtés de bon nombre de
médias, dans la plateforme collaborative de fact-checking « CrossCheck »,
son président ne considère toutefois pas que l’AFP ait vocation à
« incarner la vérité de l’information ou à faire la police de
l’information, ce serait ingérable »
Son
credo, faire plutôt de l’agence « une référence mondiale »
... Avec cet objectif en tête, M. Hoog a détaillé ses ambitions pour
l’AFP dont un tiers du financement vient de l’Etat, alors que 60% du
chiffre d’affaires est issu des clients étrangers contre 40% de clients
français. Fort de ses 5 000 clients au global, l’AFP veut
toutefois dans les 5 ans « gagner 1000 clients de plus, soit un
gain de 200 clients par an », explique Emmanuel Hoog. En ligne de
mire, les télévisions car « c’est le marché où l’on est en retard
par rapport à nos concurrents »
Le
dirigeant pointe ainsi le décalage qu’il y avait jusqu’alors entre le
suivi de l’information chaude avec les dépêches et la photo, et les
productions vidéo maisons qui étaient plus de l’ordre du documentaire.
De « l’information froide », en somme. Aujourd’hui, l’AFP
produit 200 vidéos par jour pour ses 250 clients abonnés et ses
quelques 350 clients ponctuels. L’AFP a donc enclenché une opération
séduction de ces derniers pour en faire des clients ferme .« Il y
a tout de même 2 000 chaines de télévision dans le monde »,
relève le président de l’AFP. De quoi faire. Et convaincre. La BBC n’a
d’ailleurs pas été insensible aux nouveaux arguments vidéo de l’AFP en
signant avec l’agence française, abandonnant dans la foulée son accord
avec l’agence AP. Rien de moins
Car
la vidéo est un enjeu majeur. Elle représente aujourd’hui 10% du
chiffre d’affaires de l’AFP et enregistre « une croissance à deux
chiffres », se réjouit Emmanuel Hoog. Un CA de l’AFP qui se
répartit entre le texte (50% des revenus, stable), la photo (30%,
faible progression), les produits multimédias (10%) et, donc, la vidéo.
10 mars 2017 - L'Agence France-Presse vient de signer un nouvel accord d'entreprise avec trois syndicats (SNJ, CGT et CFDT), présentant plus de la moitié des suffrages lors des dernières élections professionnelles, ce qui permet son entrée en vigueur samedi
Signé après plus de trois ans de discussions, ce texte "plus
simple, plus cohérent, économiquement plus soutenable et juridiquement
plus protecteur, vise également à une plus grande équité entre les
différentes catégories de personnels", estime la direction.
Il
remplace les 117 accords sociaux accumulés au fil des ans, qui avaient
été dénoncés en bloc par le PDG Emmanuel Hoog à l'été 2015. Parmi ses
principaux points, la mise en place d'un "forfait jours" pour les journalistes et les cadres, avec une adhésion facultative et réversible, qui entrera en vigueur le 1er juin.
Nous voyons cet accord collectif comme un nouveau point de départ plutôt qu'un aboutissement", indique le SNJ, qui a signé le texte "après d'ultimes améliorations et clarifications apportées par la direction". Le SNJ estime que "cet accord protège l'ensemble des salariés et préserve l'essentiel des droits des journalistes" dans une situation "financière dégradée et un écosystème médiatique très difficile".
C'était la moins pire des solutions", commente de son côté la CGT, soulignant "le risque d'application unilatérale des règles de la direction" et celui de "vide juridique" en cas d'absence d'accord.
Pour
emporter l'adhésion de la CGT dans les derniers jours de négociation,
la direction a accepté de maintenir pendant cinq ans les plans de
carrière des employés et ouvriers.
Ces deux syndicats représentent près de 61% des salariés et plus de 70% avec la CFDT
Les
syndicats FO, Sud et CFE-CGC ont rejeté l'accord. FO dénonce des
grilles de salaires et plans de carrière rabotés pour les cadres,
déplore que "les journées à rallonge soient légalisées" et regrette la baisse du nombre de jours de repos. Sud dénonce un "recul social historique".
La direction estime qu'il s'agit de "mieux encadrer le mode d'organisation actuel" et que l'accord permettra à terme de dégager un potentiel de travail supplémentaire équivalant "à plusieurs dizaines d'ETP" (équivalents temps plein)
Emmanuel Hoog, qui a salué un "accord historique", indique que l'enjeu n'est pas seulement économique mais vise à "la modernisation et la rationalisation de l'organisation"
Parmi
les autres points de l'accord, la rémunération des astreintes, un droit
à la déconnexion, des engagements chiffrés sur l'expatriation, des
dispositions sur le télétravail, une légère amélioration du plans
Retour au haut du document21 Décembre 2016 - L'AFP .... La rigueur est de rigueur. Les
syndicats de l’AFP sont dubitatifs : « Les recettes commerciales ne
sont pas au rendez-vous, malgré des efforts sur l’ensemble des charges,
y compris du personnel », Photo : AFP
Le
PDG de l’Agence France Presse (AFP) a donné lundi à la presse les
indications sur un plan de relance et d’économies, validé par le
conseil d’administration. Les syndicats contestent une partie des
décisions.
L’Agence
France Presse prévoit une légère hausse de ses revenus, a indiqué lundi
son PDG, Emmanuel Hoog. Le conseil d’administration de l’agence table
sur une marge d’exploitation de 15,1 millions d’euros, et un chiffre
d’affaires de 300 millions d’euros pour l’année 2017. Le même conseil
d’administration a validé un plan de développement pour la période
2017-2021. Il espère ainsi une augmentation des recettes commerciales
de 172 millions d'euros pour 2017, alors qu’elle était en dessous des
prévisions, et s’établit à 167 millions, en 2016. Pour faire grimper
les recettes, la direction de l’AFP a annoncé une croissance du sport,
qui a rapporté 5 millions d’euros en 2016, même si les résultats ont
été en deçà des prévisions, crise de la presse oblige. L’Agence va
aussi développer la vidéo, qui a rapporté 13,5 millions d’euros cette
année.
Les syndicats craignent le « coup de rabot »
Mais
les syndicats de l’AFP sont dubitatifs devant ces annonces. « Les
recettes commerciales ne sont pas au rendez-vous, malgré des efforts
sur l’ensemble des charges, y compris du personnel », s’insurgent
les syndicalistes, qui n’ont pas voté le budget en conseil
d’administration. Ils contestent déjà les 1 000 abonnements prévus par
la direction. Les abonnés de l’AFP sont 4827, selon la direction, et
l’année passée, compte tenu de la crise de la presse, a encore été
difficile. Pour David Esnault, délégué syndical SNJ-CGT,
s’inquiète : « on nous promet 1 000 clients nouveaux, soit
25% de notre clientèle actuelle ». « Les équipes
commerciales, qui passent leur temps à tenter de trouver de nouveaux
clients, restent à effectifs constants. Pour nous, cet objectif des 1
000 abonnements, c’est de l’incantation ». Surtout, constate David
Esnault, « l’activité d’agence de presse ne génère pas de
bénéfice. C’est une mission d’utilité publique ». Et lui, comme
ses petits camarades, craint que « le coup de rabot »
n’intervienne sur le personnel. La direction a d’ores et déjà prévu,
d’ailleurs, de transformer les 117 accords de branche de l’entreprise
en un seul. Au passage, note David Esnault, il est question, pour les
journalistes de « desk » (bureau, NDLR) de supprimer quatorze
jours de RTT sur 18. Et d’augmenter le temps de travail d’une heure par
jour. Soit, a-t-il calculé, 44 jours d’activité supplémentaires dans
l’année… non rémunérées, puisque les salaires sont gelés depuis cinq
ans. Il appelle les hommes et femmes politiques à s’emparer de la
gestion et de l’avenir de l’AFP, sous peine de « déclin
inexorable » de l’entreprise. (Information reprise de l'Humanite.fr)
6 octobre 2016 - Au cœur d'Alep à découvrir dans le making-of de l’AFP un saisissant photo reportage de Karam al-Masri :
Quand
la révolution éclate en Syrie en 2011, le jeune homme a 20 ans.
Etudiant en droit, il décide de filmer et photographier les
manifestations avec son Smartphone pour montrer au monde que les
Syriens qui défilent dans la rue ne sont pas, contrairement à ce que
prétend Bachar al-Assad, des "terroristes". Très vite, l’apprenti photographe est arrêté par le régime. Il est emprisonné pendant un mois, et torturé puis libéré.
En
2013, il commence à collaborer avec l’Agence France Presse. En novembre
de la même année, il est kidnappé par Daech. Il restera prisonnier
pendant 165 jours, mais s’en sort vivant.
Depuis
trois ans, Karam al-Masri, photographie sa ville d'Alep en guerre. Il a
tout perdu, ses parents, ses amis. Alors que les Russes et l’armée de
Bachar al-Assad intensifient les bombardements, son témoignage est
terrifiant et émouvant. Il est surtout indispensable.
Rien
ne le fait lâcher son appareil, pas même la torture ou la mort de ses
parents dans un raid aérien. Karam-Al-Masri tient bon et relate dans
ses photos le quotidien d'Alep: "les bombardements, les massacres
devenus habituels", écrit-il. Il raconte la peur omniprésente. "Mon
existence se résume à essayer de rester en vie. C'est comme si j'étais
dans une jungle où je tente de survivre jusqu'au lendemain". Dans cette
ville qui meurt de soif, l'odeur de la faim s'ajoute à celle de la
mort. "Avec le siège, j'ai très faim, je suis affaibli".
Prisonnier d'Alep, le photographe voit sa ville brûlée depuis maintenant plus de deux ans.
8 septembre 2016 - Nous apprenons le décès ce 7 septembre 2016 du technicien du bureau de Beyrouth Ahmad KOBEISSI, survenu dans la nuit de mardi à mercredi à l’hôpital américain
de cette ville. Ahmad, qui souffrait d’une grave maladie depuis le
début de l’année, était dans le coma depuis deux jours. Il était âgé de
53 ans et travaillait au bureau de Beyrouth depuis 1986.
Ahmad
Kobeissi était un homme courageux, qualité
indispensable à Beyrouth, où il fut le responsable technique en temps
de guerre avant de l’être en temps de paix. Il avait été recruté en
1986, en pleine tourmente, au moment où une partie du bureau
s’était repliée pour six mois à Nicosie en raison des enlèvements de
journalistes étrangers.
«Je
l'ai choisi parce qu’il revenait de Belgique avec un diplôme en
électronique, mais aussi pour sa neutralité politique, ce qui était
rare à l'époque, et enfin parce qu’il n’avait peur de rien.
Il traversait les lignes de démarcation sans la moindre
hésitation», se rappelle l’actuel responsable technique régional
pour l’Amérique du Nord, Daniel Slim, en poste à l’époque à Beyrouth.
«Je
me souviens encore de ses fous rires quand il m'attendait avec le
chauffeur Maatouk sur les points de passages, notamment celui du Musée,
et comment on changeait de stratagème à chaque
barrage : moi en l'appelant Maroun du côté Est (chrétien), lui
m'appelant Mohamed du côté Ouest (majoritairement musulman)»,
ajoute-t-il.
Car
l’AFP avait des clients et des bureaux dans les deux parties de la
capitale libanaise et la moindre erreur pouvait être fatale, les
miliciens n’hésitant pas à tirer.
«
AhmAAAAd, mon ordinateur ne marche pas», « Ahmad, il n’y pas plus
d’électricité et on doit envoyer une dépêche»… Il s’occupait de tout :
du générateur en panne, de la ligne coupée quelque part en
Méditerranée, du laptop qui ne se connectait pas à la Bgan alors
qu’il la fallait de toute urgence pour couvrir un attentat.
«Je
l’avais surnommé Kobi, avec le K de Kobeissi et Obi de la Guerre des
étoiles, car il pouvait faire des miracles avec ses mains », confie
Joseph Eid, le responsable photo du bureau de Beyrouth.
Son
bureau était un vrai capharnaüm, car il avait toujours du mal à se
débarrasser du matériel obsolète. «Ca pourra peut-être
servir, c’est quand même du matériel qui appartient à l’AFP»,
disait-il, même si l’agence l’avait déjà retiré de son inventaire.
Son
courage n’était pas limité au seul Liban. « Je savais que je
pouvais compter sur lui pour les missions les plus
dangereuses: Bagdad, Tripoli, Damas, rien ne l’effrayait et il avait
toujours le sourire aux lèvres», assure le responsable technique
régional MENA, Yiangos Ioannides.
Il
est tombé malade en février, mais il a continué presque jusqu’au
dernier jour, en dépit d’affreux maux de tête, à venir au bureau
pour montrer à la mort qu’elle ne l’effrayait pas. La grande faucheuse
a eu raison de lui mercredi. Repose en paix Ahmad. Nous ne
t’oublierons pas.
L’AFP
présente ses sincères condoléances à son épouse Zeinab et à ses trois
enfants, Dalia (22 ans), Bassel (19 ans) et Firas (14 ans). (Sammy Ketz - AFP Beyrouth)
4 septembre 2016 - Le
photographe de l'AFP Aris Messinis, de nationalité grecque, a remporté
samedi le Visa d'or "News" du festival international de
photojournalisme Visa pour l'Image de Perpignan, pour son travail sur
l'arrivée massive de migrants sur l'île de Lesbos (Grèce) en 2015."J'ai
documenté leur lutte pour une vie meilleure", a déclaré Aris Messinis
en recevant le prix samedi soir à Perpignan, lors de la soirée de
clôture de la semaine professionnelle du festival.
L'AFP
remporte donc pour la seconde année consécutive la plus prestigieuse
récompense du festival, rendez-vous majeur du photojournalisme. L'an
dernier, Bulent Kiliç, de nationalité turque, responsable de la
couverture photo du bureau AFP en Turquie, avait reçu le même prix pour
ses images sur le passage de réfugiés à la frontière turco-syrienne en
juin 2014.
Notre
photographe Aris Messinis a réalisé un travail remarquable sur les
migrants avec cette série forte, émouvante et dérangeante", s'est
félicité le PDG de l'Agence. Ce Visa d'or vient aussi récompenser
l'ensemble des équipes de l'AFP qui rendent compte partout en Europe et
Moyen-Orient de la crise des migrants", a-t-il ajouté dans un
communiqué.
Ses
photos, bouleversantes et prises au plus près de l'action - montrant
des gilets de sauvetage et des débris de bateaux au pied d'une falaise,
des hommes criant leur joie d'être arrivés, des opérations de sauvetage
- ont fait le tour du monde.
Responsable
de la photo au bureau de l'AFP à Athènes, Aris Messinis, âgé de 39 ans
et fils d'un photoreporter, travaille pour l'Agence depuis 2003. Le
conflit libyen, et notamment la bataille de Syrte, a été en 2011 son
première théâtre de guerre. Il s'est fait très vite remarquer par son
talent et son courage. Pour cette couverture, il a reçu en 2012 le
trophée photo du prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. Il
couvre ensuite la guerre en Syrie et, toujours, l'actualité grecque.
Puis, à l'été 2015, Lesbos devient l'épicentre de la crise des
migrants. Des milliers de réfugiés de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan
embarquent depuis les côtes turques sur des canots pneumatiques pour
tenter de rejoindre l'île, porte d'entrée de l'Europe. "Ce qui me
choque le plus dans cette couverture, c'est de me dire qu'on n'est pas
en zone de guerre. Qu'on travaille en zone de paix. Mais les émotions
qui passent par mon objectif sont dignes d'une scène de guerre", a-t-il
écrit dans un article publié par le blog de l'AFP "Making of".
"C'est dur aussi d'avoir à traduire les difficultés des gens, leur
souffrance, alors qu'on ne court soi-même aucun danger. Quand on couvre
une guerre, on est menacé aussi, alors on est d'une certaine façon
davantage sur un pied d'égalité avec les gens qu'on photographie,
a-t-il ajouté dans le même article."Mais ici, on ne risque rien. C'est
pourquoi, souvent, je lâche le boîtier et j'aide. C'est un besoin",
a-t-il souligné. (Info reprise de LeParisien.fr)
2 septembre 2016 - Nomination de Fabrice Lacroix Directeur Général de l'AFP en remplaçant de Rémi Tomaszewski qui rejoint le ministère de la Culture
Passé
notamment par France Télévisions et Radio France, Fabrice Lacroix, 44
ans, avait rejoint l'AFP en mars comme directeur général adjoint, après
avoir été directeur financier de Radio France, secrétaire général du
Grand Palais et directeur général délégué aux ressources de France
Télévisions.
Diplômé
de l'Ecole supérieure de commerce de Paris, de Sciences-Po et de l'ENA,
Fabrice Lacroix a travaillé précédemment au ministère de l'Economie et
à Moscou pour le compte de Renault.
Rémi
Tomaszewski quitte l'AFP après six ans passés à l'Agence comme
directeur général pour rejoindre le ministère de la Culture et de la
Communication, où il vient d'être nommé inspecteur général des affaires
culturelles. Il a "réorganisé en profondeur la direction générale", a salué l'AFP dans un communiqué, contribuant notamment à réformer le cadre juridique et les statuts de l'agence.
13 juillet 2016 - Photographes : les nouveaux contrats de l'AFP jugés "discriminatoires"
Depuis
quelques semaines, de nombreux photographes de l'AFP travaillant à
l'étranger alertent sur leur situation. En cause : les nouveaux
contrats ficelés par l'agence qui leur demandent de céder la totalité
de leurs droits sur les images, sans contrepartie financière.
Jusqu’ici, à l’inverse de leurs collègues travaillant en France, les
photographes exerçant pour l’AFP à l’étranger ne percevaient pas de
droits d’auteurs. Ces nouveaux contrats viennent entériner une
situation jugée "discriminatoire" par la fédération internationale des
journalistes qui dénonce un deux poids deux mesures entre les
différents photographes de l’agence.
Deux
poids deux mesures à l’AFP ? C’est ce que dénoncent la Fédération
internationale des journalistes (FIJ) et plusieurs sources syndicales
en interne. Depuis quelques semaines, la FIJ a reçu de multiples
témoignages de photographes de l’Agence France Presse à travers le
monde alertant sur leur situation et faisant état de "pratiques contractuelles douteuses"
lancées par le service juridique de l’AFP à Paris et par le bureau
régional du Moyen-Orient basé à Nicosie (Chypre). En cause : la mise en
place par l’agence de nouveaux contrats exigeant des photographes et
vidéastes travaillant à l’étranger comme pigiste ou sous statut de
droit local de céder la totalité de leurs droits d’auteur, sans
rémunération supplémentaire. Ce nouveau contrat type
a été envoyé aux pigistes de la région Moyen-Orient (17 pays) ainsi
qu’à une partie des photographes du sud de l'Europe notamment en
Italie, en Grèce ou en Bulgarie, précisent plusieurs sources syndicales
contactées. (infos internet : SNJ / Arrêts sur images )
25 mai 2016 - Appel des syndicats CGT, FO, SUD, et CFE-CGC
à tous les salariées de l'AFP (journalistes personnels techniques et
administratifs à s'opposer aux manœuvres de division tentées par la
direction dans le but d'imposer à tous des reculs sociaux inacceptables
12 avril 2016 -
L'AFP
a connu une année 2015 "difficile", avec un déficit net de 4,9 millions
d'euros, contre 2,2 millions en 2014, a annoncé la direction de l'AFP,
qui continue à se développer dans la vidéo. L'Agence a également présenté les deux nouvelles chartes déontologiques dont elle s'est dotée.
L'an
dernier, les recettes commerciales de l'AFP ont atteint 173,2 millions
d'euros, en baisse de 2,7% par rapport à une année 2014 portée par de
grands événements sportifs (Mondial de foot, JO d'hiver). Les recettes
en Europe et en France ont diminué tandis qu'elles augmentaient de 1% à
l'international.
Le
recul des recettes commerciales a été compensé par la hausse de la
dotation de l'Etat au titre de la mission d'intérêt général de
l'Agence(+2 millions). L'AFP a dégagé un résultat d'exploitation
positif de 12,8 millions.
L'exercice
2015 a été grevé par des provisions pour risques juridiques et fiscaux
et des primes d'incitations au départ, mais les charges n'ont augmenté
que de 1%, a indiqué le PDG de l'AFP, Emmanuel Hoog, qui présentait les
comptes devant le conseil d'administration. La faiblesse de l'euro a
aussi amputé le résultat de 2,5 millions.
"L'année 2015 a été difficile", a souligné M. Hoog, "mais nous avons une importante marge de progression dans la vidéo au plan mondial".
Tout
en maintenant ses effectifs stables, l'AFP a accru en 2015 sa
production et sa diffusion de vidéos, dont les recettes ont augmenté de
16%. La vidéo, dont l'AFP a fait une de ses priorités, représente
désormais 9% des recettes de l'Agence.
Tiré par la vidéo et la dotation de l'Etat, le chiffre d'affaires a progressé de 0,5%, à 294,2 millions d'euros.
Dans
son contrat d'objectif et de moyens (COM) pour 2014-2018, l'AFP tablait
sur une marge d'exploitation de 7 à 9% par an, une hausse de ses
produits commerciaux de 2,2% par an en moyenne et une hausse des
charges limitée à 1% par an.
Par ailleurs, l'AFP s'est dotée de deux nouvelles chartes, une "charte AFP, reflet de ses valeurs" et une "charte des bonnes pratiques éditoriales et déontologiques".
"La
charte de l'AFP affirme les principes d'exactitude, d'impartialité et
d'équité au coeur de la pratique de l'AFP dans sa couverture de
l'actualité mondiale. Elle rappelle solennellement la liberté des
journalistes d'accomplir leur mission en toute indépendance, sans subir
ni influences ni menaces", a souligné la directrice de l'information, Michèle Léridon.
La
charte des bonnes pratiques éditoriales et déontologiques détaille les
recommandations pour les différents types de couverture. Elle intègre
la place croissante des réseaux sociaux et "l'accession des contenus
produits par des témoins au rang de sources essentielles de
l'information, à condition d'être rigoureusement authentifiés et
vérifiés".
"Dans
un monde des médias en pleine mutation,(...) notre valeur essentielle
réside dans la fabrication d'une information fiable et digne de
confiance, selon des principes éditoriaux et déontologiques clairs. Ces
chartes permettent de les rappeler", a conclu Michèle Léridon (Info reprise de l'Express via Google)
09 janvier 2016 - L'Agence France-Presse ouvrira au premier trimestre 2016 un bureau à Pyongyang, capitale
de la Corée du Nord, a annoncé mardi son PDG Emmanuel Hoog. Elle
deviendra la seconde agence internationale à disposer d'une antenne
permanente dans ce pays très peu ouvert aux médias internationaux.Al.
L'AFP
a signé mardi un accord en ce sens avec l'agence nord-coréenne KCNA,
qui lui permettra d'installer à Pyongyang un bureau qui produira des
textes, des photos et des vidéos. «Nos clients sont très demandeurs
d'images en provenance de ce pays», a précisé le PDG.
L'AFP
est la deuxième grande agence de presse mondiale à ouvrir un bureau à
Pyongyang, après Associated Press. L'agence japonaise Kyodo et l'agence
chinoise Chine nouvelle ont également un bureau sur place. (Info reprise de 20Minutes via Google)
4 décembre 2015 - Jean-Louis Guillaud, ancien PDG de l'A.F.P, est décédé à l'âge de 86 ans, a annoncé vendredi son fils, l'amiral Edouard Guillaud.
né le 5 mars 1929 àCaen(Calvados) dans unefamilled’enseignants, Jean-Louis Guillaud, diplômé de l’Institut d’études politiques deParis, a mené une carrière de journaliste dans la presse écrite, puis télévisée. Aprèsavoirété journalistepolitiquesuccessivement à la Société générale de presse (1953-1958), àParis-Jour(1958-1960), àFrance-Soiret auNouveau Candide(1961-1963),
il entre à l’ORTF en 1963. Il y a occupé successivement les fonctions
de rédacteur en chef, de directeur adjoint, puis de directeur de
l’actualité télévisée (1968-1969).
Chargé
de mission au secrétariat général de la présidence de la Républiques
sous Georges Pompidou de 1970 à 1972, il a été directeur de la régie
des stations régionales et de la troisième chaîne de l’ORTF de 1972 à
1974, puis a été nommé directeur général en 1975 .
M.
Guillaud a ensuite été PDG de TF1 de 1978 à 1981, directeur des
activités télévisées du groupe Hachette de 1984 à 1987, avant dedevenirPDG de l’AFP, de 1987 à 1990.
Il a également été président de TVFranceInternational(TVFI), organisme de soutien à l’exportation des programmes audiovisuels français. (Info le monde /portrait tiré d'une photo AFP)
16 novembre 2015 - Cinq nouveaux administrateurs à l'AFP. Le
Conseil supérieur de l’AFP a nommé les 5 personnalités qualifiées qui
siégeront au conseil d’administration de l’agence de presse :
Julia Cagé, professeur d’économie à Sciences Po Paris Catherine
Constant-Grisolet, coordinatrice pédagogique et directrice des
productions de l’ESRA Marie-Christine Levet, entrepreneur, membre
des Entrepreneurs Réunis François Morinière, directeur général
d’Oeneo Agnès Pannier-Runacher, directrice générale de la
Compagnie des Alpes.
Ces
personnalités complètent ainsi le conseil d’administration composé par
ailleurs de : Martin Adjari, directeur général de la DGMIC, Romain
Nadal, directeur de la communication et de la presse et porte-parole du
ministère des Affaires Etrangères, Amélie Verdier, secrétaire
générale de l’APHP, Marie-Christine Saragosse, présidente-directrice
générale de France Médias Monde, Laurent Guimier, directeur de France
Info, Louis Dreyfus, président du directoire du Monde, Sofia Bengana,
éditrice au pool News du Figaro, Laurent Couronne, directeur général
adjoint du Groupe La Montagne, Soizic Bouju, éditrice au Groupe La
Montagne, Jean-Luc Evin, rédacteur en chef à Ouest-France.
Les représentants du personnel AFP sont Djilali Belaïd, Philippe Faye et Sylvie Maligorne.
10 novembre 2015 - Grève des syndicats du livre: pas de quotidiens nationaux mardi par solidarité avec un appel à la grève de 24 heures à l'Agence France-Presse
Aucun
quotidien national ne sont parus le mardi 10 novembre, selon le groupe
de distribution Presstalis, en raison d'une grève organisée par la CGT
du Livre par solidarité avec un appel à la grève de 24 heures à
l'Agence France-Presse dans le cadre d'une négociation
sociale. "Alerté par la situation inadmissible des salariés de
l'AFP, le Comité Inter CGT (...) a pris la décision d'une non-parution
des quotidiens nationaux datés du 10 novembre", a indiqué le syndicat
dans un communiqué.
La
CGT a dénoncé un "diktat de la direction de l'AFP" qui "fait écho à la
volonté du gouvernement de redéfinir et d'abroger les règles sociales".
Le syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) a vivement réagi,
en "s'insurgeant contre un tel blocage". "Pourquoi les quotidiens
nationaux sont-ils pris en otage, dans le cadre d'une négociation qui
ne les concerne pas directement, et qui a trait à l'accord d'entreprise
de l'AFP?", a-t-il dit dans un communiqué.
Le
président de l'AFP, Emmanuel Hoog, avait annoncé en juillet sa volonté
de dénoncer tous les accords sociaux en vigueur, pour aboutir à un
accord unique d'entreprise. Cette décision avait déclenché plusieurs
jours de grève, d'abord à l'appel de tous les syndicats (CGT, SNJ, FO,
CFDT, SUD, CFE-CGC), puis de seulement quatre d'entre eux, sans le SNJ
et la CFDT, majoritaires chez les journalistes (voir / revoir l'info ci-dessous Le PDG de l'AFP déclare la guerre aux salariés : les " infos " au fil des prochains jours .... )
Un appel à la grève de 24 heures
Ces
deux syndicats, ainsi que SUD, ont décidé de rester à la table des
négociations. La CGT, FO et la CFE-CGC, qui ne participaient plus aux
discussions, sont revenus jeudi à la table des négociations. Mais
lundi, ils ont accusé la direction d'avoir "maintenu sa volonté de
faire table rase des acquis du personnel" et de vouloir "imposer au
personnel de travailler plus pour gagner moins", avec "la baisse,
parfois considérable, des salaires d'embauche de plusieurs catégories
de personnel.
Un
nouvel accord ne peut pas être construit en sacrifiant les acquis
sociaux: RTT, congés, horaires et conditions de travail, salaires,
emploi, perspectives de carrière", ont-ils estimé.
Les
trois syndicats avaient lancé un appel à une grève de 24 heures,
valable depuis lundi 9 novembre 14H00. Les fils français et étranger de
l'AFP n'étaient pas affectés lundi, a indiqué la direction. Le fil
économique a été perturbé.
Il
s'agit de négociations internes à l'AFP", a commenté la direction de
l'AFP. "Le socle de salaires et de congés proposé par la direction au
début des négociations est déjà supérieur aux barèmes du Syndicat de la
presse quotidienne nationale", a aussi fait valoir la direction, une
grille à laquelle les syndicats grévistes veulent que le personnel de
l'AFP soit rattaché. "La CGT Livre demande le rattachement de l'accord
d'entreprise de l'AFP aux conventions collectives de la Presse
quotidienne nationale", a souligné le SPQN. "Dans un contexte où la CGT
est revenue à la table de négociations de l'AFP, les discussions sont
ouvertes. De fait, toutes les propositions de la direction se situent
au-dessus de minimas des accords Presse quotidienne nationale", a-t-il
ajouté. ( Reprise Internet du Point et de BFM TV)
... Le PDG de l'AFP déclare la guerre aux salariés : les " infos " au fil des prochains jours .....
- 22 juillet 2015 - Communiqué des administrateurs de l'AFP représentant la presse, les médias audiovisuels et les pouvoirs publics
Les
administrateurs représentant la presse, les médias audiovisuels et les
pouvoirs publics ont apporté, à l’unanimité, leur soutien à Emmanuel
Hoog et à la direction de l’AFP dans leur démarche de négociation d’un
accord unique d’entreprise, lors d’un conseil d’administration qui
s’est tenu le 20 juillet 2015.
Cet
accord vise à refondre et rénover les 117 accords existants, dans le
cadre d’un calendrier de négociations aujourd’hui clarifié. Ils ont
apporté leur attachement à cette démarche de modernisation qui doit
permettre à l’AFP de rester un acteur mondial de premier rang, dans un
environnement fortement concurrentiel. (Info afp.com)
- 17 juillet 2015 - La grève à l’AFP suspendue jusqu’en septembre
La
grève à l’AFP a été suspendue le jeudi 16 juillet à l’issue d’une
assemblée générale où les syndicats ont donné rendez-vous au personnel
en septembre.
Auparavant l'intersyndicale de l'AFP avait publié le communiqué suivant : ....
L’ensemble
des syndicats de l’AFP (CGT, SNJ, FO, CFDT, SUD, CFE-CGC) constate que
le PDG Emmanuel Hoog a tenu ce jeudi matin un comité d’entreprise
extraordinaire au cours duquel il a confirmé son intention de dénoncer
l’ensemble des accords sociaux en vigueur à l’agence.
Ce
comité d’entreprise extraordinaire s’est tenu en l’absence de tous les
élus du personnel et sans la signature du secrétaire du CE.
Les
six syndicats dénoncent unanimement ce passage en force qui témoigne
d’un mépris vis à vis des organisations syndicales et du personnel, à
ce moment-là en grève et qui a clairement fait savoir ces derniers
jours qu’il refusait la dénonciation des accords.
Par cet acte, le PDG a ouvertement choisi de se couper de l’ensemble des salariés.(Info Intersyndicale de l'AFP)
- Mercredi 15 juillet 2015 : Quatre
syndicats de l'Agence France-Presse (CGT, FO, Sud, CFE-CGC),
représentant la majorité du personnel, ont annoncé ce mercredi qu'ils
appelleraient à une nouvelle grève de 24 heures lors d'une AG prévue à
14h30, pour demander à la direction de renoncer à dénoncer tous les
accords sociaux en vigueur.
Le
PDG de l'AFP a indiqué la semaine dernière qu'il comptait dénoncer
l'ensemble de ces accords lors d'un comité d'entreprise extraordinaire
le jeudi 15 juillet à 9 heures.
- Vendredi 10 juillet 2015 :
Au 4ème jour de la grève à l’AFP, l’intersyndicale CGT-FO-SUD-CFE/CGC a
proposé à l’assemblée générale du personnel de faire une parenthèse
pendant le week-end prolongé et de reprendre la grève le mercredi 15
juillet à 14h30.UNE NOUVELLE ASSEMBLEE GENERALE se tiendra donc le MERCREDI 15 juillet à 14h30.
- Mercredi 8 juillet 2015 - 16h55 : Communiqué des syndicats CGT, FO, SUD, CFE-CGC et CFDT: La grève reconduite par tous les syndicats
Encore
plus de monde que la veille à l’assemblée générale du personnel qui
s’est réunie ce mercredi pour voter à la quasi-unanimité la reconduite
de la grève commencée le 7 juillet. Tous les syndicats de l’Agence
(CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, SNJ et SUD) se sont prononcés en faveur de la
poursuite de cette grève.
En province, sur 68 votants, 56 ont voté pour la grève, 7 contre, 5 abstentions.
Les syndicats CGT, FO, SUD et CFE-CGC de l’AFP appellent le personnel à une NOUVELLE ASSEMBLEE GENERALE le JEUDI 9 juillet à 14h30,
toujours dans la salle des desks de la rue Vivienne. Ils appelleront le
personnel à RECONDUIRE LA GREVE pour 24 heures et feront de nouvelles
propositions pour AMPLIFIER le mouvement et sa visibilité.
- Lundi 6 juillet 2015 : Les syndicats CGT, FO, SUD, CFE-CGC, CFDT, SNJ, APPELLENT A LA GREVE le mardi 7 juillet 2015.
En annonçant ce vendredi la prochaine dénonciation des 117 accords et
des conventions d'entreprise, c'est-à-dire l'ensemble des acquis
sociaux, le PDG Emmanuel Hoog a déclaré la guerre aux salariés de
l'AFP. RTT, congés, horaires et conditions de travail, salaires,
emploi, perspectives de carrière : tout est remis en question si le PDG
franchit le pas. (Info syndicale)
L'Agence France-Presse a annoncé le lancement d' "AFPTV Live", une nouvelle offre vidéo "AFPTV Live" à destination des chaînes de télévision proposant plus de 500 flux vidéo en direct par an.
"Avec cette nouvelle offre, l'AFP accélère nettement sa production de directs vidéo puisque celle-ci est triplée à partir de juin", a précisé l'agence dans un communiqué.
L'AFP proposera à ses abonnés des live de sommets internationaux et d'événements sportifs et culturels notamment.
"En 2015, des dizaines d'heures de flux vidéo en direct" lors des attentats de Paris en janvier "ou après le crash aérien dans les Alpes en mars ont été proposées", rappelle l'AFP, soulignant que "les couvertures live s'étendent désormais à tous les pays". (Info AFP sur Google / photos Y. Tassel)
08 juin 2015 - L'AFP signe son Contrat d'objectifs et de moyens 2014-2018 avec l'Etat
La
ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin et le
président de l'AFP Emmanuel Hoog ont signé lundi le Contrat d'objectifs
et de moyens (COM) de l'AFP pour la période 2014-2018."Ce contrat
signale un effort tout particulier de l'Etat pour accompagner l'Agence
puisque ses moyens sont augmentés de 1,4%" par an en moyenne, a
souligné Mme Pellerin, rappelant que l'AFP "s'est engagée à maintenir
ses dépenses dans une évolution de l'ordre de 1%".
"Je
suis très heureux de signer ce COM, qui refonde la relation entre
l'Etat et l'AFP, dans une logique de développement. Nous avons réassuré
nos bases en nous donnant des perspectives dans le monde complexe de la
presse et du numérique", a commenté M. Hoog.
"C'est
un accompagnement fort de l'Etat, car le geste budgétaire est là", a
ajouté le PDG, soulignant que l'AFP avait pour priorités notamment le
sport et la vidéo, "où nous avons de grandes marges de progression".
Le
COM prévoit que l'Etat verse à l'AFP 125,5 millions hors taxe en 2015,
dont 20,5 millions au titre des abonnements et 105 millions en
compensation de la mission d'intérêt général désormais reconnue à
l'AFP. Ce montant total, de 119 millions en 2014, augmentera légèrement
et atteindra quelque 127 millions en 2018.
Le
contrat prévoit des effectifs stables et une masse salariale en hausse
limitée à 1% par an en moyenne, à un rythme plus faible que celui des
années précédentes.
Ce
COM est le premier qui définit la mission d'intérêt général dévolue à
l'AFP, reconnue par la Commission européenne et qui lui permet de
toucher en contrepartie une subvention de l'Etat. Il inclut aussi la
création de la filiale technique, qui recevra plus de 26 millions
d'euros de prêts apportés par la Caisse des Dépôts, la Banque publique
d'investissement (BPI) et une banque privée.(Info AFP)
3 juin 2015 - Nous avons appris avec tristesse le décès brutal à l’âge de 52 ans d’Anne-Marie Dodart dans la nuit de dimanche à lundi.
Anne-Marie
était éditrice au desk photo à Paris. Elle avait intégré l’AFP en 1995.
Elle avait démarré sa carrière comme journaliste texte en travaillant
pour des journaux américains avant d’entrer comme éditrice photo à
l’agence SIPA puis de rejoindre l’AFP. Le service photo a été
bouleversé par l’annonce de son décès. Anne-Marie était mariée et mère
de trois filles âgées de 12, 17 et 19 ans.
Franco-américaine parfaitement bilingue, diplômée de l'école de
journalisme de l’Université de Missouri aux Etats-Unis, elle était
passionnée par l’actualité. Sa voix reconnaissable entre toutes, sa
sagacité professionnelle et son ironie vont cruellement manquer à ses
collègues du service photo et à tous ceux qui ont travaillé avec elle.
Des messages de sympathie peuvent être envoyés à secr.photo@afp.com(qui transmettra) ou à la famille Dodart-Anemoyannis, 22 rue des Vertus, 75003 Paris.
Emmanuel
Hoog a exprimé son émotion après cette disparition et a souhaité
présenter ses condoléances à la famille d’Anne-Marie. (Info AFP)
28 mai 2015 - L’AFP annonce la constitution du Comité Stratégique de sa filiale AFP BLUE
Le
Comité Stratégique d’AFP BLUE est composé de 5 membres : le Président
de l’Agence France-Presse, Emmanuel Hoog, deux représentants de l’AFP,
et deux représentants indépendants, Valérie Peugeot et Jean-Pierre Caffin, qui viennent d’être nommés.
Valérie
Peugeot est en charge des questions de prospective au sein du
laboratoire de sciences humaines et sociales d'Orange Labs et est
également Présidente de l’association Vecam.
Après une formation initiale en droit et sciences politiques, Valérie Peugeot
a travaillé successivement au Parlement européen puis dans différents
think-tanks autour des enjeux de politique européenne, de
mondialisation et de société de l’information. Elle a rejoint le Groupe Orange en 2005.
Ses sujets d'étude touchent notamment le futur du web, l'ouverture des
données, l'internet des objets, l’open data, le big data, la ville
intelligente, l'usage des communautés créatives, la place des données
personnelles dans l’économie du web et l’économie collaborative. Elle
préside l’association Vecam qui met en débat les questions politiques
et sociales liées aux technologies de l’information et de la
communication, notamment les enjeux de biens communs informationnels ou
de propriété immatérielle.
Jean-Pierre Caffin a rejoint en 2010 le Cabinet de consulting
international Bain et Cie après 18 ans passés au sein d’un groupe
industriel international et 21 ans à la direction du groupe Prisma
Presse. Senior executive advisor, il mène des missions de conseil
stratégique pour des sociétés appartenant aux secteurs de l’industrie
et des médias.
Ingénieur de l’Ecole Centrale de Lille puis diplômé de l’Institut
d’Administration des Entreprises de Paris et de la Harvard Business
School, il rejoint en 1970 la société Norton France où il interviendra
au niveau de la DSI puis de la direction du groupe en charge de la
direction administrative et financière. En 1988 il entre à la direction
du groupe Prisma Presse comme directeur administratif et financier puis
directeur général adjoint. «
Nous sommes très heureux d’accueillir deux personnalités très
différentes mais complémentaires dont la connaissance des médias et des
technologies numériques ainsi que les compétences économiques au niveau
européen et international vont nous permettre d'accompagner le
développement d'AFP BLUE et donner un nouvel élan aux orientations
stratégiques et aux innovations techniques nécessaires pour accélérer
la mutation des agences de presse. » a déclaré Emmanuel Hoog, Président-Directeur
27 mai 2015 -L'AFP
recevra une dotation publique en hausse de 1,4% par an en moyenne au
cours de la période 2014-2018, avec des effectifs stables et une masse
salariale contenue, selon les termes du Contrat d'objectif et de moyens
(COM) conclu avec l'Etat, a indiqué mardi son PDG Emmanuel Hoog.
L'AFP
a par ailleurs présenté mardi devant son conseil d'administration un
résultat net 2014 en léger déficit (-2,2 millions) pour un chiffre
d'affaires en hausse de 3,5%, à 290,7 millions, et une marge
d'exploitation de 16 millions. Les recettes de la vidéo ont notamment
augmenté de 29%.
Le
COM, qui devrait être officiellement signé dans quelques jours, prévoit
que l'Etat verse à l'AFP 125,5 millions HT en 2015 dont 20,5 millions
au titre des abonnements et 105 millions en compensation de la mission
d'intérêt général désormais reconnue à l'AFP. Ce montant total, de 119
millions en 2014, augmentera légèrement et atteindra 127 millions
environ en 2018.
Le
COM prévoit aussi des effectifs stables et une masse salariale en
hausse limitée à 1% par an en moyenne, à un rythme plus faible que
celui des années précédentes.
Ce
COM est le premier qui définit la mission d'intérêt général dévolue à
l'AFP, reconnue par Bruxelles et qui lui permet de toucher en
contrepartie une subvention de l'Etat. Il inclut aussi la création de
la filiale technique, qui recevra plus de 26 millions d'euros de prêts
apportés par la Caisse des Dépôts, la BPI et une banque privée. Il
reprend aussi les priorités de développement de l'AFP, à savoir la
vidéo et le sport.
L'AFP
s'engage de son côté à réaliser une marge d'exploitation de 7 à 9% par
an (contre 4 à 5% actuellement), afin de pouvoir financer son
développement et réduire sa dette. Ses produits commerciaux devront
augmenter de 2,2% par an en moyenne, contre +0,5 % réalisé entre 2009
et 2013.
Le COM prévoit aussi que l'AFP conclue un grand accord collectif en renégociant les accords existants.
"Toutes les entreprises de presse ont réduit leurs effectifs", a fait valoir le PDG Emmanuel Hoog. "L'AFP n'a pas fait ce choix, mais en contrepartie la modération salariale s'impose collectivement".
Dans ce COM, "nous avons réussi à avoir une trajectoire très claire, très simple et pas trop détaillée", a-t-il ajouté. "L'Etat
aura un droit de regard sur les sommes qu'il verse, mais l'AFP garde
les coudées franches pour opérer en toute indépendance dans un secteur
plein d'incertitudes", s'est-il félicité.
Fin
2014, l'endettement net de l'AFP s'élevait à 39,5 millions d'euros et
devrait augmenter pour atteindre 49,8 millions fin 2015 en raison
notamment des prêts souscrits par la filiale technique pour financer
les investissements d'avenir (vidéo, innovation, renforcement des
services aux clients et de la fiabilité numérique).
Dans un communiqué, les représentants du personnel ont regretté que ces engagements supposaient "une poursuite du gel des salaires décidé en 2012". ( L'Express via Google)
19 mai 2015 - Nous apprenons le décès dans sa 83éme année de LEPEYTRE René. Ancien opérateur puis chef de quart. Il a également travaillé à l’Assemblée Nationale
13 mars 201 - Deux nouvelles nominations à l'AFP ,
Philippe Massonnet 56 ans est nommé Directeur de la région Asie-Pacifique . Il
a été directeur de l'information de l'Agence France-Presse de
2009 à 2014. Il a débuté sa carrière en 1981 et a notamment été
journaliste indépendant en Chine pour la presse écrite et la télévision
de 1985 à 1989. Entré à l’AFP en 1990 au service économique, puis
correspondant en Chine de 1992 à 1996, il a été reporter puis adjoint
au service des informations générales de 1997 à 1999, avant d’en
prendre la tête de 1999 à 2002. Il a ensuite été nommé Directeur du
bureau de Pékin de 2002 à 2008 et a occupé le poste de Directeur
de la région Europe Afrique de 2008 à 2009.
Diplômé
du Centre Universitaire d'Enseignement du Journalisme et de l'Institut
National des Langues et Civilisations Orientales, Philippe Massonnet
est un spécialiste de la Chine, pays auquel il a consacré trois livres.
Il succède à Gilles Campion qui est nommé Directeur du bureau de Genève.
Yacine Le Forestier est nommé co-gérant d’AFP GmbH, la filiale allemande de l’Agence France-Presse. IL
exercera dans le même temps la fonction de chef du bureau de l’AFP à
Berlin et pourra s’appuyer sur un chef de la rédaction qui collaborera
avec lui sur les aspects liés à l’activité éditoriale.
L’objectif
de cette nomination est de renforcer la structure de direction des
filiales allemandes. Yacine Le Forestier sera l’adjoint du gérant de la
GmbH Andreas Krieger.
Le rôle du nouveau co-gérant sera notamment d’améliorer la coordination éditoriale entre le Bureau de Berlin et l’AFP GmbH.
De
par ses précédentes fonctions de gérant du SID, la filiale de l’AFP
dédiée aux sports en Allemagne, Yacine Le Forestier veillera également
à ce que cette société continue à se développer en profitant du
développement stratégique mondial de l’AFP dans ce domaine, en liaison
avec les services parisiens du marketing et des sports. Il épaulera le
nouveau gérant du SID appelé à être nommé dans les prochains mois.
Enfin, il viendra renforcer le service commercial en Allemagne en
apportant son expertise, en particulier sur le terrain sportif.
Yacine
Le Forestier, 50 ans, est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de
Paris. Entré à l’AFP en 1989, il a été journaliste à Berlin et
Francfort, à Lyon à Londres puis rédacteur en chef chargé des questions
économiques à Paris de 2005 à 2007. Il a dirigé le bureau de Bruxelles
de 2007 à 2012 avant d’être nommé rédacteur en chef puis gérant du SID.
05 mars 2015 - Double démission et nouvelle nomination après l'annonce erronée du 28 février par l'AFP, de la mort de Martin Bouygues.
Le PDG de l'AFP, Emmanuel Hoog, sur proposition de Michèle Léridon, directrice de l’Information, a nommé Philippe Onillon directeur de la région France pour succéder à Bernard Pellegrin. Il prendra ses fonctions en début de semaine prochaine.
Le
directeur de la Région France Bernard Pellegrin et le rédacteur en chef
France Didier Lauras ont présenté jeudi leur démission, qui ont été
acceptées. La première mission du nouveau directeur sera
de tirer toutes les conséquences des dysfonctionnements qui se sont
produits le samedi 28 février.
L’analyse
des défaillances et des éventuelles fautes individuelles qui ont
conduit à la diffusion d'une information erronée est pour sa part
achevée et les suites à donner au regard des responsabilités
individuelles interviendront dans les prochains jours.
La
direction remercie Bernard Pellegrin et Didier Lauras pour le travail
accompli au service de la région France. Bernard Pellegrin, ancien
directeur adjoint de l'Information, a créé cette région dont il a pris
la direction en 2012. Il a mis en place de nombreux partenariats avec
les autres médias, renforcé les liens avec les clients de l’AFP et
contribué à la réflexion sur l’évolution des services et du réseau. A
ses côtés, Didier Lauras a animé la rédaction en chef France, avec un
grand engagement et un véritable esprit d’équipe. Ils se verront
proposer d'autres fonctions de responsabilité.
Philippe
Onillon, 52 ans est entré à l'AFP en 1989 il a notamment été
journaliste à Lyon, à Londres, à la direction du développement
multimédia, chef du département économique et adjoint au directeur
Europe Afrique. Il est depuis janvier 2013 adjoint à la direction de
l’information.(source afp)
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel va engager une "procédure d'analyse" après
la reprise par des radios et des télévisions de l'annonce erronée faite
par l'AFP de la mort de Martin Bouygues, a indiqué vendredi le
président du CSA, Olivier Schrameck. "Nous avons décidé d'engager une
procédure d'analyse de cette anomalie et le Conseil sera conduit donc à
en délibérer",
Le
CSA, autorité de régulation des médias audiovisuels, n'inclut pas dans
son champ de compétence les agences de presse comme l'AFP.Mais il a
chargé l'un de ses groupes de travail d'analyser la façon dont
l'information avait été reprise par les radios et les télévisions, a
précisé le CSA.
Ses conclusions seront ensuite portées à la connaissance du Conseil, qui se réunit en séance plénière chaque mercredi.
04 mars 2015 -
A partir de juillet 2015, à l'exception des services de l'AFP, l'Agence
Française de Coopération avec les médias africains ne leur distribuera
plus de programmes. Un changement de stratégie précipité par des coupes budgétaires.
Les
courriers qui sont partis il y a quelques jours de l'avenue de Wagram
risquent de faire tousser les patrons des chaînes publiques africaines.
Étienne Fiatte, directeur général de Canal France International (CFI),
le couteau suisse du Quai d'Orsay en matière de coopération avec les
médias du Sud, leur annonce l'arrêt, à partir de juillet, de la
distribution de programmes (à l'exception de ceux de l'Agence France
Presse) dont ils bénéficiaient depuis 1989. L'an dernier, CFI a en
effet fourni plus de 770 heures de documentaires et de films et
surtout 300 heures de sujets d'information aux télévisions du
continent.
"Nous
avions prévu d'y mettre fin, mais pas aussi brutalement. L'activité
était initialement programmée jusqu'en 2017", reconnaît le patron,
passé auparavant par le ministère des Affaires étrangères et l'Institut
national de l'audiovisuel (INA). Très critique envers un système qui
s'apparentait trop selon lui à de l'assistanat, Étienne Fiatte avait,
dès son arrivée à la tête de CFI en 2008, fait évoluer le dispositif.
Il avait ainsi demandé aux chaînes une contrepartie financière. Des
abonnements à prix modérés - au maximum 14 000 euros par an -,
très loin des montants réellement engagés - 1,1 million d'euros
l'an dernier. (information de diverses sources Internet)
Mercredi 19 février 2015 - Accord députés-sénateurs sur la réforme du statut de l'AFP
Députés
et sénateurs se sont mis d'accord mercredi sur une version de compromis
de la proposition de loi sur la modernisation de la presse, notamment sur la réforme du statut de l'AFP, dont ils ont renforcé le conseil supérieur, a-t-on appris de sources parlementaires.
Le
texte issu de cette commission mixte paritaire (CMP, 7 députés, 7
sénateurs) devra être maintenant votée en séance par les deux chambres.
La
réforme de la gouvernance de l'AFP allonge le mandat de son PDG de 3 à
5 ans et modifie son conseil d'administration en diminuant le nombre de
représentants de la presse (qui sont aussi ses clients) et en y faisant
entrer cinq personnalités, dont trois ayant une expérience européenne
ou internationale, nommées par le conseil supérieur de l'agence.
La
CMP n'a pas gardé la création, introduite au Sénat, d'une commission de
surveillance par fusion du conseil supérieur et de la commission
financière de l'AFP mais elle a renforcé les compétences du conseil
supérieur, doté notamment d'un rôle consultatif accru, selon des
sources parlementaires.
Le
conseil supérieur de l'AFP, qui se réunira au moins deux fois par an
contre une fois actuellement et qui pourra adresser des observations au
Pdg, aura la mission de veiller à la pérennité de l'AFP. Il devra être
obligatoirement consulté par le Pdg de l'Agence avant toute décision
stratégique et sur le projet de contrat d'objectifs et de moyens (COM)
conclu entre l'Etat et l'Agence. Et le Pdg sera tenu de répondre à
toutes les demandes d'audition de ce conseil.
Ce
conseil supérieur, qui pourra rendre public ses avis, devra tous les
ans remettre un rapport au Parlement sur la situation de l'agence.
Le
conseil d'administration de l'AFP devra par ailleurs se réunir au moins
quatre fois par an, contre au moins deux fois actuellement.
Le
texte transcrit aussi les mesures réclamées par la Commission
européenne en échange de la reconnaissance des missions d'intérêt
général de l'AFP et de la clôture de la plainte pour aide d'État
déposée par un concurrent allemand.
Dorénavant,
les versements de l'Etat (126 millions d'euros en 2015) devront être
distingués entre le paiement des abonnements commerciaux et la
compensation des missions d'intérêt général de l'AFP fixées par son
statut, qui lui demande notamment d'être «un organisme d'information à
rayonnement mondial».
Bruxelles
demande également que l'AFP soit soumise au droit commun en matière de
faillite et que ses activités hors mission d'intérêt général fassent
l'objet d'une comptabilité séparée.
Les
députés et sénateurs ont aussi entériné les autres dispositions du
texte, notamment celles concernant la distribution de la presse, un
secteur en grande difficulté.
L'article
né au Sénat de «l'amendement Charb» inscrivant dans loi la
défiscalisation des dons émanant de particuliers et effectués au
bénéfice d’associations ou de fonds de dotation exerçant des actions
concrètes pour le pluralisme de la presse d'information politique et
générale a été complété pour en sécuriser l'application, par exemple en
le limitant aux seules associations d'intérêt général.
Par
coordination la CMP a supprimé l'article qui ouvrait aux fonds de
dotation la possibilité de concourir à des actions de modernisation de
la presse. (Reprise sur Internet de divers médias)
19 janvier 2015 -
Jean-André Basset, 87 ans, nous a quittés au début de l’année à Royan où il avait établi ses quartiers depuis quelques années.
Longtemps
chroniqueur judiciaire aux informations générales il avait notamment
couvert avec ses collègues le procès Barbie à Lyon. Sa
chronique l’avait également amené à connaître des événement tragiques
en Nouvelle Calédonie. Il avait également dirigé le bureau de Lisbonne
au cours de la période transitoire suivant la Révolution des
Œillets.
Son dernier poste à l’étranger l’avait conduit à Tunis.
Syndicaliste
actif Jean-André était aussi une référence tant sa mémoire des
péripéties de l’Agence était vive. Son esprit et sa gentillesse étaient
appréciés des quelques amis qu’il rencontra régulièrement pendant des
années dans les parages de la Bourse. Quelques actifs avaient également
le privilège d’affronter sa verve au sein d’une amicale informelle dite
des « crocos ».
Adieu l’ami.
(PHT)
19 janvier 2015 -
Notre
ami et collègue Jacques Lhuillery, directeur du bureau de Tokyo et
grand journaliste de l'AFP, est décédé ce 18 janvier d'un cancer à
l'âge de 61 ans
Il
suivait un traitement depuis fin novembre dans un hôpital de Brest,
dans sa Bretagne qu'il aimait tant, entouré de sa famille.
Jacques
adorait son métier d'agencier. Il avait eu une brillante carrière,
enchaînant des postes aussi variés que Téhéran, Madrid, La Haye,
Beyrouth, Lagos ou Abidjan. Sinologue, attiré depuis toujours par
l'Asie, il avait pris la direction du bureau de Tokyo en juillet 2012
et s'était pris de passion pour la culture de ce pays, qu'il nous
faisait découvrir avec un réel talent de conteur.
Son humour et sa bonne humeur vont nous manquer.
Nos pensées vont à son épouse Denise, à ses cinq enfants et à son frère Pierre, notre collègue et ami . (PHT)
17 janvier 2015 -
Evénement devenu exceptionnel ces dernières années, une impressionnante
assemblée s'était réunie ce jeudi 15 janvier 2015 en fin d’après
midi au restaurant d’entreprise de l’AFP pour le pot de départ en retraite de deux cadres des services techniques de l’AFP, DAYRAS Bernardentré à l’AFP en mai 1979 et GOURNAY Gérard entré un mois plus tôt .
Entre 150 à 200 participants (voir bien plus suivant les estimations
des uns et autres), étaient présents au 1er étage de l’immeuble de la
place de la Bourse pour honorer ces deux partants.
Des
membres de la direction, des amis journalistes, de nombreuses personnes
des services administratifs et surtout, une imposante représentation
des différents services techniques de l’AFP sans oublier
des « anciens » venus saluer les deux nouveaux retraités et se
replonger quelques moments dans les conversations avec les uns et
autres convives dans leurs passionnants souvenirs professionnels de
leurs longues années passées en ces lieux .
Pour
Gérard « monté » spécialement sur Paris pour fêter son départ,
l’occasion lui était ainsi donnée pour retrouver avec grande émotion
ses anciens collègues parisiens quittés en 1983 pour prendre à
Strasbourg le poste alors nouvellement créé, de responsable du Centre
Technique Régional.
Photo Doucet Régis - Les jeunes retraités entourant E. Hoog venu les saluer
Bernard
(Nanar) avec sa verve bien personnelle devait rappeler avec grand
humour son exaltant et diversifiant cheminement professionnel dans une
très grande et constante évolution technologique depuis son arrivée à
l’AFP il y 35 ans jusqu’à prendre ces
dernières années la responsabilité technique de la région France tout
en assumant parallèlement depuis 1997, une importante fonction
syndicale dans l’entreprise.
Après
les discours de circonstance à l’attention des deux partants de
Caroline RAVETON (Directrice des systèmes d'information) et de Remi
TOMASZEWSKI Directeur Général de l’AFP excusant Emmanuel HOOG et
la directrice de l'information Michèle LERIDON
retardés pour une réunion de crise (Charlie Hebdo), de nombreux applaudissements devaient précéder repris en cœur par la plupart des participants, une chaleureuse "A la !…
»,…. l’ancestrale hymne des typographes qui avec le temps qui passe
survit encore malgré un progressif oubli par la profession et les
métiers connexes .
Bonne
retraite Bernard et Gérard et au plaisir de vous revoir au repas annuel
des anciens et plus si affinité à .. l’Amicale des Anciens de
l’AFP (HR)
18
décembre 2014 - Les
députés ont adopté ce mercredi soir une proposition de loi sur «la
modernisation de la presse», qui vise principalement à soutenir
l’émergence de nouveaux titres d’information et à réformer la
gouvernance de l’AFP. Ce texte, déposé par le groupe socialiste et à
l’ambition modeste assumée, a été débattu et voté en première lecture
dans une atmosphère consensuelle même si le Front de gauche s’est
abstenu.
Principale innovation, la proposition de loi crée un nouveau statut
«d’entreprise solidaire de presse d’information», destiné à favoriser la
viabilité de nouveaux titres qui, faute de capitaux, disparaissent
souvent peu après leur naissance.
Ce statut
serait «une troisième voie, fondée sur l’émancipation tant par rapport
aux aides publiques que par rapport aux actionnaires industriels», a
jugé le rapporteur Michel Françaix (PS).
Il serait
réservé à «la presse d’information politique et générale» (au sens du
code des impôts) «qu’on ne peut regarder s’enfoncer dans la crise sans
rien faire», a renchéri la communiste Marie-George Buffet.
Ce modèle
juridique, inspiré de l’économie sociale et solidaire, comporte des
exigences particulières dans la répartition des bénéfices, dont au moins
70% devraient être mis en réserve ou réinvestis.
Mais ce
statut n’aura d’intérêt que s’il est complété à l’avenir par un volet
fiscal permettant à des sociétés ou à des «lecteurs-citoyens» d’investir
dans ces entreprises en échange de réductions d’impôt.
Sans
fournir de détails, la ministre de la Culture et de la Communication
Fleur Pellerin a assuré que le gouvernement «accompagnera ce nouveau
statut par des mesures incitatives de façon à le rendre aussi attractif
que possible» pour «les particuliers comme les entreprises».
Un autre
volet traite de la distribution de la presse nationale au numéro, en
chute de plus de 25% sur la période 2009-2013, avec un opérateur
historique Presstalis (ex-NMPP) en pleine restructuration et un réseau
de diffuseurs en plein rétrécissement (3.000 points de ventes fermés en
cinq ans.)
Le texte
se limite à renforcer les pouvoirs des autorités de régulation afin
d’obliger les deux messageries, Presstalis et les Messageries lyonnaises
de presse (MLP) à aller vers davantage de mutualisation. Mme Buffet a
proposé de fusionner les deux messageries mais «imposer une entreprise
unique serait contraire au droit de la concurrence», lui a répondu Mme
Pellerin.
- Les
journalistes pourront visiter les prisons -
Troisième
volet, la réforme de la gouvernance de l’AFP, «un fleuron, une pépite»,
selon M. Françaix afin d’allonger le mandat de son PDG de 3 à 5 ans et
de modifier son conseil d’administration où les représentants de la
presse sont majoritaires alors qu’ils sont aussi ses clients, et donc en
situation de «conflit d’intérêt latent», selon le rapporteur.
«Nous
possédons un géant au niveau mondial mais il faut lever l’ambiguïté sur
la présence d’administrateurs clients», a renchéri l’UMP Christian Kert.
En
conséquence, le texte diminue le nombre de représentants de la presse et
fait entrer cinq personnalités indépendantes nommées par le conseil
supérieur de l’agence qui ne devront pas être «des commis de l’Etat à la
retraite», a prévenu le socialiste Marcel Rougemont.
Le texte
transcrit aussi les mesures réclamées par la Commission européenne en
échange de la reconnaissance des missions d’intérêt général de l’AFP et
de la clôture de la plainte pour aide d’État déposée par un concurrent
allemand.
Dorénavant, les versements de l’Etat (126 millions d’euros en 2015)
devront être distingués entre le paiement des abonnements commerciaux et
la compensation des missions d’intérêt général de l’AFP fixées par son
statut, qui lui demande notamment d’être «un organisme d’information à
rayonnement mondial».
Bruxelles
demande également que l’AFP soit soumise au droit commun en matière de
faillite et que ses activités hors mission d’intérêt général fassent
l’objet d’une comptabilité séparée.
Marie-George Buffet et Barbara Pompili (écologiste) ont relayé les
inquiétudes d’une partie du personnel sur la création d’une filiale
technique qui recevra des prêts de 30 millions d’euros pour financer les
investissements de l’AFP et «pourrait remettre en cause son unicité».
«Notre
ambition est de financer les investissements de l’AFP sans qu’il soit
porté atteinte à son indépendance qu’on peut résumer dans une formule:
ni étatisation, ni privatisation», a assuré le président de la
commission des Affaires culturelles, Patrick Bloche (PS).
Enfin, le
texte permettra aux journalistes d’accompagner les parlementaires lors
de leurs visites de lieux privatifs de liberté, c’est-à-dire les
établissements pénitentiaires, les zones d’attente, les centres de
rétention ainsi que les centres éducatifs fermés.
11 décembre 2014 - L'Agence
France-Presse
prévoit pour 2015 une hausse de ses recettes et de sa marge par rapport
à 2014 et crée une filiale technique qui recevra des prêts de 30
millions d'euros pour financer des investissements.
Pour 2015, l'AFP prévoit une marge d'exploitation de près de 17
millions d'euros, contre 11,9 millions en 2014, hors événements spéciaux
(Coupe du
Monde et JO
de 2014), grâce à une hausse de ses recettes commerciales de 2,2%.
Ces recettes, qui ne comprennent par la contribution de l'Etat,
sont prévues à 168,6 millions, contre 166,6 millions en 2014, toujours
hors événements spéciaux
La contribution de l'Etat est pour la première fois répartie entre
recettes commerciales (22 millions pour 2015) et contribution en
compensation de la mission d'intérêt général (102, 8 millions). Les
charges globales sont attendues en hausse de 1,1%, à 270,6 millions,
dont une hausse de 1,3% des charges de personnel, à 207,4 millions
Le résultat net 2015 devrait être à l'équilibre
Si on intègre les recettes des événements spéciaux qui ont dopé les
résultats de 2014 (JO et
Coupe du monde),
absents de 2015, le chiffre d'affaires 2015 sera néanmoins en légère
augmentation.
Hors événements spéciaux, le
budget 2015
est tiré par la vidéo, qui ne représentera que 12,1 millions mais avec
une progression de 23%, alors que les produits "texte" devraient voir
leurs recettes s'éroder de 1,1%, à 73,8 millions d'euros, revenant à 44%
du chiffre d'affaires (contre 46% en 2013).
Principal segment en baisse, les produits texte en français, qui
seront ramenés à 47,9 millions l'an prochain, en baisse de 2,6% sur
2014, surtout à cause d'un recul des ventes en
Europe hors
France, alors que le marché français pour le texte reste quasiment
stable (-0,6%).
Tous produits confondus, le chiffre d'affaires France est attendu
en hausse de 0,6%, après +1,5% en 2014. La France représente 45% des
recettes commerciales du budget 2015.
La photo (27% du chiffre d'affaires) devrait progresser de 2% à
environ 46 millions d'euros tandis que les produits web et mobile et
infographie devraient progresser de 5%. L'AFP a conclu cette année de
nouveaux contrats avec
Yahoo et
MSN, qui ont plus que compensé la rupture d'un contrat avec
Google.
Le Conseil d'administration
de l'Agence a par ailleurs voté la création d'une nouvelle filiale
technique, baptisé AFP Blue, détenue par l'AFP à 100%, qui recevra des
prêts de 30 millions d'euros en deux ou trois ans apportés par la
BPI, la
Caisse des Dépôts et une banque privée. Elle financera notamment le
renforcement de l'infrastructure vidéo et le développement
d'applications innovante.
8
décembre 2014
-9 octobre 2014 - La
ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin a indiqué
le 29 octobre, que la proposition de loi PS sur la réforme du statut de
l'AFP et la modernisation du
secteur de la presse serait débattue à l'Assemblée en décembre
"Le gouvernement
soutient cette proposition de loi qui devrait être débattue en décembre",
a déclaré Mme Pellerin à l'occasion du débat sur le budget 2015 de la
mission "médias, livre et industries culturelles" adopté par les
députés.
"C'est une
proposition extrêmement importante pour l'AFP", a-t-elle insisté en
jugeant ce "calendrier impératif" au regard des engagements pris
par la France auprès de la Commission européenne sur l'AFP.
La proposition de loi du
groupe socialiste, qui s'inspire d'un rapport remis en avril du député
PS Michel Françaix, propose notamment d'allonger le mandat du PDG de 3 à
5 ans et d'ouvrir le conseil d'administration à de nouvelles
personnalités sans lien avec les clients de l'Agence France-Presse.
29
septembre 2014 - Nous avons appris
avec tristesse le décès de notre ancien collègue Michael Adler le 8
septembre à l’âge de 66 ans.
Michael était
entré à l’agence en 1980, au desk anglais. Il avait rejoint le bureau de
Bangkok en 1985 avant de revenir cinq ans plus tard à Paris.
En 1997, il part
pour Bonn puis Berlin. De 2002 à 2007, il travaille au bureau de Vienne,
son dernier poste à l’agence, où il devient un expert des questions
diplomatiques liées au nucléaire, sujet sur lequel il était en train
d’écrire un livre.
Ces dernières
années, il conduisait ses recherches au sein du Woodrow Wilson
International Center for Scholars, à Washington.
(Information
reprise de l'AFP)
Publications AFP de la rentrée ..
- Photos de guerre - L'AFP au cœur
des conflits (Yves Gacon - Editions Armand
Colin parution le 10
septembre 2014 )
L'
Itinéraire de six photoreporters et regards croisés sur le
photojournalisme de guerre
- Le Monde en Direct
(Xavier Baron - Editions
La découverte parution
le 28 Aout 2014)
L
'aventure exceptionnelle et passionnante de l'AFP et de ses
collaborateurs qui ont su, au gré de l'Histoire et malgré les
vicissitudes, maintenir une ambition mondiale : fournir en permanence,
partout dans le monde, une information fiable, vérifiée et immédiate.
.....(Médiapart
28 sept 2014
: Vétéran de l'AFP, Xavier Baron a troqué la dépêche pour le travail
d'historien. La leçon de 180 années d'histoire de la plus ancienne des
agences de presse : sans indépendance économique, l'indépendance
rédactionnelle est un défi permanent.Édifiant.)
- Sport (Gilbert
Grellet - Editions Armand Colin
parution du 4 juin 2014)
Les
grands moments de l'histoire récente du sport à travers 70 clichés de
quatre photoreporters de l'AFP : jeux Olympiques, grands championnats,
coupes du monde, tournois, rallyes, …
autant de moments forts dans l'histoire récente du sport commentés, à
travers anecdotes et souvenirs, par les auteurs des photographies.
- Défis Océanique (Hervé Guilbaud - Editions Gallimard
parution le 2 octobre 2014)
50
ans d’exploits français de Tabarly à Cammas que raconte le spécialiste
de la voile à l’Agence France Presse, qu’illustrent tous ces exploits
depuis 50 ans des photos de l’AFP.
...
Août 1944: Paris et sa presse sont libérés
Réinvestir
les journaux et la future AFP, sous contrôle allemand durant la guerre,
est un objectif prioritaire de la Résistance en août 1944.
Assoiffés d'information après quatre ans de censure et de propagande,
les Parisiens vont s'arracher les premiers quotidiens libres.
Pour
ce 70éme anniversaire, les quotidiens de
province comme parisiens (voir
le point) voir
La Croixetc
, reviennent
largement sur ces moments historiques que retrace l’AFP sur son Making-of
/ les coulisses de l'info : http://blogs.afp.com/makingofreprenant de nombreux
extraits du livre de Xavier Baron Le Monde en direct.
Souhaitant
s'associer à cette commémoration, l'Amicale des Anciens de l'AFP
vous propose un
document PDF avec deux de ces articles repris
sur la diffusion de " l' Agence "
(Cyclistes
de presse devant l'AFP - Photo
d'archive AFP postérieure aux évennements de 1944)
4
juillet 2014 - Emmanuel Marcovitch, directeur administratif et
financier de l'AFP succède à Antoine Ludier, qui quitte l'Agence
France Presse
Le
nouveau Daf de l'AFP, Emmanuel Marcovitch était directeur général
adjoint de l'AFP. Il conserve ses fonctions actuelles, Âgé de 40
ans, il est directeur général adjoint de l'AFP depuis septembre 2012.
Il était auparavant conseiller référendaire à la Cour des comptes
(2008-2012). Il a préalablement mené un programme de recherche au
Massachusetts Institute of Technology (MIT, 1996-1997) puis travaillé
chez Vivendi Universal (1998-2001) et au ministère de l'Intérieur
(2001-2005). Il est ancien élève de l'ENA (2006-2008), diplômé de
Télécom École de Management (1996) et de l'université Paris-Dauphine
(1995).
13 juillet 2014 - Communiqué ..... Appel
de l'AFP sollicitant la mémoire de ses anciens
Cette année, l’AFP va fêter ses 70 ans d’existence
depuis 1944 sous le nom AFP (anciennement OFI).
Emmanuel Hoog veut « marquer le coup » et prépare un
certain nombre d’événements et de manifestations.
Il voudrait entre autres, présenter les 70
ans passés au regard des années à venir, et rappeler les évolutions
techniques qui ont fait progresser l’AFP.
Si vous avez vous-même (ou connaissez
quelqu’un qui a) vécu des événements « mémorables », n’hésitez
pas à écrire et m’envoyer vos documents, je suis chargé de les
concentrer pour sélection avant publication.
Il peut s’agir aussi bien de la première
phase d’informatisation, d’une installation d’un système, du
lancement du satellite, d’une couverture d’un événement (sportif
ou pas) mettant en scène une techno innovante pour l’époque ….
N’hésitez pas à solliciter en interne toutes les personnes que vous
estimerez pertinentes , mais aussi n’hésitez pas à solliciter
les anciens à la retraite qui ont surement des souvenirs !...
N’ayez pas de complexe non plus sur le
format d’écriture, nous ferons une mise en forme si
nécessaire !!
Pour le calendrier, il faudrait que j’ai
rassemblé tout ça pour fin août…
A vos mémoires et merci ! ;-)
Amts/Daniel
OUDET
Election au Conseil d’administration de l’AFP :
L’ADIAFP (Association pour la Défense de l’Indépendance de l’AFP)
prend position
Depuis le 10 juin et pendant 10 jours tous
les actifs de l’AFP, dans le monde entier, sont appelés à élire
leurs deux représentants au Conseil d’administration de l’agence.
« En temps normal, notre association n’aurait
pas vocation à prendre position lors de ce vote, strictement interne à
l’AFP, » affirme l’ADIAFP. L’association justifie sa
démarche exceptionnelle car « cette année, les
principes fondateurs de l'agence sont à nouveau mis en cause. A Paris
comme à Bruxelles, les dirigeants politiques cherchent à limiter le
champ de la mission d’intérêt général de l'agence, fondée sur la
loi de 1957 et reconnue par l’amendement adopté par le parlement
français en 2012. »
« Il est question notamment de créer
de nouvelles filiales, non soumises aux exigences du statut. Par la
même occasion, la Commission européenne prétend limiter dans le temps
la mission d’intérêt général de l’AFP, qui lui serait “concédée”
pour un bail de dix ans. Tout cela est inacceptable".
Chez les "non-journalistes", les
deux candidats en lice sont issus du monde syndical, et tous les deux
ont oeuvré dans le passé pour la défense du statut et l’indépendance
de l’AFP.
« Chez les journalistes, les deux
principaux candidats représentent des choix fort différents. L'un a
activement contribué à la lutte victorieuse contre les tentatives de
casse du statut et à l'inscription de la notion de "mission
d'intérêt général" dans la loi de 1957 » lors de la
modification de l'article 13 en 2012.
Selon l’ADIAFP, l’autre représente
une mouvance qui au cours des dix dernières années ne s'est jamais
clairement opposée aux projets de révision hasardeux des différentes
directions. C’est la raison pour laquelle l’ADIAFP
appelle les journalistes AFP dans le monde entier de « faire
le choix de la défense intransigeante des principes fondateurs de
l'agence, en votant pour Samir Douaihy. »
10 juin 2014 -
L'AFP conclut un accord d'achat d'images vidéo avec la PQR
L'AFP, qui
enrichira ainsi "son offre d'images venant des régions
françaises", pourra obtenir des images d'actualité déjà
disponibles, ou, dans certains cas, commander des images exclusives,
a-t-on appris dans un communiqué commun.
L'accord a
été conclu avec Ouest-France, Sud-Ouest, La Charente Libre, Pyrénées
Presse, La Dordogne Libre, TV7 Bordeaux, Midi Libre, L'Indépendant du
Midi, Centre Presse, La Dépêche du Midi, Nice Matin, Var Matin, Corse
Matin, La Montagne, Le Populaire du Centre, Le Journal du Centre, Le
Berry Républicain, L'Yonne Républicaine , La République du Centre,
L'Echo Républicain et L'Eveil de la Haute-Loire.
Le PDG de
l'AFP Emmanuel Hoog s'est félicité de ce "nouveau pas dans le
renforcement des liens entre l'Agence France-Presse et la Presse
Quotidienne Régionale", rappelant que la vidéo était "l'une
de (ses) priorités dans le développement de l'AFP".
Selon le
communiqué, cet accord devrait donner aux images de la PQR "une
visibilité nationale et mondiale".
Gilles
Crémillieux, le secrétaire Général du Groupe Centre France La
Montagne et coordonnateur du projet, a estimé pour sa part que "les
titres de presse en région allaient devenir un des premiers acteurs de
la production de vidéos d'information de proximité"
30 mai 2014 - Des
agences de presse furieuses de devoir payer TF1 et France Télévisions
pour les cérémonies du Débarquement
Pour
le directeur de l'information de l'AFP, «la commercialisation de cet
événement historique est choquante.
des dizaines de millions de téléspectateurs pourraient
être privés d'images en direct des cérémonies du 70e anniversaire du
Débarquement après la décision de la présidence française d'en rendre
l'accès payant aux grandes agences de presse mondiales.
les droits exclusifs de retransmission en direct des
cérémonies, qui réuniront une vingtaine de chefs d'État et de
gouvernement, dont la reine d'Angleterre Elizabeth II et le président
américain Barack Obama le 6 juin en Normandie, ont été attribués par la
présidence française à la chaîne de télévision privée TF1 et au groupe
public France Télévisions
Contrairement aux usages, ces télévisions réclament près
de 200.000 euros aux agences internationales Associated Press, Reuters,
Agence France-Presse et ENEX (un réseau mondial de chaînes privées) pour
les droits de retransmission en direct, y compris sur Internet.Les agences ont protesté auprès de la présidence
française
3
juin 2014 -
Dernière
minute
... - Les images des commémorations du Débarquement
seront finalement accessibles gratuitement aux agences de presse
mondiales à la demande de l'Elysée, ont annoncé mercredi TF1 et France
Télévisions, chargées en exclusivité de leurs retransmissions en direct.
27 mai 2014
- L'AFP s'installe sur Instagram proposant
une sélection issue
de la production quotidienne des photographes de l'' agence.
L'AFP continue d'investir les réseaux sociaux. Après avoir ouvert des
comptes sur Twitter, Tumblr, Pinterest et Facebook, l'Agence France
Presse se lance aujourd'hui sur Instagram.
Ce compte ouvert au grand public est alimenté par une sélection
de clichés issue de la production quotidienne des 500 photographes
travaillant pour l'AFP. On peut y voir la variété des sujets traités par
l'agence : élections européennes, manifestations en Turquie, coup d'Etat
en Thaïlande, Festival de Cannes, scènes de la vie quotidienne... Chaque
cliché est accompagné d'une notice plus ou moins documentée selon les
cas.Le service photographique international de l'AFP a été créé en 1985
et dispose aujourd'hui d'un réseau de 500 photographes. Il diffuse plus
de 3 000 photographies par jour auprès de ses abonnés et "sa production
a été multipliée par sept depuis 2000" précise l'Agence France Presse.
6 mai 2014 -
Les syndicats de l'AFP unis pour dire non au Plan Hoog
En
présentant un plan qui comporte de nombreux reculs sociaux clairement
ciblés, tout en restant totalement flou sur les mesures qui en
seraient, selon lui, la contrepartie pour les salariés, le PDG Emmanuel
Hoog a fait l'unité des six syndicats représentatifs de l'AFP contre
lui.
Conviée par la direction à une longue série
de réunions à partir du 7 mai, l'intersyndicale CGT-CFDT-FO-SNJ-SUD-CGC
affirme unanimement qu'elle ne participera pas aux négociations sur le
"scénario" présenté par le PDG le 3 avril.
L'unique objectif précis développé dans ce
"scénario" consiste à s'attaquer au capital le plus précieux de
l'Agence, ses personnels, en décrétant que l'évolution de la masse
salariale des salariés statut siège ne devra pas dépasser 1% par an au
cours de la période 2014-2018.
En face des mesures drastiques
envisagées, pas de garantie pour l'emploi des personnels administratifs
et techniques, rien de concret sur le maintien du pouvoir d'achat
fortement dégradé, aucune proposition concrète pouvant être qualifiée de
progrès social.(...) Pour l'ensemble
de ces raisons, l'intersyndicale refuse de négocier le plan du PDG.
Paris, le 5 mai 2014
L'intersyndicale CGT-CFDT-FO-SNJ-SUD-CGC
de l'AFP
29 avril 2014
- L'AFP maintient son résultat net à l'équilibre en 2013, à 0,2 M
EUR, dans un contexte de crise générale des médias, selon les comptes
2013 de l'Agence, approuvés mardi par le Conseil d'administration
.Le
chiffre d'affaires, à 283,1 M EUR (-2,3% sur 2012), et la marge
d'exploitation, à 11,8 M EUR (-3,3%), accusent cependant une légère
baisse.En 2012, l'AFP avait enregistré un chiffre d'affaires de 289,6 M
EUR, une marge d'exploitation de 12,2 M EUR et un bénéfice net de 0,1 M
EUR.
"L'année
2013 a permis de poursuivre la stratégie de l'Agence avec le
développement de la vidéo, dont le chiffre d'affaires augmente de 16,3%
et franchit la barre des 10 M EUR (...) Le chiffre d'affaires de la
photo (+2%) continue également de progresser. L'image permet ainsi de
compenser la baisse du service général texte (-2,7%)", a indiqué
l'AFP dans un communiqué. "En termes géographiques, les plus fortes
progressions sont constatées sur l'Amérique latine (+14,4%), l'Afrique
(+8,3%) et l'Asie (+4,8%). Le chiffre d'affaires en France se tasse et
représente désormais 44,4% des revenus commerciaux de l'AFP", a
détaillé l'Agence France-Presse.
Trois nouveaux administrateurs ont été désignés au titre
des représentants de la presse quotidienne régionale: Jean-Michel
Bretonnier (La Voix du Nord), Jean-Luc Evin (Ouest-France) et Patrick
Venries (Sud Ouest). Deux nouveaux administrateurs ont été désignés au
titre du service public de l'audiovisuel: Marie-Christine Saragosse
(France Médias Monde) et Bruno Patino (France Télévisions). Francis
Morel (Les Echos), représentant de la presse quotidienne nationale, a
été élu vice-président de l'AFP. Outre le PDG de l'AFP Emmanuel Hoog,
quinze représentants des médias français, du gouvernement et du
personnel composent le conseil d'administration de l'Agence
15 avril 2014 - L'AFP pourrait
créer une filiale technique pour lever jusqu'à 36 M EUR (rapport
Françaix)
L'AFP, qui doit trouver des fonds pour financer son développement,
pourrait créer une filiale centrée sur les investissements techniques
afin d'obtenir jusqu'à 36 millions d'euros de financements publics, a
proposé mardi le député Michel Françaix dans un rapport sur l'Agence
France-Presse.
Mandaté en septembre par le gouvernement pour se pencher
sur l'avenir de l'AFP - une société au statut particulier sans capital,
ni actionnaires -, ce député socialiste spécialiste des médias estime
que la création de cette structure compatible avec le droit européen est
"la plus simple, la plus efficace et la plus acceptable par tous".
Selon Michel Françaix, qui a remis son rapport mardi matin au Premier
ministre Manuel Valls, plusieurs institutions financières publiques
pourraient intervenir dans le financement de cette nouvelle filiale
La Caisse des dépôts et consignations investirait 8
millions d'euros, tandis que le Commissariat général à l'investissement
pourrait "octroyer à la filiale de l'AFP un prêt de l'ordre de 15 à
20 millions d'euros provenant du Fonds national pour la société
numérique". De son côté, la Banque publique d'investissement (BPI
France) apporterait un "prêt à l'AFP qui pourrait atteindre 8
millions d'euros".La nouvelle filiale achèterait des équipements
techniques et les louerait à l'AFP. De son côté, l'Agence, qui a déjà
plusieurs filiales, devrait contribuer au capital de cette structure
nouvellement créée, en fonds et en moyens. La création de cette filiale
privée, relevant du droit commercial, aurait l'AFP pour actionnaire
majoritaire, ce qui permettrait de respecter l'indépendance "statutaire
et éditoriale" de l'Agence, prévue dans une loi de 1957, et
s'opèrerait "sans aucune modification du cadre d'emploi de ses personnels", souligne le rapport. Ce "plan d'investissement
sur 5 ans" pourrait être suivi dans le cadre
du
contrat d'objectifs et de moyens (COM), actuellement en discussion avec
l'Etat et portant sur la même période : 2014-2018 .Le député propose
aussi d'allonger le mandat du PDG de 3 à 5 ans, renouvelables. Il
suggère également d'ouvrir le conseil d'administration à de nouvelles
personnalités, sans lien avec les clients, comme c'est le cas
aujourd'hui, pour éviter les conflit d'intérêts.
Pour entrer en vigueur, les différentes propositions du
rapport doivent être traduites dans une ou plusieurs lois adoptées par
le Parlement. Ce rapport intervient alors que la Commission européenne
vient d'accepter fin mars l'octroi d'aides publiques à l'AFP pour "des
missions d'intérêt général". La Commission avait été saisie en 2010
d'une plainte émanant de l'agence de presse allemande DAPD --qui a
disparu depuis-- accusant l'AFP de recevoir des subventions illicites de
l'Etat français
Photo afp.com/François Guillot
: Le
député Michel Françaix et le PDG de l'AFP Emmanuel Hoog à leur sortie de
l'Hôtel Matignon, le 15 avril 2014
Le rapport remis le 14
avril à M. Manuel Valls, Premier ministre par le député Michel Françaix
trace des perspectives ambitieuses pour l’avenir et le développement de
l’AFP.
Le secteur des médias vit
une période de profondes mutations, aussi bien en termes d’usages que
d’un point de vue économique. Nos clients traditionnels traversent une
crise structurelle, alors même que le besoin d’informations n’a jamais
été aussi élevé dans le monde entier. L’AFP doit adapter sa production
et ses produits à cette nouvelle donne pour conquérir de nouveaux
marchés et clients en France et à l’international.
Pour proposer des
produits répondant aux nouveaux usages de l’information, l’AFP a bâti un
plan de développement pour les années 2014 à 2018, qui a été présenté au
Conseil d’administration en décembre 2013. Ce plan prévoit le
renforcement de l’offre de l’Agence dans la vidéo, l’information
sportive, le développement international, l’innovation, le service aux
clients. Il nécessite des investissements technologiques d’un montant de
34,4 M€ sur cinq ans. Ces investissements sont indispensables pour que
l’AFP reste l’une des trois premières agences de presse au monde. Le
rapport de Michel Françaix valide ce montant.
Pour mémoire, les
précédents investissements de l’AFP ont été financés :
- par des
subventions ou abandons de créance de l’Etat, mécanismes incompatibles
avec le droit européen ;
- par la vente
d’actifs immobiliers à l’étranger ou la mise en crédit-bail du siège,
opérations qui ne peuvent être répétées ;
- par un prêt
directement auprès de l’Etat (prêt IRIS), mais à travers un dispositif
ad hoc et à des conditions financières qui ne nous sont pas favorables.
Dès lors que ces trois
solutions ne sont plus d’actualité, un mécanisme pérenne et conforme au
droit doit être instauré pour le financement de nos futurs projets. La
mise en œuvre des préconisations faites par Michel Françaix permettra de
préfinancer nos investissements et de préparer au mieux notre avenir.
L’Agence va dorénavant
travailler avec l’Etat et le secteur financier public à la mise en œuvre
des préconisations du rapport Françaix. Une filiale devrait être créée
pour porter les investissements futurs de l’Agence.
Répondant aux règles de
droit commercial et aux prescriptions de la législation européenne, la
filiale pourrait porter un plan d’investissement, sans les limites de
financements que connait historiquement l’Agence du fait de ses
spécificités économiques et financières.
Structure pérenne, la
filiale constituerait le véhicule qui accompagnerait l’AFP pour ses
investissements futurs, y compris au-delà de l’actuel plan de
développement.
L’AFP gardera l’ensemble
de ses compétences et prérogatives en matière de conception, réalisation
et exploitation de ses nouveaux projets. La filiale portera les
investissements et pourra, par la suite, les commercialiser à d’autres
entreprises que l’AFP.
Pour Emmanuel Hoog, « la
récente décision de la Commission européenne sur la compensation des
missions d’intérêt général dévolues à l’AFP permet de clarifier les
relations entre l’Agence et l’Etat et de sécuriser son compte
d’exploitation. Il s’agit maintenant de disposer des outils et leviers
permettant d’investir pour l’avenir et d’accompagner les mutations
historiques que connaît le secteur de l’information. Le rapport de
Michel Françaix apporte des solutions sérieuses, crédibles et
innovantes, conformes à notre statut et notre indépendance. Investir est
la clé de nos succès de demain. L’AFP a souffert d’un
sous-investissement chronique ces dernières années que ce mécanisme
nouveau de financement doit nous permettre de rattraper ».
4 avril 2014 - A la une des médias ….
Quand l’AFP offre une improbable rencontre dans ses locaux, entre les
meilleurs ennemis de gauche dans un contexte insolite : celui d’un pot
de
départ !.
Ce jeudi 3 avril, dans la
soirée, ainsi que l'ont raconté, sur twitter, de nombreux journalistes,
le président de la République comme de nombreuses personnalités de la
sphère politique, avait fait un petit crochet au pot de départ de la
chef du service politique de l’AFP Sylvie Maligorne,
journaliste si bien
informée que c’est elle que Hollande avait appelé directement,
pour confirmer récemment sa rupture avec Valérie Trierweiler
De
quoi provoquer d'étranges scènes, comme un aparté insolite entre
François Hollande et Jean-Luc Mélenchon ou pour le temps
d'une soirée, les rivalités semblaient estompées!
Quelques
instants plus tôt, c’est le nouveau premier ministre Manuel Valls qui
avait passé une tête à ce pot de départ pour saluer la journaliste.
Photo Internet
/Capture d'écran du compte
Twitter de Bruno Jeudy, journaliste au Journal du dimanche )
27 mars 2014
- Bruxelles accepte l'octroi d'aides publiques
à l'AFP. Emmanuel Hoog, s'est réjoui de la
décision de la Commission européenne.
La Commission européenne a reconnu jeudi
les missions d'intérêt général dévolues à l'AFP... , La Commission
européenne a accepté jeudi l'octroi d'aides publiques à l'Agence
France-Presse (AFP) pour "des missions d'intérêt général" mais veut
s'assurer que les abonnements de l'Etat à l'Agence ne constituent pas
"des subventions déguisées" incompatibles avec le droit européen.
La Commission avait été saisie en 2010 d'une
plainte émanant de l'agence de presse allemande DAPD --qui a disparu
depuis-- accusant l'AFP de recevoir des subventions illicites de l'Etat
français.
Bruxelles, tout en se félicitant "de
l'excellente coopération avec les autorités françaises sur ce dossier",
souhaite des assurances concernant le financement de l'AFP, a indiqué
Antoine Colombani, porte-parole du commissaire chargé de la Concurrence,
Joaquin Almunia.
La décision de la Commission "permet à
l'Agence de sortir de quatre années d'incertitudes et de sécuriser son
financement public, indispensable à l'exercice de ses missions", s'est
réjoui Emmanuel Hogg, le PDG de l'AFP dans un communiqué.
La Commission a envoyé jeudi une lettre aux
autorités françaises pour les inviter "à s'assurer que le nombre
d'abonnements sera limité à ce qui est effectivement nécessaire pour
couvrir les besoins de leur administration et que les modalités de
calcul de prix des abonnements d'Etat" seront conformes à la grille
tarifaire appliquée aux entreprises du secteur privé, a confié une
source communautaire.
Le but de la Commission est de s'assurer que
"les abonnements que l'Etat continuera à payer en tant que client ne
constituent pas des subventions déguisées, mais soient fixés selon des
critères commerciaux", a précisé M. Colombani.
"Cela permettra à l'AFP de poursuivre son
activité en France et au niveau international sans distortion indue de
concurrence par rapport à d'autres agences ne bénéficiant pas des aides
massives dont elle a pu bénéficier depuis plusieurs décennies", a-t-il
ajouté.
"La lettre envoyée aujourd'hui ne conclut
pas la procédure. Elle donne un mois à la France pour indiquer si elle
accepte les propositions et un an pour les appliquer", a-t-il fait
remarquer.
Si Paris ne se conforme pas aux demandes de
la Commission, il pourrait y avoir l'ouverture d'une procédure formelle
d'enquête.
En mars 2012, le Parlement français a
reconnu légalement les missions d'intérêt général de l'Agence en les
inscrivant dans le statut de l'AFP, qui a donc été légèrement modifié.
Concernant les aides accordées jusqu'à
présent par l'Etat français, il ne peut y avoir de récupération dans la
mesure où le système de subventions étatiques était en vigueur avant
l'entrée en application du traité de Rome, a fait savoir une source
européenne. . (afp)
21 mars 2014 - Sardar Ahmad, journaliste de l'AFP à Kaboul, a été
tué hier soir avec sa femme et deux de ses enfants
dans l'attaque de la ville au Serena, un grand hôtel de la capitale
afghane.
Les quatre dépouilles ont été identifiées ce matin à Kaboul par un
photographe du bureau de l'AFP. Sardar Ahmad, 40 ans, était un pilier de
l'AFP Kaboul où il travaillait Depuis 2003. L'attaque a été revendiquée
par les rebelles talibans.
Sardar Ahmad, 40 ans, était un pilier de l'AFP Kaboul où il travaillait
depuis 2003. Il avait été au début embauché par l'AFP pour suivre les
points de presse quotidiens de la coalition militaire menée par les
Etats-Unis en Afghanistan, avant de devenir l'un des journalistes
permanents du bureau. En marge de son travail à l'AFP, ce journaliste
spécialisé dans les questions de sécurité et connu pour ses reportages
vivants avait fondé Pressistan, une agence de presse fournissant des
services de traducteurs aux journalistes étrangers de passage en
Afghanistan.
Sardar_Ahmad (Photo AFP).
Neuf
personnes, dont au moins quatre étrangers, ont été tuées dans cette
attaque des talibans contre le Serena, l'hôtel le plus prestigieux de la
capitale afghane Kaboul. Les ressortissants étrangers sont de
nationalité canadienne, néo-zélandaise et indienne et pakistanaise,
selon les responsables afghans. Selon le ministre paraguayen des
Affaires étrangères Eladio Loizaga, un ex-diplomate du Paraguay, Luis
Maria Duarte, fait aussi d'ailleurs partie des victimes.(info AFP
reprise du Figaro.fr)
....
KABOUL
25 mars 2014 - Le petit Abouzar, seul membre de la famille du
journaliste de l'AFP Sardar Ahmad ayant survécu à l'attaque de l'hôtel
Serena de Kaboul, a quitté mardi les soins intensif et est hors de
danger, a indiqué son médecin.
Abouzar Ahmad, âgé de 2 ans et 10 mois, avait reçu un éclat de balle
dans la tête et été également blessé à la poitrine, au bras et à la
cuisse quand quatre tireurs ont ouvert le feu à l'hôtel Serena, le plus
luxueux de Kaboul, jeudi soir.Le garçonnet a quitté le service des soins
intensifs de l'hôpital Emergency de Kaboul, géré par l'ONG italienne du
même nom, après avoir fait de rapides progrès au cours des derniers
jours.
Il est hors de danger mais ce genre de blessure à la tête peut donner
des complications à l'avenir, a déclaré à l'AFP le coordinateur médical
de l'hôpital, Luca Radaelli.
Il est trop tôt pour faire des prévisions à long terme, a-t-il ajouté,
précisant qu'Abouzar restait sous antibiotiques et devait être plâtré
rapidement à la cuisse gauche pour soigner une légère fracture du fémur.
Abouzar aura encore besoin de beaucoup de soutien et d'aide dans un
environnement très calme afin de récupérer entièrement, a dit Faisal
Khan, l'un des frères de Sardar, venu de Suède. Nous remercions
sincèrement tous ceux qui nous ont aidés. Vos prières ont été entendues,
mais Abouzar a encore un long chemin à parcourir et il aura encore
besoin de vos prières, a-t-il dit.
Son père Sardar Ahmad, 40 ans, sa mère Homaira, sa soeur Nilofar, 6 ans,
et son frère Omar, 5 ans, figurent parmi les neuf personnes qui ont péri
dans l'attaque du Serena.
Les funérailles de Sardar Ahmad, de sa femme et de leurs deux enfants
tués dans l'attaque ont eu lieu dimanche dans la capitale afghane.
Ahmad, 40 ans, était un pilier du bureau de l'AFP à Kaboul, pour lequel
il travaillait depuis 2003.
L'attaque du Serena, survenue à deux semaines du premier tour de
l'élection présidentielle, le 5 avril, a été revendiquée par les
insurgés talibans, mais, mardi, les autorités afghanes ont accusé les
services secrets pakistanais d'être impliqués dans sa préparation,
malgré un démenti d'Islamabad. (AFP)
20 mars 2014
- Jean-Pierre Prével, ancien de l'AFP et ancien directeur de la
photo à Ouest-France est décédé jeudi à l'âge de 71 ans, a-t-on appris
auprès du quotidien régional.
"JPP", comme le surnommaient ses collègues, a succombé à un cancer
foudroyant, a indiqué un de ses anciens collaborateurs d'Ouest-France.
"C'est lui qui a fondé le service photo à Ouest-France, avec ses
critères d'agencier.
Il a vraiment construit le service au siège
et dans les régions", a commenté cet ancien collègue.
"C'était une forte personnalité. Ca filait doux dans le service", a-t-il
ajouté.
Entré à l'âge de 15 ans à l'AFP, ce natif d'Évreux avait travaillé dans
plusieurs bureaux, notamment au Havre et à Rennes.
Au Havre, il avait ainsi couvert le lancement du paquebot France en
1960. Un de ses faits d'armes pour l'AFP avait été la couverture de la
prise d'otages aux jeux Olympiques de Munich en 1972, a témoigné André
Durand, un de ses anciens collègues à l'AFP Rennes.
Jean-Pierre Prével avait quitté l'AFP en 1983 pour entrer à Ouest-France
en tant que chef des informations photographiques, avant de devenir
directeur du visuel à partir de 1990. Le service photo d'Ouest-France
compte désormais une quinzaine de personnes.
Il avait pris sa retraite en 1999 et vivait depuis à Piriac-sur-Mer, en
Loire-Atlantique.
Jean-Pierre Prével laisse une épouse et deux enfants. La date de ses
obsèques n'était pas fixée jeudi soir.
13 mars 2014
- Nous avons appris avec tristesse le
décès à l’âge de 61 ans, de notre consœur et camarade Anne-Marie
Chapelan, à la suite d’un cancer.
Née
à Paris, le 15 mai 1952, Anne-Marie Chapelan, qui s’est éteinte samedi,
était entrée à l’AFP en 1979 au desk Photo.
Journaliste à l'AFP
depuis 1979, Anne-Marie avait occupé des postes aux bureaux de Rennes,
Marseille, Brest, Bonn et Montpellier et travaillé sur différents desks
parisiens. En tant que rubricarde au Social, elle avait notamment
couvert - et critiquement accompagné, la privatisation d'EDF-GDF,
toujours soucieuse d'aller au fond des choses, quitte à se positionner à
contre-courant.
C'est avec ce même
engagement qu'elle s'était lancée dans une nouvelle aventure syndicale
en 2003. Les plus anciens se souviennent de son intervention
percutante lors d'une assemblée générale du personnel, organisée à
l'automne 2003 pour protester contre le premier Contrat d'objectifs et
de moyens et le crédit-bail sur le siège historique de l'Agence.
Militante engagée dans
la défense de l’AFP et de ses personnels, Anne-Marie avait dû abandonner
son travail à l'Agence pour livrer courageusement un combat autrement
plus difficile: celui contre sa maladie.
C'est avec toute notre
tendresse pour Anne-Marie et avec émotion que nous exprimons notre
solidarité à son compagnon et à ses trois enfants.
Anne-Marie, ton
sourire, ta gentillesse et tes légitimes colères nous manquent !
(Philippe THEBAULT)
Les témoignages de
condoléances peuvent être envoyés à son compagnon
dubu@free.fr
12
mars 2014
-
AFP : la réforme, enfin ?
Alors qu'un « rapport sur l'avenir de l'AFP » sera rendu au Premier
ministre dans quelques jours, les planètes semblent enfin alignées pour
une évolution en douceur de la troisième agence de presse mondiale. En
jeu : la mutation d'une entreprise au statut compliqué, dont le modèle
est à bout de souffle
Réforme », « statut », « financement » : le lancinant jeu
de bonneteau qui agite l'Agence France-Presse depuis des années
trouvera-t-il une issue en 2014 ? Une sorte de « conjonction de
planètes », pas du tout fortuite, pourrait le laisser penser. Pour le
grand paquebot surplombant la place de la Bourse, l'événement serait de
taille : en quinze ans, pas moins de cinq
PDG
s'y sont cassé les dents. Journalistes, techniciens et syndicats ont
toujours défendu pied à pied des acquis sociaux substantiels, mais,
surtout, le précieux « statut » fondateur de cette institution
totalement atypique, et pourtant troisième agence de presse mondiale
derrière le tandem anglo-saxon AP-Dow Jones et Reuters........
voir article
complet
de Daniel Bastien paru dans les Echos du 1 mars
2014
7/03/2014 - Jeff Pachoud,
reporter photographe à l'AFP , a obtenu lors du 57e concours mondial de
photojournalisme
(World Press Photo) «Prix de la photo unique» dans la catégorie
magazines sportifs.
Ce prix
récompense son image prise d'un hélicoptère en janvier 2013 à Megève,
montrant des concurrents d'une course de chiens de traîneau au milieu
d'un paysage immaculé '(voir
la photo primée).
Jeff Pachoud
a rejoint l'AFP en 2006, il est aujourd'hui à Lyon où il couvre
l'actualité régionale et internationale.
L' AFP et
l'émirat de Fujairah (Émirats arabes unis) lancent le concours
international de photojournalisme, le Fujaïrah International
Photojournalism Competition (FIPCOM). La remise des prix, dans les
catégories actualité, environnement, économie, sport et reportage, aura
lieu le 13 mars 2014, aux Docks, à Paris (XIIIe).
6/03/2014
- Getty images offre ses photos aux
internautes ... La banque d'images américaine lance jeudi un nouvel outil
permettant de partager la plupart de ses clichés (35 millions pour le
moment) sur Internet, via un formulaire HTML ou sur Twitter. Le tout
sera gratuit et légal, à condition qu'il s'agisse d'une utilisation à
but non commercial.Une fois affichée sur un site tiers, la photo publiée
fera mention de son auteur et renverra vers le site de Getty Images d'un
simple clic.Nous voulons rendre disponible notre travail au plus grand
nombre et que cela bénéficie à nos photographes», explique Craig Peters,
vice-président de Getty en charge du développement commercial de
l'entreprise. Getty Images, dont le site est ouvert au grand public,
souffre comme les autres agences du vol de ses photos en ligne. «Les
internautes utilisent déjà nos clichés sans acheter de licences»,
précise Craig Peters. "Nous vivons dans un monde où tout le monde peut
publier du contenu en ligne"
Stratégie d'acquisition
Cette réalité est bien différente de celle dans laquelle est née
Getty Images. Fondée en 1995 à Seattle, la banque d'images avait d'abord
pour vocation de répondre aux demandes des agences publicitaires, qui
génèrent encore la majorité de ses revenus. L'entreprise s'est
développée au fil de nombreuses acquisitions de start-up et de plus
petites banques d'images. Getty Images a finalement été elle mêmerachetée
par le groupe Carlyle pour un montant de 3,3 milliards de dollars(2,4
milliards d'euros) en 2012
Getty Images s'est
diversifiée progressivement vers les médias. L'entreprise a notamment
signé un accord de distribution avec l'AFP en 2003, d'abord dans le
secteur de la photo puis celle de la vidéo. Cette association ne lui a pas toujours porté chance. En
novembre 2013, les deux agences ont été condamnées à verser 1,22 million
de dollars (888.000 euros) au photojournaliste Daniel Morel. Elles
avaient diffusé sans son autorisation des photos prises lors du
tremblement de terre à Haîti, qu'il avait posté sur le réseau social
Twitter
Investir le Web
Getty Images a eu des expériences plus heureuses avec Internet.
L'entreprise a signé plusieurs partenariats avec des sites majeurs.
C'est notamment le cas du réseau social d'images Pinterest,qui
rémunère Getty depuis octobre 2013 afin d'utiliser légalement ses photos
sur son site et d'en signaler la source à ses utilisateurs.
Le nouvel outil de partage de Getty s'inscrit dans cette volonté de
protéger les photographes dont le travail est publié en ligne. Il
pourrait aussi représenter une nouvelle source de revenus pour la banque
d'images, qui réfléchit déjà à un modèle publicitaire inspiré des vidéos
YouTube. «Nous pensons que cette initiative va avoir un impact
considérable», juge Craig Peters
Du côté des concurrents de Getty, on anticipe aussi la révolution
Internet. «On essaye de trouver des créneaux où exister», décrit Mete
Zhinogly, directeur-adjoint de Sipa Presse. «Notre site n'est ouvert
qu'à nos clients, mais le clic-droit reste un sacré préjudice» Pour les
agences, Internet est un mal nécessaire. (infos 20 minutes / Figaro.fr
via google)
26/02/2014 - Nous apprenons avec tristesse le
récent décès à l'âge de 47 ans, de François Costil .
Engagé à l'AFP en 1996
en qualité d'agent technique il a travaillé successivement au service
des terminaux texte, à l'ingénierie informatique, au service
d'exploitation des serveurs systèmes départementaux, au service médias
livraison puis depuis 2007,au centre d'exploitation région France.
Il était père de deux
enfants (HR
avec infos JMB).
21
02/2014 - Nous avons appris avec tristesse le
décès le 13 février à 59 ans, de Christa MAQUAIRE.
Embauchée en juillet
1981 au secrétariat technique en qualité de secrétaire sténo, puis
secrétaire administrative, Christa MAQUAIRE était devenue assistante de
rédaction à la Photographie en 1993.
L’incinération aura lieu
le 20 février à Mérignac (33). Une cérémonie commémorative se tiendra
mercredi 26 février à 11h au Père Lachaise.
23
/01/ 2014 - Un député propose que l'AFP crée une filiale pour
lever 33 M EUR
Le député Michel Françaix a proposé jeudi,
dans un pré-rapport sur l'Agence France-Presse, que l'AFP crée une
filiale centrée sur les investissements techniques afin d'obtenir 33
millions d'euros de financements publics nécessaires à son
développement.
Le député socialiste, mandaté par le
gouvernement en septembre pour se pencher sur l'avenir de l'AFP, estime
que deux financeurs publics pourraient apporter ces fonds. L'apport à la
filiale serait "compatible" avec les règles européennes, a-t-il expliqué
à l'AFP.
La Caisse des dépôts s'est dite "ouverte à
l'examen du dossier", a-t-il souligné. Épaulée par la Banque publique
d'investissement, elle pourrait apporter 16 ou 17 millions d'euros, dont
8 millions en apport au capital de la nouvelle filiale et 8 millions en
prêt.
De son côté, le Commissariat général à
l'investissement "pourrait apporter un prêt de 15 à 20 millions" via le
Fonds national de la société numérique, a-t-il ajouté.
La nouvelle filiale achèterait des
équipements techniques et les louerait à l'AFP. "Il ne s'agit pas de
filialiser des activités éditoriales", a-t-il souligné. Pour sa part,
l'AFP devra contribuer au capital de cette filiale, en fonds ou en
moyens.
M. Françaix doit remettre son rapport final
en mars.
Cette proposition intervient alors que l'AFP
négocie avec la Commission européenne pour faire accepter la légalité de
ses subventions d'Etat. Depuis une plainte de l'agence allemande DAPD
contre l'AFP à Bruxelles en 2010, l'accusant de recevoir des subventions
illicites de l'Etat français, l'Agence plaide pour faire reconnaître que
ces subventions sont justifiées par ses missions d'intérêt général.
En mars 2012, le Parlement français a
reconnu légalement ces missions en les inscrivant dans le statut de
l'AFP, ce qui a renforcé les arguments de l'Agence et écarté l'hypothèse
d'une demande de remboursement d'aides antérieures.
Reste une discussion sur les montants de
subventions autorisées par Bruxelles à ce titre. Selon M. Françaix,
Bruxelles pourrait accepter que l'Agence perçoive une subvention de 100
millions environ, sur les 120 millions que lui verse l'Etat
actuellement. Les 20 millions supplémentaires seraient considérés comme
relevant des abonnements de l'Etat à ses services.
Avant de se prononcer en faveur de la
création d'une filiale, le député a exploré plusieurs autres pistes pour
refinancer l'AFP sans passer par des subventions, qu'il a toutes
écartées. Il a ainsi "rejeté définitivement" l'idée d'une privatisation,
ou encore l'idée de la transformation de l'AFP en entreprise publique,
qui obligerait à une refonte du statut de l'Agence, défini par une loi
datant de 1957.
"Toute solution qui permet des apports de
capitaux et de financer l'évolution de l'AFP en respectant son
indépendance éditoriale est une bonne solution", a commenté le PDG de
l'AFP, Emmanuel Hoog, rappelant que l'AFP a déjà plusieurs filiales.
Quant aux discussions en cours avec
Bruxelles, "je souhaite qu'au titre des missions d'intérêt général, nous
puissions asseoir une solution durable sérieuse", a-t-il ajouté.
"L'AFP connaît une érosion de ses clients
historiques", a déclaré M. Françaix. "Sans diversification, son chiffre
d'affaires baissera de 1% à 2% par an et elle sera en déficit. Or c'est
la seule agence de presse de langue française, un vecteur d'influence de
la France. Le statu quo serait une erreur stratégique", a-t-il estimé.
Le député propose aussi d'allonger le mandat
du PDG de 3 à 5 ans, renouvelables. Il propose également d'ouvrir le
conseil d'administration à de nouvelles personnalités, sans lien avec
les clients, pour éviter que les administrateurs de l'AFP soient aussi
tous ses clients.
Après un chiffre d'affaires estimé à 282,5
millions en 2013, l'Agence prévoit un résultat net à l'équilibre pour
2014 et vise une hausse de son chiffre d'affaires de 2 à 2,5% par an au
cours de la période 2014-2018, grâce au développement de la vidéo, de
l'information sportive et de l'international.(Info
AFP)
leb/fa/pr-fmi/er
13/01/2014 -
Pierre Feuilly nommé
au poste de directeur régional au
bureau AFP de Bordeaux, succède depuis décembre 2013 Odile
Duperry, désormais en poste à Athènes.
Rencontre
avec un journaliste à la carrière très riche qui a connu l’ORTF, mai 68,
couvert les JO de Munich et fut plusieurs fois candidat à la présidence
de l’AFP au niveau national.
« Je suis
un autodidacte. Mon seul diplôme, c’est le certificat d’études que j’ai
eu avec mention très bien », explique fièrement Pierre Feuilly, le
nouveau directeur du bureau de l’AFP à Bordeaux, qui couvre une vaste
zone : l’Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin. Aujourd’hui, à 66 ans,
il a sous sa responsabilité 15 permanents (dont 7 journalistes, 2
photographes et 1 vidéaste) et pas moins de 53 pigistes ! L’homme parle
avec passion de son métier. Et, son parcours est assez exceptionnel
........
Selon la
direction, quelque 1.125 salariés au total étaient appelés à se
prononcer. L'agence compte 2.260 collaborateurs dans le monde.
Mardi, dans
un communiqué, la direction a réaffirmé qu'aucun de ces deux projets, en
France et en Afrique, n'était finalisé, soulignant qu'il y aurait "bien
un document retravaillé avec de nouvelles propositions dans le cadre
d'un projet de Région France"."La région Afrique mérite une réflexion
approfondie. La concertation va se poursuivre, rien n'a été décidé",
a-t-elle ajouté.
(France 24)
Un arrêt de
travail de 17H00 à minuit avait déjà été observé le 31 janvier pour les
mêmes motifs.(voir articles précédents)
17/12/2013
-
L'ancienne
directrice de l'AFP à Tunis, Hamida Ben Salah, a reçu la principale
récompense décernée aux journalistes tunisiens.
Le prix
Akademia lui a été attribué pour son engagement en faveur de la liberté
de la presse sous le régime de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali,
déchu en 2011. « Le prix d'Honneur Akademia a été décerné à Mme
Hamida Ben Salah, un symbole de ceux qui ont défendu, pendant la
dictature honnie, la liberté d'expression et l'engagement pour la
déontologie journaliste dans la modestie et la discrétion », a
annoncé l'université de la Manouba, l'une des principales du pays, qui a
créé cette récompense après la révolution de janvier 2011.
Elle a bravé « les menaces des fonctionnaires du palais présidentiel,
du ministère de l'Information et de l'Agence tunisienne de communication
extérieure (organe de propagande) pour donner la parole à ceux qui ne
l'avaient pas ». Entrée au bureau de Tunis de l'AFP en 1993, Hamida
Ben Salah en est devenue la directrice en 2007, poste qu’elle a occupé
jusqu'à la fin de sa carrière. La journaliste a pris sa retraite en
novembre 2013.
Décerné
depuis 2012, le prix Akademia récompense aussi les meilleures enquêtes,
dessins de presse et photos notamment.
14/11/2013 - Le
Prix du livre maritime 2013a été attribué le 13
décembre 2013 à Marcel Mochet pour "Les pêcheurs des extrêmes", un
ouvrage consacré principalement à la grande pêche.
Ce prix a été remis à Marcel Mochet, un ancien
reporter-photographe de l'Agence France-Presse, à l'occasion du Nautic,
le Salon nautique international de Paris (7-15 décembre), par le
président du jury Didier Decoin, secrétaire général de l'Académie
Goncour.
"Les pêcheurs des extrêmes" raconte, en photos
principalement, le quotidien des équipages des grands bateaux-usine
français, du Spitzberg aux Kerguelen, du grand nord au grand sud. Le
prix a été attribué "à l'unanimité, dans l'enthousiasme", a souligné
Didier Decoin, également président de l'Association des écrivains de
marine. "Il y a eu un coup de coeur gigantesque pour ce livre..
("Les
pêcheurs des extrêmes", Marcel Mochet. Editions du Rocher, 27 euros)
Le photographe:
Basé en Bretagne, reporter-photographe à l’AFP pendant 30 ans jusqu'en
2010, Marcel Mochet a débuté sa carrière en couvrant pour l'AFP divers
évènements nationaux et internationaux, de l'actualité sportive (Jeux
Olympiques) à divers conflits (Iran/Irak, évènements de Pologne, etc
C'est finalement la photo maritime qui a fixé le travail
de Marcel Mochet. Pendant près de 20 ans, responsable de la couverture
photo maritime pour son agence, il a couvert à travers le monde
l'actualité
maritime : pêche hauturière, marine nationale, marine de
commerce, offshore, course au large....) Il embarque donc régulièrement
et ceci plusieurs mois par an sur les bateaux sillonnant le globe, des
mers froides de Norvège et des îles Kerguelen aux eaux chaudes des
Caraïbes
Marcel Mochet a été primé pour son travail au "World
Press Photo" en 1984. Ses photographies ont fait l'objet, via l'AFP, de
très nombreuses publications dans les revues internationales les plus
prestigieuses....
Il est également visible régulièrement sur différents
sites d'expositions en France (Festival international de la photo de mer
- Vannes, ...)
Marcel Mochet, reconnu dans le monde maritime pour son
travail sur le monde de la pêche, possède l'un des fonds d'images les
plus importants sur ce sujet
11/12/2013 -
L'AFP
prévoit un résultat net à l'équilibre pour 2014 et vise une hausse de
son chiffre d'affaires de 2 à 2,5% par an pour 2014-2018,
grâce au développement de la vidéo, de l'information sportive et de
l'international.
Lors d'une réunion mardi 10 décembre 2013, le conseil
d'administration a adopté le projet de budget pour 2014, qui prévoit une
marge d'exploitation de 15,8 millions
d'euros et un résultat net à l'équilibre, a indiqué l'AFP
dans un communiqué
Dans ce budget, "marqué par l'intensification de la
crise économique et systémique qui touche l'ensemble du secteur de la
presse", le chiffre d'affaires est cependant prévu en hausse par
rapport à 2013, grâce notamment aux événements sportifs spéciaux (jeux
Olympiques d'Hiver de Sotchi et Mondial au Brésil), a-t-elle ajouté
Hors événements spéciaux, les recettes sont prévues en
baisse en France, mais sont attendues en hausse globale de 2,3% par
rapport à 2013, grâce au reste du monde, a-t-elle détaillé. Les
ressources en provenance de l'Etat sont quant à elles prévues en hausse
de 3,6% par rapport à 2013
Le PDG de l'AFP Emmanuel Hoog a par ailleurs présenté au
conseil d'administration les orientations stratégiques du plan de
développement de l'Agence pour les années 2014-2018, prévoyant "une
croissance de son chiffre d'affaires de 2 à 2,5% par an", souligne
le communiqué
Pour cela, l'AFP compte suivre six axes de développement,
dont la vidéo, qui devrait représenter 10% du chiffre d'affaires en 2018
(contre 5% actuellement) et l'information sportive
Dans ce domaine, l'AFP a annoncé le lancement d'une gamme
de nouvelles offres d'informations sportives enrichies à destination
d'une clientèle médias et hors médias et s'est alliée au groupe chinois
Hupu Sports Media Co. pour proposer en Chine un service d'information
sportive en langue chinoise
Autres axes de développement prévus, l'accroissement du
chiffre d'affaires à l'international, notamment à travers la refonte des
fils anglais et espagnols, et l'offre de "produits innovants à forte
valeur ajoutée", en particulier liés aux réseaux sociaux
Pour 2013, l'Agence estime qu'elle va réaliser un chiffre
d'affaires de 282,5 millions d'euros, et une marge d'exploitation de
12,3 millions d'euros
Elle compte limiter en 2014 la progression de ses
dépenses à 1,5% hors événements sportifs spéciaux, grâce à la poursuite
des mesures de maîtrise des coûts
Par ailleurs, l'Agence poursuit le déploiement de son
nouveau système rédactionnel et achève la rénovation de son siège, qui
doit permettre dès 2014 de dégager un million d'euros d'économies de
loyer et le double en année pleine
L'Agence France-Presse, l'une des trois agences mondiales
au côté de la britannique Reuters et de l'américaine Associated Press,
produit des informations, photos, vidéos et infographies en six langues
et emploie 2.260 collaborateurs de 80 nationalités.-
(Info AFP via L'Express.fr)
03/12/2013
- Laurent
Houssay, journaliste à l'AFP , a succombé à un infarctus dans la nuit de
lundi à mardi 3 décembre à l'âge
de 53 ans, a annoncé sa famille.
C'était un grand spécialiste des médias, qui avait commencé à l'Agence à
18 ans au service du courrier. Dans les
années 90, puis depuis 2009, Laurent Houssay avait consacré une dizaine
d'années à couvrir les bouleversements du secteur des médias,
accumulant les noms sur son carnet d'adresses, et les anecdotes qu'il
aimait raconter à ses collègues. Fin gourmet, cavalier émérite, il
rappelait volontiers qu'il avait commencé dans la profession comme
simple employé de presse avant d'en gravir tous les échelons.
Germanophone, il avait passé la première moitié des années 90 en poste à
Bonn puis à Strasbourg. Adjoint au directeur du bureau de Bruxelles au
début des années 2000, il avait ensuite tenu plusieurs postes au sein de
la rédaction en chef avant de revenir aux médias.
Dans un message lu à la conférence de rédaction mardi matin, le PDG de
l'AFP, Emmanuel Hoog, en déplacement en Asie, a souligné son "talent
professionnel (pour) suivre l'activité bouillonnante, complexe et
difficile des médias", insistant aussi sur ses "qualités de coeur,
d'amitiés indiscutables et communicatives que son sourire savait mieux
exprimer que ses paroles dont il usait avec discrétion, prudence et
doute".
Avant son entrée définitive à l'AFP, en 1989, Laurent avait
brièvement connu l'agence 11 ans plus tôt, à 18 ans, au service du
courrier. Il avait ensuite entamé sa carrière de journaliste à
L'Etudiant, puis au quotidien Les Marchés et à l'agence
Reuters. Divorcé, Laurent laisse deux enfants, Félix, 25 ans, et
Victoria, 23 ans, ainsi que sa compagne Linda.
(afp via Google)
02/12/2013
- L’AFP et
Francetvinfo ont conclu, pour la première fois, un partenariat autour
des conversations sociales à l’occasion des élections municipales
2014.Les deux médias s’engagent à utiliser la même nomenclature sur les
réseaux à savoir : le
hashtag #MUN35630 (#MUN+codepostal) notamment sur les comptes Twitter de
l’AFP, francetv info et ceux des 24 chaînes régionales de France 3.
Cette
initiative inédite visant à structurer les conversations sociales a bien
évidemment vocation à s’étendre à tous les médias qui le souhaitent
(Info reprise de
Newstele toute l'actualité des médias)
23/11/2013 - L'AFP lance de
nouvelles offres d'informations sportives
enrichies à destination d'une clientèle médias et hors-médias,
commercialisées sous la marque AFP Sports".
A l'AFP, le sport a été identifié comme un domaine
d'excellence et notre production d'information sportive va avoir
désormais une vie économique et éditoriale autonome",
a déclaré Emmanuel Hoog, PDG de l'AFP. Cette nouvelle offre sera
proposée aux clients médias de l'AFP, mais également aux fédérations
sportives, aux clubs et aux acteurs du sport, a-t-il précisé
Ces nouvelles propositions commerciales de l'AFP, "Standard
et Premium", comprennent notamment des applications interactives
combinant offres éditoriales et données (data), mises au point avec des
partenaires de référence internationale comme Amisco et Infoplum pour
des disciplines comme le football, la Formule 1, le tennis, le rugby ou
le cyclisme.
Amisco est leader mondial de l'analyse objective de la
performance sportive et de la production de contenus statistiques
enrichis. Infoplum est un groupe spécialisé en ingénierie informatique
mobile pour le développement et la distribution d'applications.
Ces applications interactives, certaines commercialisées
depuis juillet dernier, sont adaptables aux plateformes web et
consultables sur tablettes et mobiles. Elles doivent à terme être
disponibles en français, anglais, espagnol, portugais et allemand
La rédaction sportive de l'AFP compte 160 journalistes
auxquels s'ajoutent plusieurs centaines de photographes. Elle produit
quelques 230 dépêches par jour, soit 22% du "fil" de l'AFP, et
3.000 photos quotidiennes, soit 50% de la production photo, a rappelé
Philippe Massonnet, directeur de l'information de l'AFP
La nouvelle offre d'AFP Sports pourra également s'appuyer
sur le SID, filiale allemande leader sur le marché de l'information
sportive en allemand, et sur son fil spécialisé en arabe lancé en 1993
(Info AFP via Google)
20/11/2013 - "L'Annuel 2014 de
l'AFP": une année d'actualité en photos
Comme
tous les ans depuis 2001, l'AFP publie son ouvrage millésimé qui retrace
en images l'actualité de l'année écoulée, marquée par le drame syrien,
la guerre au Mali, l'arrivée du Pape François, des catastrophes
naturelles et des exploits sportifs
Publié
aux éditions La Découverte, "L'Annuel 2014 de l'AFP" raconte cette
Histoire immédiate en plus de 200 images. Les conflits en Afrique, au
Proche-Orient et en Asie ont donné l'occasion aux photographes de l'AFP
de démontrer leur courage et leur savoir-faire, notamment en Syrie. Les
clichés saisissants de cette guerre civile ont valu à l'AFP trois des
plus prestigieuses récompenses internationales: un prix Pulitzer pour la
deuxième année consécutive, la Médaille d'or Robert Capa et le Prix
Bayeux-Calvados des correspondants de guerre
Les
photographes ont aussi témoigné de l'arrivée et de la chute des Frères
musulmans en Egypte, des manifestations au Brésil ou en Turquie et de
celles en France contre le "mariage pour tous". Les catastrophes
climatiques, entre tornades et inondations, font l'objet d'un cahier à
part
Les
événements plus heureux, liés à la mode, au cinéma ou aux familles
royales européennes, sont également abondamment décrits dans cet album,
qui raconte aussi la vie quotidienne, les joies et les peines des
peuples sur les cinq continents
L'Annuel
2014 déroule enfin une séquence sportive spectaculaire marquant les
exploits des nageurs français aux Championnats du monde, la victoire des
Bleus à l'Euro de basket, celle de Marion Bartoli à Wimbledon ou encore
du sprinter Usain Bolt aux championnats du monde d'athlétisme
("L'annuel 2014 de l'AFP. Le monde en images" - éditions
La Découverte - 200 pages - 29,90 euros)
26/09/2013
- L'AFP et les Éditions Gallimard s’associent
pour publier un livre de 100 photos sur la
nature dans tous ses états, des clichés spectaculaires de tempêtes,
séismes ou inondations qui dévastent régulièrement la planète. Commentés
par un texte de Gilbert Grellet, ces violents phénomènes naturels sont
mis en perspective à l’aune des interrogations sur le changement
climatique.
(Parution le 3 octobre 2013 Album Gallimard hors série -192 pages
-29,90€)
13/09/2013 -
Le gouvernement va mandater un député, le socialiste Michel Françaix,
pour se pencher sur l'AFP
et les conditions dans lesquelles elle exerce ses missions, a annoncé
jeudi soir la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie
Filippetti. "Une mission parlementaire, confiée au député Michel
Françaix, va se pencher sur les conditions législatives, réglementaires
et financières d'exercice des missions de l'Agence", a-t-elle déclaré
dans un discours prononcé lors du dîner annuel du quotidien
L'Humanité qui réunit tous les plus hauts responsables de la presse
française.
Cette mission "s'effectuera dans le respect
des principes fondateurs de l'AFP que sont l'indépendance, la fiabilité
et l'exhaustivité de l'information en envisageant son évolution",
a-t-elle ajouté. La ministre a déclaré que "les relations
qu'entretiennent l'Etat et l'Agence sont en cours de rénovation".
"L'Etat est un client essentiel de l'AFP, mais il est aussi le
prescripteur de missions transversales d'intérêt général dont la
première est de garantir une information indépendante, complète et de
qualité, en France et à l'étranger", a-t-elle ajouté, soulignant que
l'AFP "doit constamment être dans l'innovation et trouver les voies et
moyens de son développement".
"Je prends acte avec satisfaction de la mission parlementaire confiée au
député Michel Françaix, qui doit contribuer à éclairer les conditions
opérationnelles grâce auxquelles, dans un esprit d'innovation, l'AFP
peut et doit continuer à se développer en France et à l'étranger, en
portant haut ses valeurs d'indépendance et de fiabilité", a réagi dans
un communiqué le PDG de l'AFP, Emmanuel Hoog, après l'annonce de la
ministre.
L'AFP discute actuellement du contrat
d'objectifs et de moyens (COM) qui doit régir les relations Etat/AFP
pour les années à venir.
Depuis février 2012, la loi confère à l'AFP une mission d'intérêt
général, "une évolution qui sera au coeur de notre dialogue avec
l'Agence", a déclaré Aurélie Filippetti. "Ces négociations prennent une
dimension nouvelle", a estimé pour sa part Emmanuel Hoog.
Michel Françaix devra prochainement être nommé parlementaire en mission
par un décret du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui rattachera sa
mission à un ou plusieurs membres du gouvernement. Ce type de mission
est généralement d'une durée de six mois.
Béatrice André,
directrice des ressources humaines de l’AFP, quitte l’Agence le 30 août
prochain pour des raisons personnelles.
Philippe Le Blon lui succède à compter du 20 août.
Béatrice André a donné à
ses fonctions et sa responsabilité de DRH du sérieux et de la rigueur.
Face aux grands défis à venir (séniorisation de la rédaction, dette
sociale, hétérogénéité excessive du dispositif conventionnel de l’AFP),
elle a mis en place les premières bases essentielles pour installer une
politique ambitieuse en matière de ressources humaines.
Agé de 51 ans, Philippe
Le Blon est titulaire d’un troisième cycle en Sciences Politiques à
l’Université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) et d’un troisième cycle en
Gestion des Ressources Humaines de l’Université de Paris 9 (Dauphine).
Il a commencé sa carrière en 1988 au sein du Groupe des Industries
Métallurgiques comme juriste en droit social.
A partir de 1993, il
intègre le groupe Bayard Presse et devient responsable ressources
humaines du pôle éditorial Jeunesse. Il siègera à la Commission de la
Carte d’Identité des Journalistes Professionnels de 2000 à 2002.
En 2002, il rejoint
l’Institut de cancérologie Gustave Roussy à Villejuif en qualité de DRH.
Depuis 2008, il assurait
la direction du développement social au sein de la DRH Groupe de
Presstalis. En parallèle à son activité professionnelle, Philippe Le
Blon est médiateur agréé auprès du Centre de Médiation et d’Arbitrage de
Paris (CMAP) depuis 2011.
Safia D’Ziri, directrice
des systèmes d’information de l’AFP, quitte l’Agence le 25 août prochain
pour des raisons familiales et personnelles.
Depuis son arrivée (en
octobre 2012 pour succéder alors à Jean-François Wets
revoir article ) , Safia D’Ziri 'a donné un nouvel élan à
la fonction SI en dotant les équipes d’un projet propre à travers un
schéma directeur de la DSI. Associé à une nouvelle organisation, ce
schéma directeur va permettre à la DSI de se réformer pour répondre aux
nouveaux enjeux de l’AFP. D’ores et déjà ont été mis en place une
nouvelle gouvernance du SI avec des référents métier, un portefeuille
projet et un département des services généraux. Elle a accompagné le
déploiement du nouveau système rédactionnel multimédia IRIS.
Conformément aux
décisions prises, la mise en place du schéma directeur sera poursuivie
par son successeur. Il prendra ses fonctions courant septembre.
Philippe Sensi est nommé ce jour directeur-adjoint des systèmes
d’information. Il assurera l’intérim du directeur.
17/07/2013 -
Pour le centenaire du Tour, autour de cent des plus belles photos prises
par l’AFP .
Le vélo, ça se vit, ça se respire, ça se transpire. Mais surtout, ça se
transmet. Alors, quoi de mieux pour assurer la transmission du
patrimoine du Tour de France que de demander aux acteurs, ceux qui l'ont
vécu et/ou commenté ?
C'est
l'idée de l'ouvrage Le Tour : 100 images,100 histoires (éditions
Denoël). Autour de cent des plus belles photos prises par l'AFP lors
de la compétition, Eric Fottorino, Jean-Marie Leblanc, Jean-Paul
Ollivier et Bernard Thévenet se laissent aller à leurs souvenirs,
anecdotes et commentaires de spécialistes du vélo. Et niveau plateau
d'invités, difficile de trouver mieux. Eric Fottorino, ancien directeur
du Monde et grand passionné de vélo, participe actuellement au
Tour en fête, une opération de sa propre initiative où avec 23 autres
"anonymes" ils réalisent le même parcours que celui du Tour de France
2013… avec un jour d'avance ! Jean-Paul Ollivier, dit "Paulo la
science", n'est plus à présenter, lui qui fête cette année sa 39e Grande
Boucle avec France 2, tandis que Bernard Thévenet (vainqueur du Tour en
1975 et 1977) et Jean-Marie Leblanc (directeur de l'épreuve de 1989 à
2006) ont été des acteurs de la compétition au sens strict du terme
L'AFP a
donc dépoussiéré ses plus vieux clichés et sélectionné les plus beaux de
ces dernières années pour concocter un condensé d'une rare qualité qui
aurait presque pu se suffire à lui-même. Et c'est là que la patte des
quatre auteurs sublime le tout. La plume d'Eric Fottorino n'est jamais
aussi magnétique que quand le vélo en est le fil d'Ariane, profitant de
chacun de ses textes pour ajouter une touche sociétale qui contribue à
expliquer l'importance du Tour de France. Jean-Paul Ollivier n'a pas
d'équivalent quand il s'agit de raconter le cyclisme et tout ce qui
gravite autour. Des décès de Tom Simpson (1967) et de Fabio Casartelli
(1995) aux oubliés de la Grande Boucle en passant par les plus grandes
rivalités qui ont émaillé l'histoire du Tour, le livre n'oublie rien -
ou si peu - de la plus mythique des épreuves cyclistes, créée en 1903.
L'occasion de revenir sur des époques, des champions, des paysages et
ainsi comprendre comment le Tour est devenu le Tour. Et surtout pourquoi
il le restera.(le
point.fr)
4/7/2013
- Le drame du coureur, la
chance du photographe de l’AFP .(Article
repris de France Info.fr , faisant découvrir sur son site internet à
l'occasion du Tour de France 2013, des lieux et anecdotes qui ont
marqué l'histoire de cette grande compétition annuelle.
Une photo de Joël Saget prise sur le tour est restée dans les annales.
C'est une image qui marque, une photo dont on se souvient qui a fait la
une partout dans le monde. En France, en Europe, jusqu'en Colombie et
même à San Francisco. Elle a été prise par Joël Saget, photographe de
l'AFP. Un cliché qui a marqué sa carrière. "C'est vraiment un pur
hasard, reconnaît-il, un coup de chance".
C'est l'été
2003, celui de la canicule. La chaleur écrase le peloton qui se dirige
vers Gap. Comme tous les jours, Joël Saget est assis derrière Guy, son
motard. C'est une étape de montagne et, avec un peu d'avance sur les
coureurs, ils effectuent la dernière descente du jour. Ils se garent
sans grande conviction pour quelques ultimes photos avant l'arrivée. "On
pensait s'arrêter dans le premier virage mais on ne pouvait pas garer la
moto, raconte-t-il, c'était trop compliqué. Alors, on s'est mis
dans le virage d'après".
Les coureurs
arrivent à toute allure. L'Espagnol Joseba Beloki, deuxième au
classement général, est suivi par Armstrong le maillot jaune.
Le goudron
est brûlant, il a même fondu. Le pneu arrière de Beloki éclate, il
tombe. Pile dans le viseur de Joël Saget. Il prend LA photo. Au premier
plan, Beloki est au sol, sur le dos. Son coude, son poignet, son fémur
se fracturent, sa carrière se brise. Armstrong paraît s'enfoncer dans le
bitume, il est en fait en train de basculer dans le champ. Sous les yeux
d'un gendarme et d'une petite fille coiffée d'un chapeau.
L'image est
belle et décisive pour le Tour. Et surtout, elle est unique. Joël Saget
est le seul photographe à l'avoir captée. Elle va faire le tour du
monde. Et même le rattraper quelques années plus tard.
Ce jour-là,
il couvre une visite de Vladimir Poutine à Paris. Il vient d'enjamber
une barrière pour trouver un angle de vue. Au loin, un gendarme le
rappelle à l'ordre. C'est un gradé.
"Je pensais
qu'il allait m'engueuler ou m'interdire le périmètre. Il ouvre son
portefeuille et il en sort une coupure de journal avec cette photo
Armstrong/Beloki et il me demande la dédicacer. J'étais plus que
surpris, ça m'a paru irréel"
Joël Saget
suit actuellement le Tour de France. Son 15e, son dernier dit-il.
Toujours à la recherche de l'image, celle qui marquera. Comme celle
qu'il a immortalisée le 14 Juillet 2003.( une reprise de France info.fr
- photo AFP/Joel Saget)
27 juin
2013 -A l’occasion
du 100ème Tour de France, l’AFP innove en installant sur ses motos des
antennes orientées en continu sur la position satellitaire afin de
permettre aux
photographes
de transmettre des photos en quasi instantané durant la course. Ces
antennes sont comparables aux moyens de transmission installés à bord
des bateaux qui effectuent des courses au large.
Ce dispositif exclusif de l’AFP permet aux équipes de transmettre à tout
moment, et notamment sur les tronçons où les réseaux terrestres
téléphoniques n’offrent pas le débit suffisant pour diffuser la
production. Ce dispositif haut débit garantit la transmission d’une
image de 8 Mo en moins d’une minute sans interrompre la poursuite du
peloton pendant l’étape.
Une couverture « live » sera proposée en plus de la production classique
en français, en anglais, allemand et en espagnol : texte, photos,
infographie et des sujets vidéo des préparatifs et les conférences de
presse au départ du Tour ainsi que l’arrivée de la course sur les
Champs-Elysées.
Tout au long des étapes, dont la première partira de Porto-Vecchio le
29 juin, une équipe multimédia se chargera de produire des live reports,
des directs multimédias adaptés aux supports web et mobiles.
Au total, l’Agence France-Presse déploie une équipe de 20
collaborateurs pour faire vivre les étapes du Tour de France en direct. .(www.stephanelarue.com)
21/06/2013 -
Le Pdg de l’AFP, Emmanuel Hoog, se confie, en exclusivité, à la
rédaction de
Fratmat.info
. Le journalisme, l’environnement de travail, le changement de
pouvoir en
France…L’Afrique
et la Côte d’Ivoire. Tout y passe.
Monsieur le Président, l’Afp se porte-t-il mieux aujourd’hui ? ....
Nous avons pris un tournant très important, notamment en
matière de vidéo. Cela veut dire qu’à côté du texte et de la
photographie, il était très important pour l’Afp d’être un producteur de
vidéo pour les sites Internet, pour les télévisions. Cela est un vrai
relais de croissance, qui nous ouvre des perspectives pour les dix ans à
venir.
Il y a
un an, on assistait à un changement de pouvoir en France. Y a-t-il eu un
impact sur l’Afp ? ... Non !
Aucunement. La force de l’Afp, c’est l’indépendance de sa rédaction.
C’est son principal actif. Le monde des médias, aujourd’hui, en France
comme dans le monde, est un monde moderne. On ne donne pas un ordre à un
journaliste, à commencer par ceux de l’Afp.
L’ancien président, Nicolas Sarkozy, se plaignait d’être « lynché » par
les médias qui l’accusaient à leur tour d’être « envahissant ». Y a-t-il
une différence de méthode avec François Hollande ? ....
Globalement, il y a un niveau de maturité des hommes politiques. Après,
chacun peut avoir son opinion. Mais, dans tous les cas, cela n’affecte
pas et ne change pas le travail des journalistes.
Beaucoup d’affaires sont actuellement en cours, notamment les affaires
Cahuzac et Tapie, le mariage gay. Quel est le positionnement de l’Afp
par rapport à toutes ces affaires ? ...C’est
un positionnement de travail de journaliste. C’est de rapporter et de
dire ce qui se passe.
Ce
travail est-il facile ou avez-vous des contraintes particulières ?
......
Il n’y a aucune contrainte. C’est une équipe de bons
professionnels qui travaille bien, qui travaille sérieusement.
En
Afrique en général, et en Côte d’Ivoire en particulier, vos prestations
se font-elles aujourd’hui dans un climat plus apaisé ? .....
Les équipes me disent qu’elles travaillent dans un climat de confiance
et de calme retrouvés. Je m’en félicite. J’en suis content.
Cela
est-il valable pour la Côte d’Ivoire ?...Oui.
Sur
quels segments êtes-vous actifs en Côte d’Ivoire ? ....
Notre stratégie est globale. Nous raisonnons par client. Nous ne
raisonnons pas par pays. C’est vrai que dans chaque pays, la couverture
va être différente puisque tantôt l’actualité est très chaude tantôt il
y a un peu moins d’actualité. Mais en terme commercial, nous proposons
aux clients la totalité de nos offres. Il n’y a pas des choses qu’on
réserve pour certains pays ou pour certains clients.
L’Afrique contribue-t-elle à votre chiffre d’affaires ? .....
L’Afrique reste dans le chiffre d’affaires de l’Afp le plus petit
continent. On fait 4 à 5% de chiffre d’affaires en Afrique. Mais cela
est en croissance, plus en Afrique anglophone qu’en Afrique francophone.
A l’inverse, beaucoup de clients en Amérique du Nord, en Amérique Latine
ou en Asie nous disent qu’ils apprécient beaucoup notre production,
notamment parce qu’elle comporte, plus que chez nos concurrents,
beaucoup d’informations sur l’Afrique.
Dans
votre présentation sur la rentabilisation des contenus numériques, vous
avez dit qu’il faudra d’abord faire de l’information. Avez-vous
l’impression que les nouveaux médias ne font pas beaucoup
d’informations ? .....Ce qu’on
voit, c’est d’abord beaucoup de répétition. On lit partout la même
chose. Puis, la distinction se fait plus sur la rumeur, la volonté de
créer une espèce de débat, avec des affrontements, mais sur lesquels il
n’y a pas d’information. Je pense qu’il faut quitter le champ de la
rumeur pour arriver sur le terrain de l’information.
17
avril 2013 - Gérard Jaquet,
ancien résistant, ministre et député, ancien conseiller d'Etat et
artisan du statut de l'Agence France-Presse, est décédé à l'age de 97
ans,
Né à
Malakoff en 1916, la même année que François Mitterrand dont il était
proche et qu'il a accompagné tout au long de sa carrière, il adhère très
jeune à la SFIO, puis entre dans la clandestinité et la Résistance. Il
est ensuite élu au sortir de la guerre député socialiste de la Seine
(1946-1958).
Après
une formation de médecin, il fut secrétaire d'État à la présidence du
Conseil, chargé de l'Information dans le gouvernement de Guy Mollet
(1956-57) et un des artisans de l'adoption du statut de l'Agence
France-Presse, la loi portant création de l'actuelle AFP promulguée en
janvier 1957 et signée notamment par le président de la République René
Coty et François Mitterrand, alors garde des Sceaux.
Gérard Jaquet fut ministre de la France d'Outre-Mer du gouvernement
Maurice Bourgès-Maunoury puis sous Félix Gaillard jusqu'en mai 1958.
Il a
également été membre de la Commission nationale de l'Informatique et des
Libertés (CNIL). (Info AFP)
16
avril 2013 - Javier
Manzano, un pigiste de l'AFP, a été
distingué lundi 15 avril par un prix Pulitzer, l'une des récompenses
américaines les plus prestigieuses en matière de journalisme, pour une
photographie de deux rebelles syriens.
Javier
Manzano a reçu cette récompense pour ce que le comité Pulitzer a
qualifié "d'extraordinaire photo... de deux rebelles syriens campant sur
leur position dans une atmosphère tendue, éclairés par des rais de
lumière filtrant à travers les impacts de balles trouant derrière eux un
mur". Javier Manzano avait lui-même proposé au Pulitzer cette image,
qu'il avait prise en octobre à Alep, la plus grande ville syrienne.
Sa
photographie a été récompensée dans la catégorie "Photographie
Magazine". Le comité a également récompensé cinq photographes d'Associated
Press pour leur couverture du conflit en Syrie, dans la catégorie
"Photographie d'actualité".
À Alep le 18
octobre 2012
Né au Mexique
et désormais installée à Istanbul, le photographe s'était installé aux
Etats-Unis à l'âge de 18 ans. Il a notamment beaucoup travaillé sur la
frontière américano-mexicaine. Après avoir débuté sa carrière comme
photographe et vidéaste pour des journaux, il a également travaillé pour
la télévision et des médias en ligne, résume le comité Pulitzer.
Il a aussi travaillé comme pigiste au Mexique et en
Afghanistan et en Syrie depuis que son dernier employeur régulier, le
Rocky Mountain News, a fermé ses portes en 2009
4 avril
2013 -
Emmanuel Hoog a été reconduit jeudi pour un mandat de trois ans à la
présidence de l'Agence France-Presse par le
conseil d'administration de l'Agence,
La
candidature de M. Hoog, 50 ans, a recueilli 13 voix pour et deux
abstentions (bulletins blancs).
Le
conseil d'administration de l'AFP compte 15 membres: des représentants
des pouvoirs publics, de la presse écrite nationale et régionale, et
deux représentants du personnel de l'Agence qui traditionnellement
s'abstiennent.
Emmanuel
Hoog, ancien président de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) de
2001 à 2010, avait été élu à la tête de l'AFP pour un premier mandat de
trois ans le 15 avril 2010.
Deux
autres candidats avaient été auditionnés mercredi par une délégations du
Conseil d'administration: Pierre Feuilly, 65 ans, actuel directeur du
bureau de Vienne de l'AFP, et Patrick Brosselin, 65 ans également,
ancien journaliste sportif à l'AFP.
Lors de
la réunion de jeudi, le Conseil d'administration devait aussi approuver
les comptes 2012 de l'AFP, caractérisés par une légère hausse du chiffre
d'affaires et du résultat d'exploitation et un résultat net légèrement
positif.
Le
Conseil a accueilli un nouveau représentant de l'Etat, récemment nommé
par le ministre de l'Economie et des Finances: Christophe Beaux, 46 ans,
haut fonctionnaire et PDG de la Monnaie de Paris. (Le
point.fr avec afp)
Un boulevard. Constitué de représentants de l'État, de la presse et du
personnel, le conseil d'administration de la troisième agence de presse
dans le monde - derrière Reuters et Associates Press - a reconduit,
l'actuel PDG, Emmanuel Hoog, pour un deuxième mandat de trois ans.
Proche de l'exécutif actuel, il n'avait pas de concurrent sérieux pour
faire obstacle à sa réélection.
Dans un courrier interne adressé la semaine dernière à ses salariés,(voir
ci-dessous en date du 25/3/2013),
Emmanuel Hoog avait déclaré être candidat à sa propre succession,
soulignant que «toute réforme s'inscrit dans la durée» et que
l'instabilité à la tête de l'agence (huit patrons en vingt-cinq ans)
constituait une «une entrave à la bonne marche de l'entreprise».
Confrontée à la crise des entreprises de presse et à la concurrence
d'Internet, l'AFP doit se transformer. Ses résultats étaient attendus
dans le rouge. Mais les comptes 2012 validés jeudi sont finalement
ressortis à l'équilibre, avec un résultat net de 100.000 euros pour un
chiffre d'affaires en légère hausse (+1,4 %), à 289,6 millions. «Nous
avons mis en place des relais de croissance, assure Emmanuel Hoog, qui
met notamment en avant les développements de l'AFP dans le multimédia -
avec de nouvelles offres correspondant mieux aux attentes des clients -,
le sport et la vidéo. «L'agence produit aujourd'hui 200 vidéos par jour
contre 20 il y a trois ans. La vidéo représente plus de 5 % du chiffre
d'affaires en 2012», souligne Emmanuel Hoog.
«Mission d'intérêt général»
Contre toute attente aussi, l'activité en France s'est bien tenue, avec
des revenus en hausse de 1,3 %. L'agence a renouvelé ses contrats avec
ses clients médias habituels et en a gagné d'autres en particulier avec
des sites Internet et des télévisions. Les marchés les plus dynamiques
se trouvent désormais en Amérique latine (l'AFP attend encore la
signature d'un gros contrat au Mexique), en Asie et dans le monde arabe
(l'agence vient de signer avec al-Jazeera).
L'AFP doit impérativement dégager des capacités d'autofinancement afin
d'investir dans sa modernisation. Car l'État français, dont les
abonnements représentent une part importante de ses revenus, est
confronté à une plainte pour aide d'État dissimulée qui a été déposée en
2011 à Bruxelles par l'agence de presse allemande DAPD. Une contribution
qui représente «un peu moins de 40 % du financement de l'agence, soit le
seuil le plus bas jamais atteint dans l'histoire de l'AFP»,avait assuré
Emmanuel Hoog au «Buzz Média» le 12 octobre dernier. L'AFP a modifié ses
statuts pour se voir conférer une «mission d'intérêt général», ce qui
lui permettrait de bénéficier pleinement d'aides publiques. La
Commission européenne qui instruit la plainte devrait prendre position
avant l'été.
En attendant, l'État, qui devait apporter dix des trente millions
d'euros nécessaires à la refonte des systèmes rédactionnels et de
livraison, ne mettra pas un euro. L'AFP a dû emprunter.(Le
figaro.fr)
26 mars 2013 -
Pierre FEUILLY, Rédacteur en chef , directeur régional
Autriche-Bulgarie-Hongrie-Slovénie de l'AFP, pose sa candidature
au poste de Président Directeur Général de l'AFP
Message de Pierre Feuilly aux
collaborateurs de l'AFP .....
A toutes et tous,
Comme
il y a trois ans, devant l’ampleur de la crise qui affecte
l’Agence France-Presse, j’ai décidé de poser ma candidature à la
responsabilité de Président Directeur général de l’AFP.
L’Agence France-Presse (AFP), moins
de 15 ans après la grave crise survenue à l’occasion de la
présidence d’Eric Giuily, connaît de nouveau une crise
systémique de nature à peut-être remettre en cause son
existence, du moins sous sa forme actuelle.
Doyen des personnels de l’AFP, non
pas en âge mais en ancienneté avec plus de 43 ans déjà passés à
travailler dans une des entreprises les plus fascinantes au
monde, je suis passionnément attaché au journalisme d’agence de
presse et donc à l’AFP.
Compte tenu de mes diverses
responsabilités en son sein, tant en France qu’à l’étranger,
tant en matière de journaliste que de gestion d’équipes et de
budgets, je dispose d’une solide expertise des problèmes
complexes auxquels l’AFP a été confrontée tout au long de ces
dernières années et dans celles à venir: indépendance
rédactionnelle et statut, stratégie de développement avec le
cœur de métier qui est l’information, mais aussi avec ses
nouveaux outils que sont le multimédia et la vidéo, filiales,
financement pérenne et donc rapports avec l’Etat, rôle des
médias français, modernisation technologique, prise en compte de
marchés de plus en plus diversifiés à l’heure de la révolution
numérique et, enfin, la question cruciale d’un véritable
dialogue social, y compris avec le personnel de statut local,
trop souvent laissé pour compte alors qu’il joue un rôle-clé
dans notre entreprise…
Bref, il s’agit de mettre cette
magnifique mais complexe maison, l’une des rares entreprises
françaises d’implantation mondiale et aujourd’hui encore -- mais
pour combien de temps? – dans le peloton des trois premiers de
son secteur, en ordre de marche pour se colleter avec le monde
d’aujourd’hui et surtout celui de demain, alors que la presse
connaît une des plus graves crises de son histoire.
Et, dans cette tâche ardue, il ne
saurait exister de tabou, tout peut et doit être mis sur la
table, à l’exception, bien entendu, de ce qui pourrait aliéner
l’indépendance intangible de l’Agence France-Presse.
En tout état de cause, le
développement de l’AFP et la tenue de son rang de seule agence
de presse mondiale non-anglo-saxonne implique obligatoirement,
non pas une réduction de ses effectifs, mais leur augmentation,
indépendamment des redéploiements toujours nécessaires car le
monde change et qui ont d’ailleurs toujours eu lieu. Si l’AFP
veut être à la hauteur des défis de l’avenir, elle doit
renforcer son réseau de journalistes, de vidéastes, de
photographes, d’infographes, d’ingénieurs, de techniciens, de
commerciaux, de gestionnaires et non pas abaisser le budget 2013
des frais de mission et des pigistes de 20% en moyenne … (Info
PT/ Capture Photo INA de P Feuilly en 1983 )
25 mars 2013 -
Le Président Directeur Général de l'AFP Emmanuel Hoog, a annoncé lundi
qu'il était candidat à sa succession
pour un deuxième mandat de trois ans à la tête de l'Agence.
Dans
une courrier interne adressé lundi matin aux salariés de l'AFP,
M. Hoog, 50 ans, dont le mandat s'achève mi-avril, écrit que
"toute réforme s'inscrit dans la durée". Il souligne dans ce
message la nécessité de dialogue et évoque le "combat pour
défendre nos positions, notamment face à la concurrence".
Un Conseil d'administration de l'AFP
est convoqué le 4 avril, notamment pour procéder à l'élection du
Pdg.
Défendant son bilan "malgré une
crise économique et systémique de la presse exceptionnelle", M.
Hoog a affirmé que l'AFP avait "relevé des défis trop longtemps
différés: exigences de gestion insuffisamment portées,
d'investissements insuffisamment financés et anticipés".
M. Hoog a aussi listé les cinq défis
"prioritaires" pour l'Agence pour "maintenir dans les années à
venir une information de qualité mondiale, fiable et
indépendante". II a cité parmi ces défis "la refonte de son
outil de travail", "la reconstruction de son dispositif
technique, administratif, commercial et rédactionnel". Il a
aussi évoqué "la construction de relais de croissance mondiaux",
en particulier "la vidéo dans la lignée du succès de la photo",
et le sport.
Le président de l'AFP est élu par le
Conseil d'administration de l'Agence et doit recueillir douze
voix sur quinze, soit un consensus réunissant les
administrateurs représentant la presse, l'audiovisuel public et
le gouvernement.
Emmanuel Hoog, ex-président de
l'Institut National de l'Audiovisuel, avait été élu le 15 avril
2010 à la tête de l'AFP. Dix candidats étaient en lice pour
succéder à Pierre Louette qui avait démissionné au cours de son
second mandat pour rejoindre le groupe France Télécom.
L'Agence France-Presse est une des
trois agences mondiales aux côtés de la Britannique Reuters et
l'américaine Associated Press. Avec un chiffre d'affaires annuel
de près de 290 millions d'euros, l'AFP produit informations,
photos, vidéos et infographies en six langues et emploie 2.260
collaborateurs de 80 nationalités différentes.(information et
photo afp de france24 via Google )
22 mars2013 -
Sipa Press reprise par les agences Rex et Isopix. Pour
reprendre Sipa Press, le tribunal de commerce a retenu jeudi l'offre des
agences Rex Features et Isopix, qui avait la faveur
des
salariés, et rejeté celle portée par Xavier Niel (voir info
ci-dessous du 14/2/2013), fondateur de Free, a
annoncé à l'AFP Eric Jeanmonod, secrétaire du comité d'entreprise de
l'agence photographique.
L'agence avait été placée en
redressement judiciaire en décembre par le tribunal de commerce de
Paris.
Rex Features et Isopix "sont
nos partenaires historiques depuis trente ans", s'est réjoui M.
Jeanmonod.
Le projet des agences anglaise
Rex Features et belge Isopix avait reçu le soutien de la majorité des
salariés de Sipa pour "son sérieux et pour le professionnalisme et
l'éthique de ses actionnaires".
Leur projet, qui prévoit de
relancer l'agence fondée en 1973 par le photographe turc Göksin
Sipahioglu (décédé en 2011), prévoit le licenciement d'une trentaine de
salariés, sur 61.
Un comité d'entreprise est
prévu le 2 avril pour discuter des critères de licenciement.
Parallèlement à cette offre,
la société NJJ, appartenant au fondateur de Free, s'était associée au
Groupe X, spécialisé dans le développement durable et propriétaire du
titre "Petit Niçois", pour racheter Sipa Press.
Ce second projet commun,
rejeté par les salariés, prévoyait que NJJ reprenne les archives de
l'agence photo et garde seulement trois salariés. Groupe X devait
reverser des droits pour utiliser les archives.
Sipa Press faisait partie de
Sipa, entité regroupant la jeune agence de presse Sipa News et FLS Ltd
(ex-AP France), lâchée financièrement par sa maison mère, l'agence
allemande Dapd.
FLS Ltd et Sipa News, qui
avait pour ambition de devenir la deuxième agence de France à côté de
l'Agence France-Presse, ont été mises en liquidation judiciaire en
décembre. (AFP via GOOGLE)
01
mars 2013 - La deuxième agence de presse allemande, dapd , est
à nouveau en faillite, son repreneur ayant annoncé vendredi avoir
déposé le bilan, au bout d'un mois.
Ulrich
Ende, ancien dirigeant de la chaîne d'informations en continu allemande
N24, avait repris dapd début février, avec l'aide de deux autres
investisseurs, un entrepreneur de Wiesbaden (ouest), Christoph Bausinger,
et un éditeur, Wolfgang Pabst.
Mais des "difficultés structurelles imprévues, qui trouvent leur origine
dans la première faillite (de l'agence), ont contraint Ulrich Ende à
renégocier avec les investisseurs qui n'ont, en dépit d'engagements
contractuels, pas versé les capitaux", a indiqué un porte-parole du
repreneur dans un communiqué.
Le
personnel de l'agence a été informé lors d'une assemblée générale dans
l'après-midi de la nouvelle situation.
Un
nouveau syndic de faillite a été désigné par le tribunal, et il devra
travailler avec son prédécesseur pour "que les conséquences négatives
pour toutes les parties soient aussi limitées que possible et pour
chercher une solution", selon ce communiqué.
Le
porte-parole du tribunal administratif de Berlin, Ulrich Wimmer, avait
plus tôt confirmé des informations de presse sur cette faillite, sans
fournir aucun détail, et notamment si elle concernait toutes les
activités de l'agence. Pour des raisons historiques, dapd possède un
service photo réputé.
La
première faillite de l'agence avait été annoncée mi-novembre, entraînant
la suppression d'un tiers des quelque 300 emplois des huit sociétés du
groupe.
La
nouvelle dapd devait offrir moins de services que la défunte dapd, en
abandonnant notamment le sport, renonçant donc à la concurrence frontale
avec la première agence, Dpa, ou avec les services allemands des agences
internationales comme l'Agence France-Presse (AFP).
dapd, née en 2010 d'une union entre l'ancienne agence ouest-allemande
DDP et le service allemand de l'américaine Associated Press (AP), a
déposé le bilan début octobre.
En
France, dapd avait lancé une agence baptisée Sipa News, mais sa
liquidation a été prononcée le 7 décembre par le tribunal de Commerce de
Paris. (AFP via Google/ photoAFP Odd
Andersen )
27 février 2013
-Le compte Twitter du
département photo de l'AFP @AFPphoto a été piraté mardi en fin
d'après-midi, et les documents et les mentions qui y ont été publiés par
la suite ne proviennent pas de l'agence, a annoncé la direction de
l'AFP. "Depuis 17 h 45, le compte Twitter AFP photo @AFPPHOTO est
piraté.
Les documents postés ne sont pas ceux de
l'agence. L'AFP prend toutes les mesures pour rétablir le fonctionnement
normal de son compte le plus rapidement possible", a indiqué la
direction dans un communiqué.
En
fin d'après-midi, des photos et des mentions se rapportant pour la
plupart au conflit syrien ont ainsi été diffusés sur le compte @AFPphoto,
avant que le compte soit suspendu. Parallèlement, l'AFP est victime
depuis lundi matin d'une "attaque phishing", pratique destinée à
subtiliser les identifiants et mots de passe via des e-mails frauduleux,
une tentative de piratage qui était "toujours en cours" mardi soir.
L'AFP a déposé une plainte auprès des autorités compétentes.
Aucun
lien n'a cependant pu être établi entre le piratage du compte Twitter et
cette attaque informatique. Le compte Twitter AFP photo a été suspendu.(Le
POINT.fr)
21 février 2013
- Gel sur une
partie du versement de la convention d'ETAT à l'AFP..... Communiqué de
la direction au personnel de l'AFP
A la suite de la
présentation du budget 2013 (adopté au Conseil d’administration du 17
décembre 2012) au Comité de Coordination et d’Information du 7
février et avant sa présentation au Comité d’Entreprise du 22 février,
la direction souhaite vous faire part des informations suivantes :
Le gouvernement a décidé
un gel de plusieurs milliards de crédits budgétaires en 2013. Après une
année 2012 marquée par une croissance économique nulle, cette année se
profile sur une tendance très comparable.
Cette décision de gel a
un effet direct sur le versement du premier quart de la convention
d’Etat à l’AFP : au lieu de 29,9 millions, c’est 20,9 millions qui nous
ont été versés.
Cette réduction de 30%
du premier quart est un gel, il ne s’agit pas d’une annulation.
En revanche, si tout ou
partie de ce gel devait se transformer en annulation d’ici la fin de
l’année, il se traduirait pour l’AFP par un déficit en 2013. L’économie
d’une agence de presse est presque uniquement fondée sur des coûts
fixes, ce qui, hors anticipation à moyen terme, interdit de grandes
capacités d’ajustement infra annuel.
Pour 2012, grâce à une
conduite rigoureuse, une maitrise de nos charges et une bonne tenue de
notre chiffre d’affaires (malgré un contexte extrêmement récessif), nous
confirmons notre objectif d’un résultat à l’équilibre.
Comme chaque année, nos
résultats budgétaires et financiers seront connus et arrêtés en avril.
Tout commentaire définitif, avant cette échéance, serait prématuré.
Le budget 2013 a été
construit sur des bases strictes et de rigueur.
Concernant les charges
de personnel, seules les augmentations liées aux avancements
automatiques en application des grilles salariales ont été budgétées.
Ces décisions nous autorisent à garder un niveau d’emplois important,
nous permettant de faire face à toutes nos exigences éditoriales,
techniques et commerciales.
Les premiers mois de
2013 seront marqués par la résolution de la plainte déposée auprès de la
Commission à Bruxelles (dont on rappelle qu’elle a un impact budgétaire
immédiat et donc sur notre trésorerie). Elle nous permettra de
reconstruire sur d’autres bases la relation qui nous unit à l’Etat.
A la demande du Comité
d’Entreprise, à l’automne 2012, le Cabinet Sextant soulignait que «dans
un contexte économique très difficile, l’AFP a choisi une stratégie
offensive sur le terrain éditorial (vidéo, sport, multimédia) et en
termes d’investissements (Iris, bâtiment place de la Bourse) pour
préparer son avenir». « Le contexte, ajoutait le cabinet, est celui
d’une crise que la presse française traverse depuis de nombreuses années
qui a conduit entre 2010 et 2012 à une perte de 5% de la valeur de ce
marché, soit un recul de 4 M€ ».
Aujourd’hui, Ouest
France annonce pour la première fois de son histoire, en 2012, un
résultat déficitaire.
Et malheureusement, des
cas semblables se multiplient en France et à l’étranger, (BBC,
Reuters, El Pais…) provoquant des remises en cause profondes dans
l’économie interne de nos clients, ou de nos concurrents.
Et pour autant, nous ne
pouvons nous permettre une stratégie de repli.
Nos 5 défis majeurs
sont face à nous pour l’AFP :
- La refonte de son
outil de travail et de son dispositif de livraison à bout de souffle :
IRIS (Investissement 30 M euros) ;
- La reconstruction de
son dispositif technique, administratif, commercial et rédactionnel à
son siège, à Paris : travaux (Investissement 19,5 M euros) ;
- La refondation de sa
relation avec l’Etat, à travers la résolution de la plainte déposée à
Bruxelles par DAPD, qui aujourd’hui paralyse toute mobilisation de
moyens publics nouveaux, et la négociation du prochain COM ;
- L’installation d’une
stratégie dynamique en France qui nous permettra de garder notre
leadership sur le territoire national et de rester non seulement un
acteur de référence, mais l’acteur INDISPENSABLE des médias français ;
- La construction de
relais de croissance mondiaux de notre chiffre d’affaires : la Vidéo -
dans la lignée du succès de la Photo - le Sport, pour garantir notre
présence durable dans le groupe des premières agences mondiales.
Dans un cadre budgétaire
tenu, appelant toutes et tous à l’exigence, l’AFP a toutes les capacités
de traverser ce moment de dureté économique, d’innovation et de
refondation éditoriale, avec succès.
Dans le cadre d’un
dialogue professionnel permanent.
La Direction
lundi 18 février 2013
- Afrique-Région France : le PDG
recule, mais la vigilance reste de mise. Face à la mobilisation
du personnel, le PDG a fini par céder aux demandes de l’intersyndicale.
Mais les problèmes de fond persistent et pour la suite la vigilance
reste de mise.
Communiqué du PDG, Emmanuel Hoog,
(publié à l’issue de la
rencontre avec les syndicats, le 18 février 2013) :
J’ai rencontré les
Organisations Syndicales, le lundi 18 février 2013, à 10 h 30.
Je leur ai fait part des informations suivantes :
1. Région France : Un
nouveau document sera produit. Ce nouveau document comportera des
propositions nouvelles qui reviendront notamment sur l’éventuelle
suppression d’un échelon hiérarchique dans les bureaux de province ainsi
que sur la notion de « reporter national ».
2. L’Afrique : Le poste
de chef du desk Afrique sera affiché selon le régime commun. Le
titulaire sera chargé, avec son collègue du desk Europe, de poursuivre
la réflexion pour rapprocher les 2 desks tout en gardant la spécificité
de chacun. Aucune mesure visant à la création d’une région Afrique n’a
été retenue dans le budget 2013. Aucune mesure n’a, à ce jour, été
décidée. La constitution d’une région Afrique autonome est l’une des
recommandations du chantier Afrique dont le rapport a été remis en
janvier 2011.
Sur ces bases, la
réflexion se poursuit. - Chaleureusement Emmanuel HOOG"
Communiqué de
l’Intersyndicale de l'AFP : AFRIQUE-FRANCE :
LEVEE DU DEBRAYAGE,
L’intersyndicale toutes
catégories de l’AFP, reçue dans la matinée par Emmanuel Hoog, prend acte
des engagements écrits pris par le PDG concernant l’Afrique et le projet
de région France. Elle se félicite de ces avancées qui sont le fruit de
la mobilisation du personnel.
Par conséquent, elle appelle à la fin immédiate du mouvement de
débrayage en cours depuis 10H00 sur les fils France et Afrique.
Elle confirme qu’une ASSEMBLEE GENERALE se tiendra ce lundi à 14H00 au
1er étage de la rue Vivienne. Au cours de cette AG, vos représentants
vous informeront dans le détail de la teneur des discussions qui ont eu
lieu ce lundi matin.
14/02/2013 - SIPAPress: Xavier Niel en lice
pour reprendre l'agence photographique
Xavier
Niel, fondateur de Free et actionnaire du Monde, a déposé une offre de
reprise de l'agence photographique Sipa Press placée en redressement
judiciaire, a indiqué mercredi soir à l'AFP une source proche du
dossier, confirmant une information du site du journal gratuit Metro.
Six offres
ont été présentées vendredi au comité d'entreprise de Sipa Press, a
précisé une autre source.
Cette agence,
fondée par le photographe turc Göksin Sipahioglu (décédé en 2011),
emploie 61 personnes. Elle a été placée en redressement judiciaire en
décembre par le tribunal de commerce de Paris.
Sipa Press
faisait partie de Sipa, entité regroupant la jeune agence de presse Sipa
News et FLS Ltd (ex-AP France), lâchée financièrement par sa maison
mère, l'agence allemande Dapd.
FLS Ltd et
Sipa News, qui avait pour ambition de devenir la deuxième agence de
France à côté de l'Agence France-Presse, ont été mises en liquidation
judiciaire en décembre.
Selon la
Correspondance de la presse de jeudi, Sipa Média, anciennement Diora
News, composé de "douze salariés et qui fait de l'édition déléguée et de
l'animation de sites internet et mobile", a été rachetée par le fonds
d'investissement français Maiasauras.
Jean-Pierre
Vignolle, ancien directeur général de l'AFP, a été nommé directeur de
Sipa Média, précise la publication spécialisée, qui indique que "le
montant de l'aquisition n'est en revanche pas connu".
12/02/2013
-
Une grève de 24 heures à l'Agence France-Presse, à partir de mercredi
13 février 08H00, a été votée mardi soir à l'appel de
l'intersyndicale (toutes catégories) pour protester contre
des
projets de réorganisation rédactionnelle concernant l'Hexagone et le
continent africain.
L'appel à la
grève de 24 heures concerne le personnel travaillant en France et celui
expatrié en Afrique. Il a été lancé par les syndicats CGT, CFDT, FO,
SNJ, SUD et CFE/CGC qui dénoncent deux projets présentés par la
direction de l'AFP. L'intersyndicale exige que la direction...
- Le
retrait de "son projet de Région France", qui prévoit notamment de
supprimer un niveau de hiérarchie dans les bureaux régionaux.
-
L'abandon du projet visant à transférer à Johannesburg une partie de la
couverture de l'Afrique.
Ils estiment
que ces réorganisations visent essentiellement à faire des économies en
supprimant des emplois, ce que la direction dément.
Lors d'une
assemblée générale, lundi, "les plus de 150 participants ont tous
approuvé cet appel à la grève, sauf un, qui a voté contre", indiquent
les syndicats dans un communiqué.
"De plus, un
vote consultatif par mail a été organisé" : sur 279 votants, le scrutin
a réuni "240 voix pour la grève, 35 contre, 4 abstentions",
ajoutent-ils.
Selon la
direction, quelque 1.125 salariés au total étaient appelés à se
prononcer. L'agence compte 2.260 collaborateurs dans le monde.
Mardi, dans
un communiqué, la direction a réaffirmé qu'aucun de ces deux projets, en
France et en Afrique, n'était finalisé, soulignant qu'il y aurait "bien
un document retravaillé avec de nouvelles propositions dans le cadre
d'un projet de Région France"."La région Afrique mérite une réflexion
approfondie. La concertation va se poursuivre, rien n'a été décidé",
a-t-elle ajouté.
(France 24)
Un arrêt de
travail de 17H00 à minuit avait déjà été observé le 31 janvier pour les
mêmes motifs.(voir articles précédents)
08/02/2013
- La Mobilisation du personnel de l'AFP
couronnée de succès - Après l'appel à un arrêt de travail
(voir article ci-dessous), à la sortie d'un long entretien avec la
Direction
Générale de l'AFP, l'intersyndicale annonce dans un communiqué le
retrait par la direction du "projet Pellegrin " de région France,
et l'engagement de maintien du poste de Chef de Desk Francophone Afrique.(Voir
communiqué de l'intersyndicale
07/02/2013
-Les
personnels travaillant en France pour l'AFP ont été appelés jeudi par
l'intersyndicale à un arrêt de travail de 17H00 à minuit pour
protester contre des projets de réorganisation rédactionnelle concernant
l'Hexagone et le continent africain.
Lors d'une
assemblée générale au siège parisien de l'Agence, les organisations
syndicales de journalistes ont dénoncé deux projets présentés par la
direction de l'AFP.
Les syndicats
CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD et CFE/CGC de l'AFP exigent que la direction
retire son projet de "Région France", qui prévoit notamment de supprimer
un niveau de hiérarchie dans les bureaux régionaux.
Les
organisations syndicales demandent aussi l'abandon du projet visant à
centraliser à Johannesbourg une partie de la couverture de l'Afrique.
Les syndicats
dénoncent des "réformes mortifères" et estiment que ces réorganisations
visent essentiellement à faire des économies en supprimant des emplois.
La direction
de son côté a souligné que la réorganisation du travail des sept bureaux
régionaux en France se ferait à effectif constant et que les postes de
hiérarchie qui seraient supprimés seraient transformés en postes de
journalistes.
Les
représentants des différents syndicats doivent être reçus le 8 février
par le PDG de l'AFP, Emmanuel Hoog. (reprise sur
France Info.fr)
31/01/2013 - MAIS OU VA
L'AFP?..... C'est
sous ce titre que tous les syndicats de l'AFP viennent de diffuser un
communiqué
(voir
communiqué) invitant le personnel
à une Assemblée Générale de personnel le jeudi 31 janvier 2013.
Dans tous les services,
dans tous les bureaux, les journalistes, cadres, employés, ouvriers de
l'Agence se posent la question: mais où va-t-on avec cette direction?
Il y a 20 ans, il existait un consensus sur le rôle de l'AFP en tant
qu'agence mondiale, fournisseur en gros de l'information pour les
médias. Et aujourd'hui? Nul ne conteste que ce rôle doit être repensé,
mais cela doit se faire en mobilisant les compétences autour d'une
stratégie de développement s'appuyant sur les missions d'intérêt général
de l'agence, expliquée par la direction et fruit d'un large débat avec
l'ensemble du personnel.
Le contraire de ce que
fait la direction actuelle ! Elle crée des faits accomplis, impose des
choix contestables, instaure un climat de caporalisme, avance masquée...
Les problèmes qui fâchent s'accumulent !...
"
L'indépendance de l'AFP
menacée de l'intérieur "
... Pour l'Association de
défense de l'indépendance de l'AFP (ADIAFP), les menaces actuelles
contre le statut de l'agence proviennent surtout de l'intérieur. En
témoigne une déclaration récente de son rédacteur en chef. à voir sur:
http://www.sos-afp.org/fr/ADIAFP-jan2013
16/01/2013 - L'AFP et DPA
retracent sur internet 50 ans d'amitié franco-allemande
L'AFP
et l'agence allemande d'information DPA ont lancé mercredi un site
internet dédié aux 50 ans du Traité de l'Elysée qui a scellé la
réconciliation franco-allemande.
Les deux agences ont
choisi de marquer ensemble le cinquantenaire de ce Traité d'amitié
franco-allemand, signé le 22 janvier 1963 par le président Charles de
Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer, avec un site retraçant
l'histoire des relations bilatérales de 1949 à nos jours, selon un
communiqué commun.
Le site (www.50elysee.com), bilingue, propose notamment des dépêches d'époque des deux agences
sur les grandes étapes du rapprochement des deux pays. Les textes sont
agrémentés de photos issues de leurs fonds d'archives.
Ce portail "est le
parfait reflet de ces regards croisés que les deux agences ont portés
sur quelque 50 années de relations franco-allemandes", écrit en
introduction le PDG de l'AFP, Emmanuel Hoog.
"Avec le portail
internet commun (...) nous contribuons à la prise de conscience de
l'importance de cette étape dans notre histoire commune", a commenté
pour sa part Michael Segbers, PDG de DPA.
Le site offre la
possibilité aux médias des deux pays d'y présenter leurs articles,
photos ou vidéos sur ce sujet.
Il sera alimenté avec la
production texte et photo des deux agences, qui doit culminer avec les
festivités officielles du cinquantenaire les 21-22 janvier.
Les célébrations seront
notamment marquées par le déplacement à Berlin du président français
François Hollande, de son Premier ministre Jean-Marc Ayrault et d'une
partie du gouvernement, ainsi que de plusieurs centaines de députés et
sénateurs qui prendront part à des sessions communes aux côtés de leurs
collègues des deux chambres du Parlement allemand, Bundestag et
Bundesrat
(info et photo AFP via le point.fr)
28/12/2012
- Bernard Pellegrin a été nommé vendredi "directeur
France" de l'Agence France-Presse pour faire de l'Hexagone une
"région dédiée", a annoncé l'Agence dans un communiqué.
Cette nouvelle
Région France regroupera sous une direction unique l'ensemble des
activités de production à Paris et en régions de textes, photos, vidéos
et infographies, destinés aux abonnés français.
Bernard Pellegrin, 60 ans, a rejoint l'AFP en 1991 comme journaliste
politique avant de passer par la rédaction en chef France et la
direction du bureau d'Athènes. Il a ensuite dirigé le service des
Informations Générales puis le service Société. Il était adjoint au
directeur de l'Information depuis 2011.
Philippe Onillon, 50 ans lui succède à ce poste. Il était auparavant
adjoint à la directrice Europe Afrique et a notamment dirigé le
département économique après être passé par la direction du
développement multimédia et des postes de journaliste à Lyon et Londres.
(Info Europe1.fr avec AFP/ Photo capture de dailymotion.com)
19/12/2012 -
L'Agence France-Presse table sur un chiffre d'affaires 2013 de quelque
287,8 millions d'euros, stable par rapport à celui attendu en 2012.
La marge d'exploitation
devrait progresser, ajoute l'Agence sans donner de chiffre, mais le
résultat net restera juste à l'équilibre, comme il devrait l'être aussi
pour cette année 2012.
Cette stabilité du
chiffre d'affaires, prévue aussi bien en France qu'à l'étranger, "constitue
une approche réaliste, mais volontariste dans le contexte économique
actuel", explique l'AFP en soulignant la progression des
investissements en 2013, à 25,5 M EUR (+ 7,6 %).
"Au premier rang de
ses investissements, l'Agence poursuivra le développement et le
déploiement de l'outil rédactionnel IRIS et des nouvelles plates-formes
de diffusion et de livraison de ses productions", a souligné l'AFP.
IRIS est une nouvel
outil informatique en développement qui permettra à l'Agence de
rassembler sur une même plate-forme multimédia l'ensemble de ses
productions, texte, photo, vidéo ou infographie.
"L'AFP renforcera sa
maîtrise des charges, tout en veillant à garantir le plus haut niveau de
couverture éditoriale et à consolider les axes stratégiques",
souligne le communiqué.
Parmi ces axes approuvés
lundi par le Conseil d'administration, l'AFP recense "réforme des
offres éditoriales et commerciales à destination des clients
francophones; accélération de la couverture sportive ; développement des
offres en langue arabe et au Brésil; innovation dans le domaine du
multimédia".
"Ce budget est marqué
par la crise économique majeure qui touche l'ensemble des clients de
l'Agence, au premier rang desquels se trouve le secteur de la presse. Il
témoigne d'une rigueur de gestion, mais reste pleinement axé sur
l'innovation (...)", estime l'agence. (L'Express
par AFP)
11/12/2012 -
L'AFP publie un florilège
de ses 100 photos de l'année De La Syrie aux
Jeux olympiques, de la Chine aux élections présidentielles, des
Printemps Arabes à la vie des people, l'Agence France Presse est sur
tous les fronts pour témoigner en images des naufrages et succès que
notre monde vît chaque jour. L'annuel de l'AFP revient sur 100 clichés
de cette année 2012, 100 images fortes, troublantes ou amusantes, dont
une qui valût à un de ses journalistes le prix Pulitzer.
17 décembre 2012 - Une diffusion interne des services techniques de l'AFP
annonce ce jour le décès le dimanche 16
décembre dans sa 68ème année, de Louis BOUDON
(Loulou pour ses anciens collègues du technique )
(HR)
04 décembre 2012-
Le journaliste de l'AFP Samir Tounsi a reçu mardi le prix
Edgar Faure 2012 de littérature politique pour son livre
"Les solitaires de la République", a annoncé à l'AFP Rodolphe
Oppenheimer, petit-fils d'Edgar Faure et président de
l'association organisatrice.
M. Tounsi, 43 ans, a publié "Les
solitaire de la République. Quand le pouvoir vous lâche" en
janvier 2012 chez JC Lattès.
"Il
y a eu une vraie forme de consensus. On a trouvé extrêmement
intéressant un livre qui peut accompagner aussi bien les
perdants que faire réfléchir les gagnants, car on a tous connu
des joies et des peines", a déclaré M. Oppenheimer, lui-même
maire-adjoint de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Saluant "une grande plume qui a de
l'avenir", l'organisateur a fait valoir la qualité du jury --
François Rebsamen, George Pau-Langevin, François Patriat,
Olivier Dassault, Chantal Brunel, Roland Dumas entre autres --
et "les pointures qu'il y avait en face".
Le livre "De la Chine" d'Henry
Kissinger a reçu un Prix d'honneur. Concouraient notamment à ce
prix: "Portraits souvenir" d'Alain Duhamel, "Politiques,
pourquoi la com. les tue" de Bastien Millot, "Le Santini"
d'André Santini, "Homo économicus, phrophète (égaré) des temps
nouveaux " de Daniel Cohen et "Le nouveau roman de l'Elysée" de
François d'Orcival.
"C'est un prix que j'ai créé en
hommage à mon grand-père il y a 6 ans. Chaque année le jury se
modifie un peu avec des personnalités de droite et de gauche,
c'est tout l'intérêt", a souligné Rodolphe Oppenheimer,
président fondateur de l'association Edgar Faure.
En 2011, le prix Edgar Faure avait
été attribué à Florance Pavaux-Drory et Fabien Lecoeuvre pour
l'ouvrage "François Mitterrand" (Ipanema) .(AFP
via TV 5 / Photo Infos-Dijon :remise du prix au Sénat le 4
décembre par le président du Jury Mr Roland DUMAS)
28 novembre 2012 - L'AFP
veut sécuriser sa part de marché en France.
Face à la révolution numérique et à la concurrence des
nouveaux médias, l'Agence France Presse, troisième agence de presse
mondiale présente dans 150 pays, a décidé de renforcer son offre sur le
marché français. "La
crise économique nous oblige à bouger et à nous réinventer",
dit Emmanuel Hoog, PDG de l'AFP, qui présentait, mercredi 28 novembre,
son projet à la presse.
"Nous sommes
dans un moment de bascule car l'agence n'est plus seulement un marché de
texte
[de dépêches],
qui représente 50 % de notre chiffre d'affaire, mais un marché complet
avec du son, de la photo, de la vidéo, des infographies",
poursuit-il.
"L'agence
doit passer d'une logique filaire à une logique de plate-forme de
services",
explique M. Hoog, en soulignant que, pour l'année 2012, le chiffre
d'affaires de l'AFP a été réalisé à 56 % sur le marché mondial, contre
44 % sur le marché français. "On
ne peut pas délaisser la France et l'on doit être attentif à la
discussion avec les éditeurs de presse", dit le PDG de
l'AFP.
NOUVELLE TARIFICATION
Néanmoins, il
annonce que 2013 sera l'année d'un nouveau système de tarification, qui
date de vingt-cinq ans. Après avoir
renouvelé et sécurisé les contrats avec la presse quotidienne régionale
(PQR) et nationale (PQN) ainsi qu'avec les télévisions, les radios et
les sites Internet des journaux, l'AFP annonce qu'elle va compléter son
offre éditoriale. Et ce, avec de nombreux contenus multimédias (blogs,
journaux télévisés internationaux sous-titrés en français et en anglais,
l'E-diplomacy, etc.), déjà testés lors des campagnes présidentielles
française et américaine ou du Festival de Cannes.
Ainsi, à
partir du 15 décembre, l'AFP proposera chaque jour de nouveau contenus ("La
journée en un clin-d'œil" avec les huit faits marquants du
jour) et, tous les vendredis matins,
" Un
grand week-end " avec une enquête ou un retour sur un
événement.
A la demande
de plusieurs journaux de la presse quotidienne régionale, l'AFP livrera
également des contenus spécifiquement régionaux consacrés à l'Europe,
l'économie et les collectivités locales, ainsi que des sujets sur la vie
pratique. "Une
région France va être créée et s'ajoutera aux cinq autres qui forment
déjà le réseau mondial de l'agence", précise M. Hoog.
FOOTBALL
INTERACTIF
Au cours de
l'année 2013, l'AFP développera aussi une offre
"sports" mondiale avec
"Foot
center", un produit interactif consacré à l'actualité du
football, et le fil sport sera enrichi par des photos et des vidéos.
Enfin, après
la mise en place d'une messagerie entre la rédaction en chef et ses
clients, l'agence lancera
"AFP
Forum", une plate-forme de livraison multimédia qui
permettra de recouper plusieurs supports (photo, vidéo, infographie)
traitant du même sujet.
Toutes ces
innovations seront relayées par les réseaux sociaux où l'AFP revendique
plus de 140 000 followers (abonnés) sur ses quatre comptes
Twitter
(en français, anglais, espagnol et allemand), ainsi que 100 000 abonnés
sur ses deux comptes
Facebook (français et
anglais). (Le Monde.fr)
27 novembre 2012 - Un
tribunal fédéral de New York a temporairement bloqué la tentative de
l'agence de presse américaine Associated Press de se séparer de
l'allemande DAPD pour
se
rapprocher de sa concurrente, en meilleure santé financière, Deutsche
Presse-Agentur (DPA).
Cette injonction met
ainsi un frein aux projets de réorganisation d'AP en Allemagne.
Le 14 novembre dernier,
AP et DPA avaient annoncé avoir passé un accord, censé entrer en vigueur
le 1er janvier 2013, pour permettre à DPA de distribuer des photos et
dépêches d'AP en Allemagne et en Autriche, et seulement des produits
texte en Suisse.
L'agence américaine
aurait pour sa part le droit d'utiliser la production de DPA en
Allemagne et en Autriche pour sa propre couverture de ces pays, et de
vendre dans des pays autres que l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse des
photos de sa partenaire.
AP avait jusqu'ici un
accord avec l'agence DAPD, plus petite que DPA, mais elle y a mis fin,
poussant DAPD à porter plainte pour protester contre le nouvel accord.
L'injonction du juge
Hellerstein intervient en réponse à cette plainte. Le tribunal réclame
en parallèle que DAPD poursuive son versement de 65.000 euros par
semaine à AP.
DAPD s'est félicitée du
blocage temporaire de ce qu'elle considère comme une tentative "non
valable juridiquement" d'AP de mettre fin à leur contrat.
Elle avait aussi repris
l'année dernière l'agence photographique française Sipa, qui avait
elle-même racheté le service français d'AP avec l'ambition de
concurrencer l'Agence France-Presse (France24).
23
novembre 2012 - Sipa au bord du
gouffre : audience le 6 décembre au tribunal de commerce .sipa
vrai, Sipa croyable, mais Sipanews c'est presque fini e
Abandonné
par sa maison-mère, l'agence allemande Dapd qui lutte elle-même pour sa
survie, le groupe Sipa est en proie à de grandes difficultés
financières. Une situation risquant de tuer dans l'oeuf la nouvelle
filiale Sipa News qui avait commencé à émettre il y a un mois seulement,
avec l'ambition de concurrencer l'Agence France Presse.
Sipa
devrait donc remettre son sort le 6 décembre prochain entre les mains du
tribunal de commerce de Paris. Il sera alors décidé si un administrateur
judiciaire sera nommé pour examiner la viabilité financière du groupe.
Sipa News
et FLS ltd - l'entité qui assure le paiement des anciens employés du
service français de l'agence américaine Associated Press (AP) repris par
Sipa cet été - sont particulièrement visées.
"Aujourd'hui, nous avons une rédaction de 60 personnes et quasiment pas
de chiffre d'affaires en face", résumait, fataliste, une source proche
de la direction.
Au total,
le groupe Sipa coiffe quatre principales entités. Si Sipa News et FLS
ltd semble dans une situation très compliquée, Sipa Médias, qui est
bénéficiaire, ne devrait pas être concerné. Quant à Sipa Press, elle
dégage un chiffre d'affaires de quelque neuf millions d'euros et ne
serait que légèrement déficitaire.
Mais du
côté de Sipa News, l'inquiétude monte. D'anciens salariés d'AP France
comptent d'ailleurs "alerter les cabinets du ministre du Redressement
productif Arnaud Montebourg et du ministre du travail Michel Sapin sur
la situation et sur la responsabilité sociale d'AP, qui avait
publiquement garanti auprès de la Direction générale du travail que ce
projet assurait la pérennité de l'ensemble des emplois". -- Inquiets
mais pas désespérés, les syndicats au sein de Sipa News ont tout de même
tenu à démentir les informations circulant sur les réseaux sociaux,
selon lesquelles la rédaction serait "fermée définitivement le 6
décembre (BFM TV via GOOGLE)
21 novembre 2012 - L’AFP a compilé un
bêtisier regroupant les moments les plus insolites que l’agence a eu la
chance de filmer en cette année 2012. La vidéo commence par Marine
Le Pen qui se ridiculise auprès des pêcheurs en soutenant que les
poissons qu’elle a à ses pieds sont des soles. Il s’agit en fait de
limandes mais elle persiste et ose rebaptiser ces poisson en
« Limande-Sole »…
Le
couac de l’élection du secrétaire général de l’UMP n’est évidemment pas
passé inaperçu et l’on peut voir à la fois Jean-François Copé et
François Fillon se féliciter d’avoir remporter l’élection de quelques
voix.
Au
sommaire également quelques fans de Johnny Hallyday, Nathalie Kosciusko-Morizet,
Roselyne Bachelot, Didier Deschamps et sa « crédibidibilité », un addict
du jeu « Call of Duty » qui ne va plus à la fac et qui enchaîne les
nuits blanches, un journaliste perdu en direct… etc. vidéo à voir via
BuzzMédias:
http://www.buzzmedias.net/lafp-publie-son-betisier-2012-video-a41967.html
14
novembre 2012-
Accord sur les droits d'auteur des journalistes de l'AFP
La direction et des
syndicats de l'Agence France-Presse ont signé lundi un accord sur les
droits d'auteur, qui permettra aux journalistes d'être rémunérés pour
les exploitations dites "secondaires" de leur production.
Ces droits d'auteur
seront gérés par la Société civile des auteurs multimédias (SCAM).
"La direction et les
organisations syndicales de l'AFP signent aujourd'hui un accord
collectif sur les droits d'auteurs pour tous les journalistes de
l'Agence relevant du droit français", ont annoncé l'AFP et la SCAM dans
un communiqué conjoint.
Le dispositif mis en
place résulte d'un contrat entre l'AFP et la SCAM, qui fait lui-même
suite à un accord d'entreprise, signé par la direction et les syndicats
de l'AFP.
En vertu de cet accord,
dépêches, photos, vidéos et images fixes ou animées, utilisées au-delà
d'une période de 31 jours ou exploitées à d'autres fins que
l'information, feront l'objet de versements de droits d'auteur pour les
journalistes, selon les modalités de redistribution établies par la SCAM.
Aurélie Filippetti,
ministre de la Culture et de la Communication, a assisté à la signature,
se définissant comme "marraine" de cet accord.
"Cet accord est un pas
d'autant plus important à l'heure où des menaces pèsent sur les droits
d'auteur à l'ère du numérique", a estimé la ministre.
"Cet accord est un juste
compromis, reconnaissant les qualités et les droits de journalistes et
d'auteurs qui sont distincts et complémentaires", a commenté Hervé Rony,
directeur général de la SCAM.
Pour Emmanuel Hoog, PDG
de l'AFP, "l'accord signé est adapté au caractère multiforme et
protéiforme de la production collective de l'AFP qui est un travail
d'équipe".
"Les textes signés
aujourd'hui font suite à un premier accord sur les droits d'auteur
conclu fin 2011 avec la Société des auteurs des arts visuels et de
l'image fixe (SAIF), concernant ses membres, la compatibilité des deux
dispositifs ayant été prise en compte", ont précisé l'AFP et la SCAM.
Cet accord met aussi un
terme à plus de dix ans de procédure et à un contentieux avec certains
photographes ayant éclaté dès le début des années 2000, résolu
partiellement par l'adhésion d'une partie des photographes à la SAIF
pour défendre leurs droits d'auteur.
La signature lundi avec
la SCAM permet d'intégrer l'accord antérieur.
L'adoption de la loi
Hadopi 1 en 2009, applicable à la presse, imposait de régler cette
question dans les meilleurs délais. A l'instar des autres ayants droit,
les journalistes de l'AFP devront adhérer à la SCAM pour pouvoir
bénéficier de droits d'auteurs.
(AFP via
Challenge.fr)
Ce travail d'équipe qu'il
a conduit avec une grande constance doit être salué. Cette première
étape accomplie en accord avec la direction, et pour répondre également
à ses souhaits personnels, une nouvelle page de l'histoire de la DSI
doit désormais s'écrire, prenant clairement en compte les enjeux de la
vidéo, des services nouveaux à offrir à nos clients, et de la continuité
et de la qualité de notre exploitation, confrontée à des enjeux
éditoriaux, commerciaux et techniques qui n'ont jamais été aussi forts. (Portrait JFW de 2005)
Safia D’Ziri lui
succède comme DSI de l'AFP .
Agée
de 40 ans, titulaire d'un DESS en ingénierie des systèmes informatiques
de l'université Pierre et Marie Curie (Paris 6), Safia D'ziri a passé 7
ans en tant que directrice des systèmes d’information de l'Institut
national de l'audiovisuel (INA) et dix ans dans son management.
Recrutée comme
chercheuse (pionnière du web, spécialisée dans le web, les médias et
l’audiovisuel) pour expérimenter les nouvelles technologie du web et de
la vidéo en ligne, elle a accompagné l'entreprise dans sa transformation
numérique en réformant en profondeur l'organisation et la gouvernance
des systèmes d'information, en participant au pilotage du Plan de
Sauvegarde et de numérisation de plus d’un million d’heures de
programmes de télévision et de radio, en portant également les projets
d'offres nouvelles au grand public (vod, svod, tvod).
Dès le lundi 29 octobre, Safia D’Ziri sera présente à l’Agence pour une
série de rendez-vous. Elle prendra ses fonctions le 2 novembre prochain.
(Portrait de Safia D'Ziri /cio.oline.com
)
20
octobre 2012 - Jean
Leclerc du Sablon, mort le 17 octobre à St-Lo (Manche) des suites d'une
maladie neurologique était un grand journaliste, spécialiste des
questions internationales et passionné de la
Chine qui
lui valut les plus belles pages de sa carrière.
Il était
aussi, rappellent ceux qui l'ont fréquenté, un monument de générosité.
Bon vivant au
physique
imposant, personnage solaire aux manières parfois bourrues mais
chaleureuses, il faisait
preuve en matière professionnelle d'une rigueur qui suscitait le respect
et l'admiration de ses interlocuteurs. Et il avait aussi le verbe assez
haut pour être considéré, souligne une consœur, comme " l'inverse
d'un courtisan ".
ENTRÉE
DIRECTE DANS LE MÉTIER
Né le 5
juin 1942 à Montpellier, dans une famille catholique, profondément
imprégnée des valeurs humanistes et d'une tradition de service de
l'Etat, il était l'aîné d'une fratrie de neuf enfants, filles et
garçons. Sa mère est au foyer, son père cadre dirigeant à la SNCF.
Celui-ci étant nommé au siège de la société nationale, la
famille
s'installe à partir des années 1950 à Paris dans le 6ème arrondissement.
Après une licence de sociologie, puis un stage dans un quotidien
régional, Jean Leclerc du Sablon entre au Centre de formation des
journalistes (CFJ) mais travaille déjà la nuit à l'Agence France Presse
(AFP). Le CFJ lui demande de choisir : il opte pour l'entrée directe
dans le métier et n'aura pas à le
regretter.
Sa
maîtrise de l'allemand lui vaut d'être affecté à l'international. En
Tchécoslovaquie, où le " printemps de Prague " bat son plein,
l'agence a besoin d'un correspondant. Le 20 août 1968, jour de
l'irruption des chars soviétiques, il est parmi les rarissimes
journalistes occidentaux présents. Encore débutant – son chef lui envoie
par télex des conseils de méthodologie pour
faire face
à l'événement – sa couverture lui vaut une notoriété mondiale. Lancée,
sa carrière l'entraîne bientôt d'un continent à l'autre.
DÉCRYPTER UN MONDE OPAQUE
Après un
an en Bolivie, il est nommé en 1970 chef du bureau de l'AFP à Pékin, où
il prend la relève de Jean Vincent. Figure de l'agence, ancien
résistant, celui-ci est pour lui un modèle. La Chine de Mao, où la "
révolution culturelle " entre dans sa phase finale, est un monde
opaque que le jeune journaliste parvient quand même à décrypter.
En 1971,
il est le premier à faire le lien entre la disparition du dauphin de
Mao, Lin Biao, et un accident d'avion en Mongolie où celui-ci, fuyant
vers l'URSS, aurait trouvé la mort. Un des premiers, aussi, à en dégager
le sens politique : le rapprochement diplomatique avec les Etats-Unis,
qui se confirmera par la suite... sans pour autant signifier la mise à
l'écart complète des tenants de ligne dure. Dans le cercle des
spécialistes des affaires asiatiques, journalistes ou diplomates,
Jean Leclerc
du Sablon se taille rapidement une haute réputation.
Même si sa
passion pour la Chine est définitive, et dépasse la sphère politique
(son livre La Chine que j'aime, Editions Sun, 1979) en est une
illustration) son itinéraire professionnel l'emmène ailleurs. Ses
différents postes à l'AFP le font bourlinguer. Fin 1972, il se trouve à
Hanoï, sous les bombardements américains, dans les caves de l'hôtel
Métropole, en compagnie de la chanteuse Joan Baez, dont il restera un
ami, et du correspondant de l'AFP
Jean Thoraval,
avec qui il recevra le prix George Polk, habituellement réservé à des
journalistes américains. L'année suivante il est correspondant à
Washington, en pleine affaire du Watergate.
LA
BLESSURE DE TIEN AN MEN
En 1974,
retour en France : il quitte l'agence pour diriger le service étranger
du Quotidien de Paris, fondé par Philippe Tesson. Il passe
ensuite au Matin de Paris, nouveau quotidien - de gauche cette
fois – créé par Claude Perdriel et qu'il quittera en 1981 pour
aller à
L'Express. En 1989, il couvre la révolte des étudiants chinois,
qu'il prend en marche après d'autres envoyés spéciaux du magazine, et la
répression de la place Tien An Men.
Au-delà de
l'horreur de l'événement, c'est pour lui - qui, comme son ami et
confrère du MondeFrancis Deron,
disparu en 2009, avait cru en une possible ouverture démocratique -, une
profonde blessure. Elle l'amènera par la suite à
cultiver,
" peut-être jusqu'à l'excès " avance un proche ami diplomate, une
posture de doute systématique, que l'on retrouve dans son livre au
titre
évocateur L'empire de la poudre aux yeux : Carnets de Chine 1970-2001
(Flammarion, 2002).
Après Tien
An Men, toujours basé à Pékin, il travaille simultanément pour
L'Express (sur le site duquel la rédaction vient de lui rendre
hommage) et Le Figaro. Christine Ockrent, qui en a pris en 1994
la direction de la rédaction du magazine, opère une restructuration.
" Viré " en même temps que d'autres, le journaliste consacrera ses
indemnités à l'achat d'un chalet qu'il se plaira à baptiser "
Christine ". C'est au Figaro, où il est embauché sur un poste
plein par Franz-Olivier Giesbert, qu'il connaît ses dernières années de
salarié.
Esthète,
capable de s'enthousiasmer
pour une couleur, une fleur, un visage ou un paysage, Jean Leclerc du
Sablon n'en incarnait pas moins des principes journalistiques qu'il
voulait intangibles : la distance envers toute idolâtrie, le rapport aux
faits, le souci du détail, l'abord de chaque sujet par le terrain. "
C'était un marcheur, relève son plus jeune frère, Luc, cinéaste.
" Il se démenait pour
obtenir
l'info, mais avec droiture ", souligne une consœur. Et il ne
badinait pas avec la question des sources. Une séquence du film de
Raymond Depardon
sur la création du Matin de Paris le montre intraitable face à
Claude Perdriel,
qui juge superflue la mention répétée de l'AFP dans un article.
Sa qualité
de plume ne le conduisait ni à
faire
prévaloir le
style sur
le fond, ni à se départir de sa lucidité. Projeté très jeune dans la
réalité crue de la Chine de Mao, il ressentit durement le gouffre absolu
entre celle-ci et les fantasmes qui amenaient une partie de sa
génération à chanter les louanges du Grand Timonier. En exergue de
L'Empire de la poudre aux yeux, cet observateur insatiable et
politiquement inclassable avait placé un aphorisme chinois qui résumait
son approche professionnelle : "Il ne faut pas confondre la perle avec
l'œil du poisson mort".
Luc
Cédelle Le Monde
/Photo AFP Jean Leclerc du Sablon dans les année 1970 devant
l'AFP)
4-
octobre 2012 Six nouvelles sociétés du
groupe allemand de médias dapd ont déposé le bilan jeudi devant
un tribunal berlinois, deux jours après que l'agence de presse éponyme,
deuxième allemande, en ait fait autant.(voir article précédant du
3 octobre)
Les
procédures de dépôt de bilan ont été engagées devant le tribunal
de Charlottenburg à Berlin, a-t-on appris auprès du cabinet de
communication chargé de ces dossiers.
Parmi
ces six sociétés figurent dapd Sport GmbH, agence d'information
sportive, et dapd video GmbH, qui produit un service vidéo en
Allemagne.
Dapd
avait annoncé mardi le dépôt de bilan des deux sociétés qui forment
l'agence de presse, dapd Nachrichtenagentur et dapd Nachrichten.
Au
total, les procédures affectent 299 salariés sur 515, selon le
communiqué du groupe mardi.
Lors
de l'assemblée générale du personnel au cours de laquelle le dépôt
de bilan de l'agence fut annoncé, mardi, l'un des dirigeants a évoqué
des discussions avec un repreneur, selon des sources au sein de
l'entreprise.
Axel
Springer Verlag, plus grand groupe de presse allemand avec des titres
comme Bild ou Die Welt a assuré jeudi au site d'information spécialisé
Newsroom.de ne pas être concerné par une éventuelle participation à
dapd.
Un
administrateur judiciaire a été nommé mardi et a jusque fin novembre
pour étudier sous quelle forme peut se poursuivre l'activité et
trouver d'éventuels investisseurs.
Dapd
est née en 2010 de la réunion de l'ancienne ddp et du service allemand
de l'agence américaine AP. Elle s'était érigée depuis en concurrente
directe de la numéro un dpa et se prétendait encore récemment en
pleine forme.
En
France, elle a repris l'année dernière l'agence photographique Sipa,
qui a elle-même récemment racheté le service français de AP, pour
faire une agence de presse généraliste avec pour objectif affiché de
concurrencer l'Agence France-Presse
Sipa
Press a réaffirmé jeudi ne pas être concerné par ces huit dépôts
de bilan. (AFP).
3
octobre 2012 -Dapd, deuxième agence de presse allemande, a annoncé mardi
avoir déposé le bilan devant un tribunal de Berlin.
Six
autres filiales du groupe dpd Media holding, basées à Berlin, déposeront
le bilan jeudi, a précisé l'agence dans un communiqué. Selon des
sources internes au groupe, l'une d'entre elles est sa filiale
d'informations sportives.La holding dapd Media et 18 autres filiales du
groupe ne sont pas touchées par cette procédure qui affecte 299 salariés
des secteurs placés en redressement judiciaire, sur un total de 515
salariés, selon le communiqué du groupe.
Les
salaires de septembre des employés des filiales qui ont déposé ou
vont déposer le bilan, n'ont pas été réglés, selon des sources
concordantes, et c'est l'Agence pour l'emploi allemande, qui devra les
prendre en charge, comme ceux d'octobre et de novembre.
Un
administrateur judiciaire a été nommé. Il a jusqu'à fin novembre
pour étudier sous quelle forme peut se poursuivre l'activité et
trouver d'éventuels investisseurs.
D'ici
là, la production de l'agence va se poursuivre normalement, a assuré
le groupe, affirmant que ses clients "continueront de recevoir le
service habituel, de même étendue et de même qualité".
Dapd
est née en 2010 de la réunion de l'ancienne ddp et du service allemand
de l'agence américaine AP. Elle s'était érigée depuis en concurrente
directe de l'agence dpa, numéro un sur le marché allemand.
L'annonce
de dapd a surpris en Allemagne, alors que le groupe disait être en
pleine expansion.
Il
avait racheté l'année dernière l'agence photographique Sipa qui avait
elle-même récemment repris le service français d'AP, pour créer une
agence de presse généraliste avec pour objectif affiché de
concurrencer l'Agence France-Presse (AFP).
"Les
autres filiales ne sont pas affectées par cette procédure. Nous
continuons notre activité et notre développement" en France, a
affirmé à l'AFP Erik Monjalous, directeur général adjoint de Sipa
News, basé à Paris.Aucun syndicaliste de la filiale française n'était
joignable dans l'immédiat.
L'un
des deux patrons du groupe, Martin Vorderwülbecke, a encore récemment
répété que dapd se développait bien, soulignait mardi le site spécialisé
MEEDIA.
MEEDIA,
rappelant que les propriétaires de dapd, M. Vorderwülbecke et Peter Löw,
étaient des investisseurs financiers, s'interrogeait sur leurs
intentions en investissant dans ce secteur.
"La
raison pour laquelle ils se sont investis de manière intense depuis des
années dans le secteur des agences de presse, alors que cette activité
dans les agences classiques ne dégage pas de grands rendements, est
obscure", écrivait MEEDIA.
Selon
les médias allemands, la direction de dapd n'a été informée que
dimanche des intentions de ses propriétaire (Challange.fr
/AFP)
24
août 2012 - L’Agence France-Presse
a été récompensée, jeudi 23 août à Singapour, pour ses
reportages traitant des défis environnementaux en Asie. Le Singapore
Environment Council (SEC), puissante ONG régionale a décerné à
l’AFP le prix d’« Excellence dans le reportage environnemental ».
Parmi
les travaux de l’AFP cités figurent un reportage, réalisé en
Malaisie, sur des tribus chassées de leur terre par la construction du
barrage de Bakun et un autre racontant le succès, dans les bidonvilles
de Manille, d’une bouteille en plastique remplie d’eau qui se
transforme en ampoule économique.
Le
directeur régional de l’AFP pour l’Asie-Pacifique, Gilles Campion,
s’est félicité de l’attribution à l’agence de ce prix remis par
la ministre de l’environnement de Singapour, Vivian Balakrishnan. « Il
renforce notre engagement à assurer une couverture sérieuse et cohérente
des questions environnementales en Asie, a-t-il déclaré. Pas
seulement des problèmes graves, mais également des idées et solutions
innovantes venant d’individus, de groupes et d’institutions en réponse
au changement climatique et à la pollution, entre autres défis. »
03 août
2012 -
Aux JO de Londres, l'AFP lève le voile sur ses "Robot-Photographes".
Sur
son blog Making-of, http://blogs.afp.com/makingof,
l’Agence France Presse nous montre comment elle a conçu des systèmes
pour déclencher les boîtiers à distance
Étonnant. Pour cette édition des Jeux Olympiques d’été, qui se déroulent
en ce moment à Londres, au Royaume-Uni, le Comité olympique s’est montré
ferme à l’attention des photographes : aucun accès aux toits des stades
n’est autorisé, pour des raisons de sécurité. L’Agence France Presse a
trouvé la parade, à l’instar de la concurrence
Avec Nikon et MRMC, spécialiste britannique de la robotique, l’AFP a mis
au point des machines sophistiqués pour commander ses reflex à distance.
On peut voir une vidéo de la
conception de ces « robots-photographes », comme les nomme l’AFP. Ainsi
que les résultats.
En tout, cinquante sont déployés dans la capitale anglaise pour ces Jeux
Olympiques
Par ailleurs, la lecture de ce blog est hautement recommandée, pour
avoir un aperçu des conditions de travail des photographes de l’AFP sur
le terrain (le monde de la Photo)
Depuis
plusieurs années, François-Xavier Marit s’est spécialisé dans la mise au
point de robots-photographes sous-marins, qui permettent à l’AFP de
prendre des photos spectaculaires de nageurs vus d’en dessous lors des
grandes compétitions de natation. A Londres, son expérience a été mise à
profit pour concevoir une série de robots capables de prendre des photos
à distance non seulement sous l’eau, mais aussi tout en haut dans les
airs« Dans le monde de la photo, les robots, c’est un peu la grande
nouveauté cette année », raconte François-Xavier Marit. Depuis un an et
demi, l’AFP a travaillé avec le fabricant japonais Nikon, dont les
appareils équipent l’immense majorité des photographes de l’agence, et
le spécialiste britannique de la robotique
MRMC pour mettre au point les machines qui seront utilisées à
Londres.
14 juillet 2012 - Emmanuel
Marcovitch 38 ans est nommé directeur général adjoint de l'AFP.
Actuellement conseiller référendaire à la cour des comptes, Emmanuel
Marcovitch prendra ses
fonctions le
1er septembre 2012 ou il sera l’adjoint de Rémi Tomaszewski, directeur
général de l’agence en succédant ainsi à Fabrice Bakhouche qui vient de
rejoindre le cabinet du Premier ministre en tant que conseiller
technique pour les médias, l’audiovisuel et l’économie numérique.
Emmanuel
Marcovitch est diplômé de l’université Paris-Dauphine (1995) et de
l'Institut national des télécommunications (1996), et ancien élève de
l’ENA (2006-2008).
Il commence
sa carrière au Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il mène un
programme de recherche sur l’appropriation sociale d’Internet. A son
retour, il met en œuvre ses travaux au sein de l’association Métafort à
Aubervilliers avant d'intégrer le groupe Vivendi Universal Publishing en
1998, où il est successivement responsable des études multimédia à la
direction marketing et stratégie, directeur de programme du site
internet "Cadres Online", puis directeur de la société "Profile Up".
Il rejoint
en 2001 le ministère de l’Intérieur en tant que responsable de la
mission "nouvelles technologies de l'information et de la communication"
à la direction des systèmes d'information et de communication et
travaille sur des projets d’administration électronique.
Emmanuel
Marcovitch est nommé à la Cour des comptes en 2008, à sa sortie de
l'Ecole Nationale d’administration (ENA). Il y mène notamment des
contrôles dans les secteurs de l’audiovisuel public, de la culture et de
l’éducation. Il est rapporteur auprès de la commission permanente de
contrôle des sociétés de perception et de répartition de droits
d’auteurs. Il est également membre de la commission d’accès aux
documents administratifs (CADA), en tant que personnalité qualifiée en
matière de diffusion publique d’informations.
(AFP.COM/ AFP PHOTO / Ana Arevalo)
12 juillet 2012 --
Une guerre des agences de presse se prépare en France.
L'agence allemande DAPD devait signer, jeudi 12 juillet, le rachat de la
branche française de l'agence américaine Associated Press (AP).
Propriété de deux hommes d'affaires allemands, Martin Vorderwülbecke et
Peter Löw, l'entreprise a de grandes ambitions en France, puisqu'elle a
acquis l'agence de photos Sipa Press, en juillet 2011, puis DioraNews,
fournisseur de contenus pour la téléphonie mobile, en avril.
DAPD va
lancer, en octobre, un fil d'informations en français et de
photographies sous le nom de Sipa News. L'agence emploiera 60
journalistes à la fin de l'année. L'accord avec AP inclut une licence
permettant de puiser librement dans les contenus de l'agence américaine.
Elle pourra ainsi étoffer son offre sur l'actualité internationale.
"Notre
objectif est de produire 250 dépêches par jour, dont un tiers
d'informations internationales et deux tiers d'informations nationales",
indique Erik Monjalous, directeur général adjoint de Sipa. Celui-ci est
un transfuge de l'AFP, où il était directeur commercial et marketing
jusqu'en septembre 2011. Sipa a également recruté comme directeur de la
rédaction Jean-Luc Testault, ancien rédacteur en chef à l'AFP.
La
production de Sipa News restera modeste comparée aux 1 200 dépêches
produites en moyenne chaque jour par le fil général de l'AFP. Mais
l'agence s'apprête à casser les prix avec des tarifs qui devraient être
de 30 % à 50 % inférieurs à ceux de l'AFP.
UNE
CIBLE : LES QUOTIDIENS RÉGIONAUX
: Sipa News
va récupérer les derniers clients du fil français d'AP, au nombre d'une
vingtaine. Elle prospecte de nouveaux abonnés, à Paris et en province.
Cette offre "low cost" pourrait notamment séduire des quotidiens
régionaux en difficulté.
Déjà, en
2009, plusieurs d'entre eux, dont Paris Normandie et La
Provence, s'étaient désabonnés de l'AFP, au profit du fil français
de Reuters. Finalement, l'agence française avait récupéré ce marché en
proposant à la presse régionale une offre dite "Essentielle" à un coût
moindre que le fil général.
L'AFP n'a
plus de véritable concurrent sur le marché français depuis la
disparition de l'Agence centrale de presse (ACP), en 1990. Même si la
concurrence de Sipa News restera modeste, elle va contribuer à tirer le
prix des abonnements vers le bas.
"C'est un
vrai danger. A condition que cette nouvelle agence offre un véritable
service, souligne
Emmanuel Hoog, président de l'AFP. Cela nous incite à enrichir encore
notre offre."
Outre-Rhin,
DAPD a aussi repris le service germanophone d'AP et s'est lancée dans
une guerre frontale avec la principale agence de presse, DPA. A
l'origine, DAPD est issue de l'ancienne agence de presse est-allemande
ADN. Elle emploie 380 journalistes en Allemagne pour un chiffre
d'affaires de 32 millions d'euros. (Le
Monde.fr. via Google)
8juillet 2012 -
L''AFP annonce avec tristesse
le décès de Michel Maillot 58 ans, disparu dans la nuit du 6 au 6
juillet.
Après avoir été diplômé de l’école militaire
de Tulle, Michel avait débuté sa carrière au sein du ministère de la
Défense. Il avait ensuite rejoint les équipes techniques de l’AFP le 2
mai 1983 en tant qu’agent technique, avant d’évoluer au sein du service
Réseau & Infrastructure de l’Agence.
Michel a toujours fait preuve d’un grand professionnalisme en s’adaptant
aux évolutions techniques de l'Agence. Homme de terrain, il était
apprécié de tous.
C’est avec un profond regret que l’AFP vient
de présenter ses sincères condoléances à toute sa famille.
28 juin
2012 - Décès de Pierre-Yves Julien, à 62
ans des suites de la longue maladie contre laquelle il a mené un
courageux combat. Il s’est éteint en présence de sa famille, réunie
autour de lui à Marseille.
Pierre-Yves était entré
à l’AFP en 1974. Il avait commencé sa carrière au desk France avant
d’aller en province : détaché à Rouen puis à Toulon, journaliste à Lyon.
Mais c’est à l’Afrique et au desk Afrique qu’il a consacré la plus
grande partie de son activité à l’agence. Il y a passé de nombreuses
années en plusieurs séjours, notamment en Angola. Chef de vacation au
desk Afrique, il est parti ensuite à Alger, comme envoyé spécial puis
comme directeur du bureau, dans un pays auquel il était très attaché
pour y avoir passé son enfance. A son retour à Paris, il était
retourné au desk France avant d’aller se former au web et mobiles,
témoignage de son intérêt pour l’évolution de notre métier.
25 juin 2012 -
Sipa News veut concurrencer l'AFP /
Après le rachat de Sipa l'an dernier, la
filiale de l'allemand DAPD vise le bureau français d'AP.
L'agence de presse allemande DAPD met les bouchées
doubles pour s'attaquer au marché français. Elle vient de débaucher le
rédacteur en chef France de l'AFP, Jean-Luc Testault, après avoir fait
venir l'ex-directeur commercial de l'agence française, Erik Monjalous.
(voir info ci-dessous en date du 15 juin) «Il reste une dernière
étape qui est le rachat du bureau français d'Associated Press, indique
ce dernier. Si tout se passe bien, les équipes d'AP devraient valider
notre projet en juillet et nous devrions être opérationnels à la rentrée
de septembre.»
DAPD s'inspire de son marché outre-Rhin pour faire un
constat simple: dans tous les pays développés, il y a plusieurs agences
de presse, sauf en France. Si, dans les faits, il y a notamment la
concurrence de l'agence britannique Reuters, l'AFP détient un
quasi-monopole sur les fils d'information généraliste. DAPD, qui est née
fin 2009 de la fusion de l'agence est-allemande DDP et du service
germanophone d'Associated Press (AP), détient 30 % du marché outre-Rhin.
Elle voudrait bien en faire autant en France.
L'agence allemande a procédé avec méthode dans
l'Hexagone, en commençant par racheter, en juillet 2011, l'agence photo
Sipa Press auprès de Sud Communication (Pierre Fabre). La société
perdait plus de deux millions d'euros par an pour un chiffre d'affaires
de 10 millions. «Nous avons commencé à la redresser», indique Erik
Montajous, qui précise que ce rachat a permis de sauver une vingtaine
d'emplois. L'opération a aussi donné à DAPD un nom connu pour opérer en
France, Sipa étant une marque mythique dans le photojournalisme.
Via sa nouvelle filiale Sipa, DAPD a ensuite mis la main
sur DioraNews, un fournisseur de contenus pour Web et mobiles qui
fournit par exemple à Orange le contenu et l'animation de ses pages
d'actualité. Au moment du rachat, le patron de DAPD avait déclaré au
quotidien allemand Handelsblatt que cette acquisition était «le
dernier maillon qui manquait à Sipa News pour établir une agence de
presse généraliste en France».
Sipa News, qui regroupera l'activité filaire de Sipa
avec, au démarrage, 32 journalistes (après l'absorption d'AP France) et
une soixantaine visés à la fin de l'année, veut proposer aux médias des
offres de fil d'actualité «sur mesure et 30 à 50 % moins cher que
l'AFP». Un argument qui pourrait faire mouche en période de crise
(Alexandre
Debouté
le Figaro)
19 juin 2012 - Série de
nominations de rédacteurs en chef à l'Agence France-Presse
Philip
Chetwynd a été nommé rédacteur en chef central de l'Agence France
Presse, Christophe Vogt à la tête de la rédaction en chef France,
Catherine Triomphe celle de la région Europe-Afrique et Pierre André-Romagny
au poste de rédacteur en chef technique, annonce mardi l'AFP.
De
nationalité britannique, Philip Chetwynd, 43 ans, entre à l'AFP en 1996
au desk Moyen-Orient à Nicosie, puis à la direction Asie-Pacifique à
Hong-Kong. Il est ensuite nommé directeur adjoint du bureau de Pékin
jusqu'en 2001, puis occupe plusieurs postes de journaliste à Paris et
Hong-Kong où il était rédacteur en chef de la région Asie-Pacifique
depuis 2006. Il succède à Florence Biedermannn, nommé directrice de la
région Europe-Afrique.
Originaire
d'Alsace, M. Vogt, 46 ans, est entré à l'AFP en 1992 au bureau régional
de Strasbourg, avant d'être correspondant économique en Allemagne puis à
Paris. Il part ensuite en 2000 pour le bureau de New-York et rejoint
Washington en 2003. Deux ans plus tard, il sera temporairement
correspondant à Kaboul, avant de revenir en 2006 aux Etats-Unis pour
diriger la rédaction de l'AFP en Amérique du Nord. Christophe Vogt était
depuis 2011 adjoint à la rédaction en chef centrale.
La nomination
de M. Vogt "s'inscrit dans une perspective de renouveau pour la
couverture française de l'AFP", selon un communiqué interne qui annonce
la création d'une "Région France qui s'ajoutera aux cinq régions qui
forment aujourd'hui le réseau mondial de l'agence".
Christophe
Vogt succède au poste de rédacteur en chef France à Jean-Luc Testault,
58 ans. Ce dernier quitte l'Agence France-Presse pour rejoindre SIPA-DAPD,
entreprise à capitaux allemands qui prépare son arrivée sur le marché
français des agences d'informations.
Diplômée
d'HEC et d'un Master de journalisme de l'Université de Berkeley,
Catherine Triomphe a rejoint l'AFP en 1990 comme journaliste au
reportage économique, puis comme correspondante à Moscou. Elle intègre
le service Vidéo de l'Agence en 2001 avant d'être nommée chef de la
rédaction au bureau de Bruxelles de 2006 à 2009. Elle était depuis
adjointe de la directrice de la rédaction et remplace Christian Chaise,
nommé directeur régional Proche-Orient.
Enfin Pierre
André-Romagny, entré à l'AFP en 1990, est un spécialiste des réseaux et
de l'image. Responsable "Réseaux et Infrastructure" à Paris depuis 2007,
il a auparavant occupé pendant huit ans le poste de responsable
technique régional Asie-Pacifique. M. Romagny succède à Pierre Célérier,
nommé adjoint au directeur de l'Information.
(AFP via GOOGLE)
15
juin 2012
- Le rédacteur en chef France de l'AFP part chez un concurrent
Emoi à l'AFP. A la veille du second tour des législatives, le rédacteur en chef
France de l'agence de presse a annoncé son départ chez un concurrent. Jean-Luc
Testault devait terminer son mandat au 30 juin et occuper un autre poste.
Vendredi 15 juin, il a fait savoir qu'il souhaitait quitter l'agence pour
travailler pour un projet concurrent d'agence généraliste en français, monté par
la deuxième agence de presse allemande, DAPD.
Ce départ a provoqué la colère du président de l'AFP, Emmanuel Hoog. Celui-ci a
sommé le journaliste de quitter ses fonctions immédiatement.
DAPD a de grandes ambitions en France. Issue de la fusion d'une agence de l'ex
Allemagne de l'Est et de la filiale allemande d'Associated Press (AP), elle
appartient à Martin Vorderwülbecke et Peter Löw, deux hommes d'affaires à la
tête d'un fonds d'investissement.
DAPD a racheté l'agence de photos Sipa Press en juillet 2011, puis DioraNews,
fournisseur de contenus pour la téléphonie mobile en avril. Cette dernière
entreprise gère notamment les pages actualités du site d'Orange. Actuellement,
DAPD négocie la reprise de la branche française de l'agence américaine AP. Cette
opération en est au stade de la consultation du comité d'entreprise.
DAPD souhaite commercialiser un fil généraliste et multimédia en français sous
le nom Sipa News à partir d'octobre, entrant ainsi directement en concurrence
avec l'AFP.
Elle pourrait embaucher une trentaine de journalistes au cours de l'été, qui
viendraient s'ajouter à une vingtaine, venus d'AP, et une dizaine, issu de
DioraNews. "C'est une bonne chose pour l'information en France qu'il y ait une
alternative à l'AFP", déclare Eric Monjalous, directeur général adjoint de Sipa.
Ce dernier est lui-même un transfuge de l'agence, puisqu'il était directeur
commercial et marketing de l'AFP. Il a quitté celle-ci pour cause de mésentente
avec son président, Emmanuel Hoog. Jean-Luc Testault pourrait devenir directeur
de la rédaction de Sipa News. (Le
Monde.fr)
1 juin
2012 - Fabrice Bakhouche, Directeur Général Adjoint de l'AFP rejoint
Matignon
Arrivé en 2011 à l'AFP pour y exercer les
fonctions de Directeur Général Adjoint, il quitte l'AFP pour rejoindre le
cabinet du premier ministre ou il s'occupera des dossiers concernant les médias
et l'économie numérique.
A l’AFP, il a notamment suivi la mise en oeuvre des chantiers
prioritaires qui ont joué un rôle majeur dans la politique de développement, de
diversification et
d’internationalisation de l’Agence.
Il était en particulier chargé des projets de développement dans le domaine de
la vidéo, du mobile ou encore du sport, ainsi que de la gestion des filiales de
l’Agence.
Lors de la réunion du
comité exécutif, Emmanuel Hoog a salué « son travail sérieux et efficace, ses
qualités humaines partagées par tous, son sens de l’intérêt général et son goût
de l’écoute et du dialogue. Tout cela, il a su le mettre au service des valeurs
d’indépendance et de rigueur professionnelles de l’agence. Nous l’en remercions
».
30 mai 2012 -Deux photographes de
sport de l’Agence France Presse primés
Parmi
les six photographes de l'Agence France Presse été primés mardi 29 mai par la
prestigieuse
National Press Photographers
Association, principale organisation
de photojournalistes en Amérique du Nord, organisatrice du concours «The Best of
Photo Journalism 2012», deux
le sont pour des photos de sport. Jonathan Nackstrand, de nationalité suédoise,
basé au bureau de l'AFP à Stockholm, a reçu le deuxième prix de la catégorie
«Magazine Sport» pour cette photo du coureur français Arnaud Demare (à droite),
célébrant sa victoire avec son coéquipier Arnaud Petit (derrière lui) dans une
course cycliste à Copenhague, le 23 septembre 2011
François-Xavier Marit, passionné de photo sous-marine basé à la rédaction en
chef technique de l'AFP à Paris, a reçu une mention honorable dans la catégorie
«Sports – action» pour une image (à gauche) prise depuis le fond de la piscine
lors des mondiaux de natation à Shanghai le 20 juillet 2011
La photo montre la
britannique Jenna Randall lors de la première manche de solo libre de natation
synchronisée. Bravo à tous les deux
(AFP/LeParisien.fr via Google)
26 mai 2012 -
Potins du passé!
Quand l'envoyé
spécial de l'AFP se faisait enfermer dans un placard pour épier le jury du
festival (Par
Alain Riou /CinéObs)
La
manifestation est longue, et il est prouvé ici que tout festivalier pète, ou
pètera, ou a déjà pété un câble. Ceux dont les nerfs sont assez solides pour
avoir résisté craqueront pendant le long week-end, au
moment
où, la compétition terminée, commence la longue attente qui précède le palmarès
Pour
s’occuper pendant la dernière trêve, la nature cannoise étant portée sur les
jeux de casino et les paris, beaucoup de festivaliers (souvent encouragés hélas,
par leur rédacteur en chef) tentent de deviner le palmarès dès que le jury, qui
devra garder le secret à peu près 36 heures, l’aura établi
On
dispose, à cette fin, d’un certain nombre d’informateurs (concierges d’hôtels
qui communiquent les réservations urgentes, jurés pas toujours fiables, car le
droit à la mystification fait partie de la fiction, ou physionomistes qu’on
délègue à l’aéroport de Nice Californie afin de reconnaître les compétiteurs qui
reviendraient à l’improviste)
Tous
ces trucs sont légitimes, mais peu scientifiques, et l’un de nos plus délicieux
confrères, Yonnick Flot, envoyé spécial de L’Agence France Presse crut avoir un
jour trouvé le moyen imparable d’annoncer à sa rédaction le résultat final avec
une bonne journée d’avance
Il lui avait fallu de longs jours, voire de longues
années pour se concilier les complicités nécessaire. Le jury se
réunissait (déjà !) dans un confortable salon de la Villa Domergue, sur
les hauteurs de Cannes (vue imprenable); et c’est avec le cœur battant
que Yonnick s’installa dans le placard à balais donnant sur le salon
qu’on lui avait secrètement ouvert.Sa vue aussi était imprenable, et
surtout son ouïe. Pendant près de quatre heures, bien protégé dans son
abri, il put observer les débats et noter non seulement la totalité des
récompenses, mais encore le détail des bagarres qui avaient accompagné
leur établissement.
Puis les jurés quittèrent la salle, et l’espion crut devoir attendre quelques
minutes encore avant de sortir, pour être sûr de ne rencontrer personne. Mal lui
en prit : les femmes de ménages arrivèrent sur les lieux, et l’une d’elles,
attentive, s’empressa de fermer de l’extérieur le verrou du placard qui n’aurait
jamais dû être ouvert.C’était-là
du matériel d’autrefois, dont tous les artisans ont conservé la nostalgie.
Malgré ses efforts, le tenancier du scoop le plus sensationnel de l’Histoire ne
put faire sauter le verrou.
Il n’y
avait pas encore de téléphone portable, et lorsque le prisonnier se décida
à enfin à appeler au secours, un lourd silence lui répondit : la villa s’était
vidée de tout ses habitants
Le samedi s’acheva, suivi par une longue nuit et par un
long dimanche. L’heure de la remise de la palme passa, et la presse du
monde entier publia tous les résultats, accompagnés de longs
commentaires
Quand enfin, le lundi, les habitants de la villa
rentrèrent chez eux, ce fut pour découvrir non un squelette dans leur
placard, mais un fantôme hagard et affamé, qui avait eu tout juste assez
de temps pour inventer une excuse inspirée ; de sorte qu’il put
justicier sa carence, auprès de son employeur légèrement courroucé
(Observateur.fr)
L'Agence
France Presse
devrait prolonger le crédit-bail sur son siège social.
L'AFP
va ainsi s'endetter de 11,5 millions d'euros supplémentaires Faute de
trésorerie suffisante pour financer la rénovation de son siège social,
l'Agence France Presse va prolonger son crédit-bail de plusieurs années.
Selon certaines informations, le conseil d'administration qui s'est tenu
le 2 mai dernier a mandaté la direction de l'agence pour négocier un
endettement supplémentaire de 11,5 millions d'euros, financés par la
prolongation du crédit-bail contracté en 2003 sur son siège social
L'AFP avait cédé son siège en crédit-bail en 2003, pour se
désendetter, après deux années de lourdes pertes. Ce crédit-bail s'élevait alors
à 41 millions euros, et arrivait à échéance en 2016. Il reste aujourd'hui 13
millions d'euros à rembourser
L'endettement supplémentaire contracté devra être affecté
(justificatifs à l'appui) aux travaux de rénovation du siège historique, place
de la Bourse, entamés l'an dernier. L'agence a déjà consacré l'an dernier 5,2
millions d'euros à ces travaux. Elle a aussi investi 9,2 millions d'euros dans
son nouvel outil de production multimédia IRIS (ex-4XML), dont le coût total
avait été estimé à 30 millions d'euros. Une partie de cet investissement (20
millions) devait être financée grâce à un prêt non remboursable de l'Etat
L'agence a dégagé l'an dernier un résultat net positif (de 0,4
million d'euros), et un résultat d'exploitation de 15 millions d'euros, pour un
chiffre d'affaires de 281,4 millions d'euros (en légère augmentation
Et ce, malgré l'augmentation des coûts, liée notamment à la
couverture de l'actualité internationale. Car les abonnements à l'international
et la contribution de l'état (115,4 millions d'euros en 2011, 117,5 millions
prévus pour 2012) ont compensé la baisse des recettes tirées des clients
français mais la marge de manœuvre reste étroite, et ne suffit pas en tout cas à
financer de lourds investissements (Les Echos.fr)
L'agence
Getty Images, en vente, pourrait valoir jusqu'à 4 milliards de dollars
La société d'investissement Hellman & Friedman a embauché des
banques conseils pour piloter une éventuelle
vente ou mise en Bourse du fonds photographique Getty Images, qui pourrait être
valorisé dans l'opération jusqu'à 4 milliards de dollars, selon le Financial
Times.
Hellman &
Friedman avait payé 2,4 milliards de dollars il y a quatre ans pour retirer de
la cote le spécialiste de l'image photo et vidéo, indique mercredi le journal
économique, citant cinq personnes proches du dossier.
Selon le
quotidien, l'opération devrait surtout susciter l'intérêt d'autres fonds
d'investissement, l'une de ses sources mentionnant notamment Kohlberg Kravis
Roberts. Une mise en Bourse se heurterait à l'absence de sociétés comparables
permettant de déterminer un juste prix pour l'action Getty.
Depuis sa
fondation en 1995 à Seattle (Etat de Washington, nord-ouest des Etats-unis),
Getty Images s'est imposé comme la première agence photographique ciblant
prioritairement des clients non-médias. Mais elle a acquis ces dernières années
ses lettres de noblesse sur le marché de l'information de presse. La société
compte l'Agence France-Presse parmi ses partenaires. (France 24.fr)
22 mai2012 -
Le photographe de l'AFP
Massoud Hossaini a été à
l'honneur lundi à New
York, où il a reçu le prix
Pulitzer 2012 dans la
catégorie "Photo Breaking
News", à l'université de
Columbia.
(Photo AFP-=
La
cérémonie de remise des prix,
annoncés le 16 avril,
rassemblait quelque 250
personnes, lauréats, invités et
membres du comité Pulitzer,
autour d'un déjeuner.
Thomas
Friedman, le co-président du
comité Pulitzer et chroniqueur
de politique internationale pour
le New York Times, a fait un
bref discours pour saluer le
talent des lauréats, avant la
remise individuelle des
récompenses par Gregory Moore,
autre co-président du comité.
"Notre industrie n'est peut-être
pas aussi vivante et en bonne
santé, mais notre talent l'est",
a déclaré M. Friedman, tout en
regrettant la diminution des
couvertures internationales par
les grands médias pour des
raisons budgétaires.
Massoud Hossaini, 30 ans, venu
de Kaboul, s'est dit "très
heureux et très fier" de son
prix, décerné pour la photo
d'une fillette en pleurs après
un attentat suicide dans la
capitale afghane en décembre
dernier.(voir
article ci-dessous en date du 17
avril)
"Je
suis heureux d'avoir pu être la
voix de ceux qui sont morts",
a-t-il souligné. Il s'est aussi
réjoui de "l'encouragement" que
représente ce prix --le plus
prestigieux aux Etats-Unis en
matière de journalisme-- pour
tous les reporters de la région.
"Cela va aider tous les
journalistes. C'est très bien
que la réalité que nous
montrons, pas celle des
journalistes occidentaux, ait
été reconnue par une grande
organisation occidentale comme
le prix Pulitzer", a-t-il
déclaré après avoir reçu sa
distinction.
"Beaucoup de gens pensaient que
le Pulitzer ne reconnaîtrait
jamais notre travail. Maintenant
ils ne peuvent plus dire ça",
a-t-il ajouté.
Massoud Hossaini avait appris
sur Twitter le 16 avril qu'il
était le lauréat de l'un des
Pulitzer, prix remis dans 14
catégories différentes.
M.
Friedman a évoqué sa
"mélancolie" au souvenir d'une
époque où tous les grands médias
couvraient les affaires
internationales. Il a mentionné
un souvenir du Liban, à l'hôtel
Commodore en 1982. A l'époque,
a-t-il raconté, "je voyais dans
les salons des correspondants du
Washington Post et du New York
Times, du Wall Street Journal,
du Los Angeles Times, Baltimore
Sun, Chicago Tribune,
Philadelphia Enquirer, Miami
Herald, Dallas Morning News, de
l'Associated Press, de Newsday,
de United Press International,
Reuters, de l'AFP, de CNN, NBC,
CBS, ABC, Time, Newsweek, et
U.S. News and World Report. Tous
les grands journaux
britanniques, français, italiens
et espagnols étaient là, avec
des photographes de chaque
agence".
"Certaines de ces entreprises de
presse n'existent plus, et
certaines ont abandonné depuis
si longtemps le reportage
international qu'elles ne se
souviennent même plus en avoir
jamais fait", a-t-il regretté.
9 mai 2012 -
Odette Baufrère, journaliste au service des
informations sociales de l'AFP jusqu'à sa retraite en 1981 est décédée
mardi 8 mai à Arcachon à l'âge de 94 ans, a-t-on appris auprès de sa
famille. Elle était la veuve de Marcel Baufrère, un ancien résistant
interné à Buchenwald, qui avait notamment dirigé le service des
informations sociales de l'AFP et qui était décédé en 1998.
Les obsèques d'Odette Baufrère ont eu lieu le samedi 12 mai au
Funérarium d'Arcachon
3 mai 212 - Le chiffre
d'affaires de l'AFP a été stable en 2011 à 281 millions d'euros,
avec un résultat net positif de 0,4 million d'euros contre 0,5 en 2010,
a annoncé l'AFP.
"Le chiffre
d'affaires s'établit à 281,4 millions d'euros. Il affiche un écart
positif de 1,2 million d'euros par rapport au budget et une légère
progression à périmètre constant par rapport à 2010. Cela reflète une
bonne performance commerciale, dans un contexte national et
international récessif", précise-t-elle dans un communiqué.
Sur 2011, la
marge d'exploitation s'est élevée à 15 millions d'euros contre 18,2
millions l'exercice précédent, un recul qui s'explique notamment par une
actualité "particulièrement dense au Japon, en Afrique du Nord et au
Moyen-Orient avec les printemps arabes qui se sont déroulés tout au long
de l'année et qui ont occasionné des surcoûts de couverture importants".
Les revenus
tirés de la vidéo (150 à 200 vidéos par jour en sept langues, soit un
doublement en un an) ont augmenté de près de 20% en 2011 et les produits
multimédias "croissent fortement et apportent près d'un million d'euros
de chiffre d'affaires supplémentaire chaque année à l'Agence", souligne
le communiqué.
"Les premiers
mois de 2012 font ressortir une marge d'exploitation en ligne avec les
prévisions budgétaires", indique également l'AFP.
Le Conseil
d'administration a accueilli un nouveau membre, Pierre Gironde,
directeur des rédactions du groupe La Montagne-Centre France qui succède
à Jean-Pierre Caillard, président du même groupe décédé en mars dernier.
Le poste de
vice-président du Conseil d'administration qu'occupait M. Caillard
revient à Alain Plombat, président du directoire des Journaux du Midi.
Plusieurs
administrateurs "ont critiqué la décision de l'AFP de donner à ses
clients les estimations des sondages du premier tour de la
présidentielle avant l'heure légale de 20H00", ont indiqué dans leur
compte-rendu les représentants du personnel de l'AFP au Conseil.
Selon le même
compte-rendu, le nouveau vice-président du CA, M. Plombat, a quant à lui
"jugé difficile pour l'AFP de voir ses concurrents donner des résultats
sans elle-même les donner".
"Le PDG de
l'AFP a souligné que ces estimations avant 20H00 avaient été
exclusivement données aux clients de l'agence et non au grand public,
dans un cadre contractuel à l'image de ce que font eux-mêmes les
sondeurs avec leurs clients", précise le compte-rendu des
administrateurs-salariés.(afp
via Google)
23 avril
2012 - L'AFP rompt l'embargo!
Plusieurs grands médias étrangers ont brisé dimanche
l'interdiction de diffusion des estimations de résultats du premier tour
avant 20H00, conduisant l'Agence France-Presse à publier à son tour,
pour ses seuls clients, les chiffres des grands instituts de sondage
Le parquet de Paris a aussitôt annoncé l'ouverture d'une
enquête sur ceux qui ont brisé l'embargo, visant l'AFP, deux médias
belges, un média suisse, un site internet basé en Nouvelle-Zélande et un
journaliste belge qui aurait envoyé les estimations sur tweeter.
Le parquet avait été saisi par la commission des
sondages, dont le secrétaire, Jean-François Pillon, avait dénoncé ces
"faits délictueux"
La loi française interdit la publication de sondages ou
d'estimations le jour du scrutin avant 20H00, heure de fermeture des
derniers bureaux de vote dans les grandes villes. Mais dès la fin
d'après-midi, les sites internet de différents médias belges, suisses et
canadiens comme la radio-télé francophone publique (RTBF), le journal Le
Soir, la radio-télévision suisse (RTS), le site 20minutes.ch, ou Radio
Canada diffusaient des estimations de résultats du scrutin émanant de
sondeurs français. L'AFP, utilisant ses propres sources, a alors décidé
de publier à son tour des estimations, envoyant à ses seuls clients
médias une première alerte à 18H46 annonçant la qualification pour le
deuxième tour de François Hollande et Nicolas Sarkozy. "L'AFP est
internationale et française.
Comment imaginer que nos clients puissent recevoir de nos
concurrents internationaux des informations sur l'élection
présidentielle française avant d'être informés par l'AFP", a fait valoir
le Pdg de l'AFP, Emmanuel Hoog, estimant que "faire autrement serait un
non-sens journalistique."Nous avons annoncé nos règles deux jours à
l'avance. Nous n'avons pas rompu un embargo, mais lorsqu'il a été rompu,
nous avons fait notre devoir en respectant scrupuleusement nos règles,
notamment de rigueur et de fiabilité", a-t-il ajouté. Plusieurs grands
médias étrangers ont brisé dimanche l'interdiction de diffusion des
estimations de résultats du premier tour avant 20H00, conduisant
l'Agence France-Presse à publier à son tour, pour ses seuls clients, les
chiffres des grands instituts de sondage
Le parquet de Paris a aussitôt annoncé l'ouverture d'une
enquête sur ceux qui ont brisé l'embargo, visant l'AFP, deux médias
belges, un média suisse, un site internet basé en Nouvelle-Zélande et un
journaliste belge qui aurait envoyé les estimations sur tweeter. L'AFP a
été parfaitement claire en refusant toute hypocrisie sur le débat
entourant la diffusion des sondages", a insisté M. Hoog. Dans une note
à ses abonnés, l'AFP a averti dimanche que "la diffusion de ces
informations auprès du grand public est de la seule responsabilité des
clients", ajoutant qu'elle ne diffuserait "aucune information sur les
estimations auprès du grand public via ses services internet avant
20H00". De nombreux grands médias étrangers ont repris les informations
de l'AFP, mais la plupart des sites web français ont respecté l'embargo
de 20H00. Certaines rédactions, interrogées par l'AFP, se sont dit
"surprises" par la démarche de l'AFP qui constituait une première à
l'occasion d'élections en France. Saluant la décision de l'AFP, France
Soir a estimé qu'il était "plus que temps qu'on en finisse avec des
règles à tiroirs, qui n'ont aucun sens puisqu'elles ne sont plus
respectées. Parce qu'elle ne peuvent plus l'être. "L'AFP qui donne les
infos à ses clients, et les Français qui s'informent en Suisse et
Belgique: une loi vient d'imploser", a twitté le journaliste Pierre
Haski, fondateur de Rue89. Pour le patron de Libération, Nicolas
Demorand, le choix est clair: "Je préfère payer des reportages que de
payer des amendes", a-t-il dit à l'AFP. La publication de sondages avant
20H00 est passible d'amende, jusqu'à 375.000 euros . Mercredi, il avait
pourtant assuré que son journal n'hésiterait pas à jouer le rôle de
"brise-glace" en violant l'embargo s'il disposait de sources fiables
(Le point.fr)
18 avril 2012 - L'AFP lance un compte
Twitter sur le festival de
Cannes à la veille de
l'annonce de la sélection
officielle. Ce compte
Twitter en français dédié au
festival de Cannes rendra
compte jusqu'à la clôture
fin mai des petits et grands
événements du plus gros
rendez-vous mondial du
cinéma.
@afpcannes
diffusera les informations
essentielles du festival :
compte-rendus de film,
conférences de presse,
déclarations, récompenses,
marché du film, mais aussi
l'atmosphère des coulisses, des
soirées et du tapis rouge ou
encore les échos des médias.
L'AFP envoie cette année au
festival des journalistes textes
écrivant en plusieurs langues,
des photographes et des
vidéastes: en tout une vingtaine
de personnes.
17 avril 2012 - Le
photographe de l'AFP Massoud Hossaini a été distingué lundi à New York
par un prix Pulitzer, l'une des récompenses américaines les plus
prestigieuses en matière de journalisme, pour
la photo d'une fillette en pleurs après un attentat suicide à Kaboul en
décembre.
Ce prix, dans la catégorie photographie breaking news, récompense la
photo déchirante d'une fillette pleurant de peur, après un attentat
suicide à Kaboul, a précisé le jury.
C'est
la première fois que l'AFP remporte un prix Pulitzer.
Une simple photo, fascinante, dont on se souvient longtemps, a déclaré
lors d'une conférence de presse le responsable du prix, Sig Gissler.
Dans un message de félicitations, le PDG de l'Agence France-Presse,
Emmanuel Hoog, a estimé que le prix Pulitzer qui honore cette année l'un
des plus courageux et brillants journaliste-photographes de l'AFP,
Massoud Hossaini
(portrait à droite), montre combien
notre exigence de qualité et d'engagement couvre et doit couvrir toutes
les disciplines du talent journalistique d'aujourd'hui. Bravo et
félicitations à Massoud Hossaini.
Aujourd'hui, dans le domaine de l'information, le texte sans image est
pauvre, l'image sans texte est insuffisant, les deux rassemblés --et
pour l'image, qu'elle soit fixe ou animée-- constituent l'exigence
journalistique du XXIe siècle, a-t-il ajouté.
Massoud Hossaini, 30 ans, photographe du bureau de l'AFP dans la
capitale afghane, y couvrait une procession chiite le 6 décembre dernier
lorsqu'un kamikaze s'est fait exploser.
Je couvrais les célébrations de l'Achoura, au cours desquelles des
hommes se flagellent avec des chaînes (terminées par des lames), quand
soudain il y a eu une énorme explosion, avait à l'époque raconté le
photographe.Zoom sur la
photo .
Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées pour assister à la
procession, près d'un sanctuaire chiite dans le centre-ville.Les gens
s'enfuyaient et moi je courais dans le sens inverse, avait ajouté
Massoud Hossaini, qui s'était précipité vers le lieu de l'explosion,
survenue quelques dizaines de mètres derrière lui pendant qu'il
photographiait la procession.
Immédiatement, j'ai vu de nombreux corps par terre, beaucoup de gens en
pleurs, d'autres prenaient des photos ou des films avec leurs téléphones
portables, des gens criaient "A mort Al-Qaïda!", "A mort les talibans!".
L'attentat avait fait près de 70 morts, le plus meurtrier en Afghanistan
depuis un attentat contre l'ambassade d'Inde en juillet 2008.
Au bord de la chaussée, non loin de la mosquée, il y avait un endroit où
des femmes et des enfants étaient rassemblés pour regarder la
procession. J'ai vu de nombreux enfants blessés, qui ne bougeaient pas,
selon le photographe.
J'ai vu une fillette d'une douzaine d'années, Tarana, totalement en
sang, elle ne savait pas quoi faire (...) elle pleurait beaucoup.
C'est elle qui figure sur la photo qui a valu le Pulitzer à Massoud
Hossaini. Cette photo lui avait déjà valu d'être distingué au World
Press Photo Award 2011, en février dernier, avec le deuxième prix dans
la catégorie Information. (AFP/ Le Monde/Libération/France24
via Google)
14
avril 2012 - La "guerre
des agences de presse" fait rage en Allemagne,
à coups de déclarations fracassantes et de plaintes en justice, la
nouvelle venue DAPD secouant un marché déjà très concurrentiel d'où elle
veut s'attaquer à d'autres pays, dont la France.
Les
patrons de fonds d'investissement qui possédaient l'agence DDP, issue
elle-même d'un mariage avec la défunte est-allemande ADN et forte de 150
journalistes, ont racheté fin 2009 le service allemand de l'américaine
Associated Press (AP), ses 80 journalistes et son accès aux informations
de cette agence mondiale.
La nouvelle agence, DAPD, s'est érigée en concurrente
frontale du numéro un DPA, détenue par les principaux éditeurs de presse
du pays et jusqu'à maintenant incontournable fournisseur d'information.
La concurrence, déjà vive dans un marché où l'ont trouve
aussi l'AFP et sa filiale sportive SID, Thomson-Reuters ou encore les
agences confessionnelles KNA et EPD, "s'est déplacée vers la tentative
d'éviction (d'un des acteurs), ce qui n'était pas le cas auparavant",
raconte à l'AFP Michael Segbers, Pdg de DPA, évoquant "une toute
nouvelle tonalité (...) plus stridente".
DAPD a étoffé sa rédaction, annonçant environ 380
journalistes, a développé l'information sportive, a raflé à DPA une
partie du contrat avec le ministère des Affaires étrangères, et obtenue
une hausse spectaculaire de l'abonnement de la chancellerie. Les deux
concurrentes sont aussi engagées dans une kyrielle de procès, pour la
plupart à l'initiative de DAPD, insiste DPA.
"DAPD ne mène en aucun cas une guerre totale et
agressive", comme cela est souvent suggéré, se défend son porte-parole
Tobias Lobe, mais "nous nous défendons quand la concurrence loyale est
entravée".
La bataille entre les deux agences est néanmoins en passe
de tourner à la "foire d'empoigne", écrivait récemment le quotidien
Süddeutsche Zeitung.
Et ce alors que "le moment est hautement mal choisi",
juge Beate Schneider, professeur à l'Ecole supérieure de médias de
Hanovre (nord). "Beaucoup de journaux, surtout régionaux, veulent de
toute façon se passer complètement d'agences", explique-t-elle. La
question pour beaucoup n'est pas "DPA ou DAPD (mais) agence ou pas".
DAPD se targue d'être moins chère que ses concurrentes. M. Segbers
assure que DPA n'a pas perdu un seul grand client média au profit de son
adversaire.
Mais la position de "mâle dominant" de DPA sur un marché
qui pèse quelque 170 millions d'euros par an est menacée, selon le
groupe de conseil Goldmedia, auteur d'un rapport récent sur le sujet.
L'an dernier, DAPD a réalisé 32 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Celui de DPA a atteint un peu moins de 88 millions d'euros en 2010.
Les propriétaires de DAPD, Martin Vorderwülbecke et Peter
Löw, comparses de toujours et millionnaires, sont spécialisés dans le
rachat d'entreprises en difficultés et leur revente après redressement
avec force bénéfices.
Le Süddeutsche Zeitung leur prête des motifs "plus
subtils" que le profit. "Les agences de presse ne sont pas quelque chose
pour gagner de l'argent", reconnaissait M. Vorderwülbecke dans un
entretien au portail Meedia en janvier. "Nous nous engageons dans DAPD
pour le bien commun", affirmait ce catholique convaincu. Faire le bien
en Allemagne ne leur suffisait pas. En France, DAPD a racheté l'agence
de photos Sipa en 2011 et annoncé ces dernières semaines l'acquisition
du service français d'AP et de Diora News, fournisseur de contenu
notamment pour la téléphonie mobile.
DAPD veut bâtir "une agence de presse généraliste en
France", a annoncé à plusieurs reprises son patron.
L'Allemand dénonce "les sommes absurdes" avec lesquelles
l'Etat français subventionne selon lui l'AFP, numéro un du marché
hexagonal. DAPD a porté plainte en février 2010 à Bruxelles contre
l'AFP. Depuis, le parlement français a reconnu légalement les missions
d'intérêt général de l'AFP, ce qui permet désormais de trouver une
solution avec la Commission européenne à Bruxelles.
A plus de 170 ans, l'AFP "réagit à la concurrence de DAPD
+avec le calme des vieilles troupes+", a affirmé son Pdg Emmanuel Hoog
dans un entretien début mars. "Nous sommes dans la concurrence depuis
nos origines. Nous ne la craignons pas. L'information a un prix mais ne
confondons pas +fair cost+ et +low cost+", ajoute-t-il.
Le marché français est "une première étape sur le chemin
de l'internationalisation", explique M. Lobe. "Une agence purement
nationale n'a pas d'avenir".
Des sources de marché lui prêtent des vues sur la
néerlandais ANP, la grecque ANA ou encore la polonaise PAP.
(France 24 via Google)
06 avril 2012 -Le chef du bureau de l'AFP au Cachemire indien, Izhar Wani, qui a
couvert le conflit séparatiste dans cette région pendant plus de vingt
ans, est décédé mercredi d'un cancer à l'âge de 46 ans. Journaliste
passionné, il s'était lancé dans le métier aussitôt après avoir obtenu
son diplôme et avait rejoint l'AFP en 1991 au moment où l'insurrection
entrait dans une spirale de violences
Pendant les deux décennies suivantes, il couvrit le conflit
dans des conditions souvent difficiles et périlleuses en
faisant preuve d'une impartialité scrupuleuse, reconnue à la